Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Nous retrouvons Elisabeth Lévy, comme tous les lundis matins, 8h10. Elisabeth, bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Merci d'être avec nous. Vous avez voulu revenir sur Elias, poignardé vendredi pour un téléphone portable dans le sud du 14e arrondissement de Paris. Il sortait de son entraînement de foot.
- Eh oui, ça se passe près de chez vous. Et encore une vie fauchée par la délinquance ordinaire.
- Alors bien sûr, on pense à ses parents et on pense aussi à tous les parents qui auront demain peur de laisser leur gosse jouer au foot ou aller voir des copains.
- Mais ce qui m'intéresse, en tous les cas, ce qui m'a frappé dans cette affaire, c'est que c'est un cas chimiquement pur, déravage de l'idéologie de l'excuse. Oui, l'idéologie peut tuer.
- Les deux agresseurs présumés étaient, selon le Parisien, très défavorablement connus des services de police, ce qui, pour le Parisien, signifie probablement gang ou bande, en tous les cas.
- Donc, vous l'avez rappelé, Jean-Jacques, ils ont alors pédigré des vols avec violence ou en groupe du port d'armes prohibés. Notamment, ces vols avec violence se sont passés dans deux stades du quartier, dont celui d'où sortait Elias. Ce que la maire PS du 14e carré Petit...
- Écologiste, précisément. Ah, pardon. Je croyais qu'il y a des PS.
- Non, non, écologiste. Erreur. Ce que la maire du 14e carré Petit qualifie pudiquement d'alerte. Qu'a-t-on fait, donc, avec ces signaux d'alerte ? Eh bien, elle l'expliquait samedi sur BFM.
- On a mobilisé tout le monde, on a mis des réponses sur ce qui passait et on a apporté des réponses.
- Et quelles réponses ? Parce que manque de chance, le Parisien a exhumé ses déclarations de mars 24.
- Là, c'est vraiment cruel. Voilà ce qu'elle disait en mars 24, donc, après l'affaire des stades.
- En discutant avec les services sociaux et les associations sportives, on a identifié cinq jeunes.
- Écoutez bien, j'espère que vous êtes tous assis. On leur a apporté un soutien éducatif, on a aidé leur famille et depuis, tout va mieux.
- Les deux tueurs présumés faisaient semblant... C'est à peu près clair, je pense.
- Mais c'est sûr. En tous les cas, ce que dit le Parisien, je les crois.
- Non, ça a été confirmé ce matin par mon invité, Marie-Claire Carrerget.
- Je le crois, je veux...
- Qui était élu du 14e.
- Donc, les deux tueurs présumés faisaient partie de ces cinq jeunes qu'on avait identifiés.
- Sans surprise, la chaîne pénale a été tout aussi inefficace, puisqu'avec cette dissociation, vous l'avez dit aussi, ils devaient comparaître. Vous savez, maintenant, il y a deux audiences.
- D'un coup, on vous dit coupable et puis, huit mois après ou dix mois après, on vous audience pour la sanction.
- Ce qui est complètement absurde.
- Bref, ils ont aussi été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction formelle de se côtoyer.
- On voit bien qu'ils tremblaient.
- La vérité qui est cruelle et réellement insupportable, qui nous met...
Transcription générée par IA