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Par avec Michel Desmurget, Jean-Rémi Girard

La grande confrontation du 5 décembre 2023


Niveau de lecture catastrophique, tabou du redoublement : comment améliorer la situation ?
Les invités

L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.

Jean-Jacques Bourdin & Benjamin Glaise

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :

"Une bagarre, un début de bagarre, provocation."

Jean-Jacques Bourdin : 0-826-300-300, nous sommes avec Benjamin Glaise, Benjamin, regardons un peu, tiens, l'enquête du Parisien, attention, rien n'est définitif parce que l'enquête des gendarmes en fait, nos confrères du Parisien sont allés recouper un peu tout le travail des gendarmes et ont eu accès, si j'ai bien compris, au travail des gendarmes. Il publie aujourd'hui une enquête sur ce qui s'est passé à Crépol, rien de définitif encore. On a été trop vite définitif dans cette affaire dès le lendemain, rappelez-vous, dès les deux jours qui ont suivi, et aujourd'hui on va pas l'être non plus définitif. Ce qu'on sait simplement, c'est qu'il y a eu bagarre générale, ce qui a conduit à la mort de Thomas à Crépol.

Benjamin Glaise : Exactement, avec de nouveaux individus dont on parle effectivement dans cette enquête, notamment Thomas L. Camarade de Thomas Perotto, mort donc ce soir-là, il aurait lancé à l'un de ses camarades durant cette soirée, j'ai envie de taper des bougnoules. Quatre jeunes de roman sur Isère étaient présents à cette soirée, il est Zed notamment, qui deviendra la cible de ce Thomas L, une histoire de cheveux tiré lors de cette soirée. Une bagarre, un début de bagarre, provocation, et puis ces mots qu'aurait prononcé donc ce Thomas L, allez, tu viens, on va dehors, et c'est donc dehors que cette bagarre générale va éclater. On va t'avoir petit blanc, lance alors un des jeunes de Roman sur Isère et tout se terminera donc dans un bain de sang avec la mort de ce jeune de saison Thomas Perotto.

Jean-Jacques Bourdin : La différence quand même c'est que les jeunes de roman sont arrivés à vie des couteaux. Donc une bagarre générale ça c'est sûr, maintenant tout le monde a protesté quand on a dit Rixe, moi j'aime pas trop le mot Rixe, mais ça a été une bagarre générale, il n'y a pas eu volonté, non. Sauf que certains étaient avec des couteaux, armés de couteaux, ce qui est formellement interdit. Alors justement, on va regarder le reste de l'actualité mais je voudrais qu'on prête, il faut toujours essayer d'être mesuré et essayer d'être patient en matière d'informations parce que tout de suite tout le monde s'emballe. Vous l'avez vu, vous avez vu les réseaux sociaux, vous avez vu les responsables politiques, c'est irresponsable à droite comme à gauche de s'emballer, mais c'est irresponsable, on a le temps, prenons le temps. Abdelkader est à Montpellier, bonjour Abdelkader.

Invité : Oui, bonjour Jean-Jacques.

"Sauf que maintenant, sauf que maintenant il y a mort et qu'il y a des coups de couteaux."

Jean-Jacques Bourdin : Bonjour, merci d'être avec nous Abdelkader. Vous vouliez réagir ?

Invité : Mais moi c'était juste pour dire que moi ça fait 41 ans, je suis en France, je suis arrivé à 19 ans et que ces genres de faits divers, je n'ai toujours entendu parler.

Jean-Jacques Bourdin :  Sauf que maintenant, sauf que maintenant il y a mort et qu'il y a des coups de couteaux. Alors qu'avant, avant, pardon, mais tous réglés, un coup de poing, ou un peu de barre de fer parfois, mais enfin bon.

Invité : Il y a eu aussi des coups de couteaux, tout ça, mais ça a pris une connotation extraordinaire avec le contexte moyen oriental et tout ça. Et que malheureusement actuellement, on a des moyens d'information, on a des chaînes de télé à longueur de journée qui tapent sur l'islam, les musulmans avec le projet d'immigration. Il y a des gens qui ne veulent plus qu'on puisse avoir une société calme, pérenne, paisible.

Jean-Jacques Bourdin :  Mais Abdelkader, le problème des musulmans de France, c'est qu'il n'y a pas de parole au nom des musulmans de France. Vous comprenez ce que je veux dire Abdelkader ? L'immense majorité des musulmans de France sont des gens paisibles, sont des gens qui sont dans la société intégrée.

Invité : Mais bien sûr !

"Je me souviens d'avoir réussi en France, j'aime la France, je travaille pour la France."

Jean-Jacques Bourdin : Mais qui parle pour eux ? Qui s'exprime alors non ? Vous Abdelkader, vous ?

Invité : Oui, oui ! Je tiens à être le leader, je suis pharmacien biologiste, j'aime bac plus 11, je me souviens d'avoir réussi en France, j'aime la France, je travaille pour la France. J'ai aucun souci, même si moi-même je subis de temps en temps des condescendances, des discriminations, ça m'est arrivé, mais je m'en fous de tout ça.

Jean-Jacques Bourdin : Ben évidemment !

Invité : En France, ils sont racistes comme partout au Maroc et partout, mais il faut qu'on arrête de stigmatiser ces gens-là et de faire des gens en face à face. Ça ne peut pas marcher, c'est pas possible, c'est pas possible. Et donc moi je dis franchement, il y a des journalistes qui méritent pas d'être journalistes. Moi je vous dis, il y a des chroniqueurs qui attisent le feu tout le temps, tout le temps, sur des plateaux télé, sur des chaînes de radio et tout ça.

Jean-Jacques Bourdin : Oui, exactement ! Il y a une idéologie rampante, c'est vrai, je vous l'accorde Abdelkader. Eh ben oui, mais je vous l'accorde, c'est ça. Jamais ici, en ce qui me concerne, ce sera ça.

Invité : Mais on vous connaît, on vous connaît Jean-Jacques, on le sait. Et à mon avis, le fait de vous avoir évincé d'une télé, c'est à cause de ça.

Jean-Jacques Bourdin : Non, il y a d'autres raisons de jalousie ou autre. (...)

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