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Par avec Maître Jérôme Goudard, Eric Poulliat

La grande confrontation du 28 novembre 2023


Drogue : faut-il inscrire la consommation au casier judiciaire ?
Les invités

L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.

Jean-Jacques Bourdin et Benjamin Glaise

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :

"Ils font donc partie désormais des 50 otages libérés par le Hamas depuis vendredi..."

Jean-Jacques Bourdin : Bien 0826 300 300 vous intervenez, vous réagissez évidemment. Nous allons revenir avec Benjamin Glaise, Benjamin, bonjour d'abord. Benjamin, (bonjour.) Nous allons revenir sur la libération des otages hier, la libération d'hier avec trois otages français libérés.

Benjamin Glaise :  C'est une première depuis vendredi, trois mineurs qui ont été libérés hier soir, Erez, Saar, Ethan, âgés entre 12 et 16 ans. Erez et Saar qui sont frères et sœurs, leur père lui est toujours détenu par le Hamas. On est toujours, sans nouvelles en tout cas de cinq autres français toujours portés disparus. En ce qui concerne ces trois mineurs, ils vont bien selon la chef de la diplomatie française Catherine Colonna. Ils font donc partie désormais des 50 otages libérés par le Hamas depuis vendredi, alors qu'on sait qu'un accord a été trouvé pour une prolongation de la trêve. Et donc la poursuite de la libération des otages pour les 48 heures à venir.

Jean-Jacques Bourdin : Oui, dans les chiffres que vous donnez, vous ne comptez pas les otages thaïlandais ou philippins qui sont pas encore, mais qui ont été libérés et qui étaient otages. Je voudrais pas qu'on les oublie. Sabrina est avec nous, Sabrina est une proche de la famille de... Bonjour Sabrina, vous êtes très proche de la famille de Calderon. Erez et Saar, 12, 16 ans libérés. Comment vont-ils d'abord ?

"Mais on a compris qu'ils ont subi des expériences très très graves, très très difficiles."

Invitée : Ils vont bien malgré tout ce qu'ils ont subi. On les a reçus hier tard dans la nuit à l'hôpital, l'hôpital Ichilov de Tel Aviv. Ils sont très amaigris, mais ça n'a aucune importance. Ils ont subi une malnutrition et ils vont être très bien. Et on va se charger de les faire manger, tout sera bien. Mais on a compris qu'ils ont subi des expériences très très graves, très très difficiles.

Jean-Jacques Bourdin :  Alors je vais vous en parler Sabrina, je vais vous en parler, je vous lis. Ils vont bien, j'imagine la joie, un, lorsque vous avez appris qu'ils allaient être libérés et deux, lorsque vous avez pu les tenir dans vos bras.

Invitée : Oui, alors j'étais avec leur maman à date, au moment où elle a eu l'appel, il faut dire qu'on a attendu 24 heures, puisqu'on a encore une fois joué avec nous les jeux psychologiques et, tout à coup, on a reçu un appel et je la vois de loin en train de sauter, de se sauter de joie, de crier. Et j'ai tout de suite compris, mais c'était vraiment très émouvant à voir. Elle criait de tout son cœur. Mes enfants vont être là, je vais les embrasser, je vais les enlacer. Et tout autour, on était vraiment, nous, on était bouleversés. On ne croyait pas et d'après ce qu'on a, c'était convenu, on s'est dit tant qu'on ne les voit pas de nos propres yeux, on ne parle pas de ça. Mais très vite, elle a été prise en charge. On l'a emmené au point où ils sont rentrés de Gaza en Israël et du moment où les hélicoptères les ont emmenés à l'hôpital, c'était fini. C'était la joie immense.

"Est-ce qu'ils ont été maltraités, frappés, vous le savez ou pas ?"

Jean-Jacques Bourdin : J'imagine. Donc ils sont soignés à l'hôpital, ils sont mieux nourris. Ils vont rester peut-être même quelques jours à l'hôpital, je ne sais pas. Sabrina, ils ont raconté où vivaient-ils à Gaza ?

Invitée : On ne sait pas. Eux-mêmes ne savent pas et personne ne le sait. Mais ce qu'on sait, d'après ce qu'ont raconté les autres personnes qui sont revenues, c'était qu'ils étaient dans des tunnels la plupart de la journée. La plupart, c'est 23 heures sur 24 qu'ils étaient dans les tunnels. On les sortait, je crois, pour quelques minutes. Chaque personne pour voir la lumière du jour, pour respirer et encore. Ils ne mangeaient presque pas. La nutrition était vraiment très peu et ils ont subi des tortures. On ne sait pas encore qu'elles étaient, mais la seule chose qu'on sait, c'est que les enfants ont été reçus, bouleversés et pas très bien. Ils ont eu besoin de parler à leur mère. Je sais que d'autres enfants aussi sont dans un état pas bien mentalement, mais comme ils sont très bien entourés là-bas par des équipes de personnes spécialisées, je suis sûre qu'ils vont être entourés, qu'on va les prendre en charge.

Jean-Jacques Bourdin : Est-ce qu'ils ont été maltraités, frappés, vous le savez ou pas ?

Invitée : On ne sait pas s'ils ont été frappés, mais la maltraitance n'est pas (...)

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