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Par avec Cécile Rilhac, Yannick Trigance

La grande confrontation du 14 novembre 2023


Éducation nationale : comment rendre plus attractif le statut d'enseignant en France, devenu un métier en perdition ?
Les invités

L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.

Jean-Jacques Bourdin

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :

" Il y a eu beaucoup de choses avec Aurélien Rousseau, beaucoup, beaucoup d'annonces."

Jean-Jacques Bourdin : Eh bien parlons vrai ! Il est 9h05, parlons vrai, tous ensemble et parlez, parlez, n'hésitez pas, n'hésitez pas à intervenir, n'hésitez pas à donner votre avis, 0826 300 300, allez-y, ce n'est pas compliqué, vous intervenez sur tous les sujets d'actualité, vous choisissez votre sujet évidemment, nous allons parler. Il y a eu beaucoup de choses avec Aurélien Rousseau, beaucoup, beaucoup d'annonces. Je vais voir ça avec vous Benjamin Glaise, d'abord bonjour Benjamin.

Benjamin Glaise : Bonjour Jean-Jacques.

Jean-Jacques Bourdin : 0826 300 300, ça c'est le numéro, oui je disais beaucoup d'annonces de la part du ministre de la Santé, allez-y, vous réagissez sur ce qu'il a dit.

Benjamin Glaise : Alors on va les prendre les unes après les autres, ces annonces, déjà sur le droit à l'aide active à mourir, il le dit, ce n'est pas encore tranché, il y a réunion aujourd'hui, exactement pour avancer sur le sujet, il dit qu'il n'est pas favorable à un référendum, sur ce point, concernant l'accès aux soins palliatifs, il le dit, c'est très important qu'il soit accessible à tous, sur tous les territoires.

"L'héroïne qui augmente de plus en plus..."

Jean-Jacques Bourdin : Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui d'ailleurs, si vous voulez témoigner 0826 300 300, je vais avoir un premier témoignage dans un instant, allez-y.

Benjamin Glaise : En ce qui concerne le Covid, pas d'explosion du nombre de cas, c'est ce qu'il indique, la campagne de vaccination avance, 3,2 millions de personnes vaccinées, c'est un million de plus que l'an dernier, à la même époque. Concernant la question de l'héroïne, il le dit aussi en France, l'héroïne qui augmente de plus en plus, il suit ça de très près, effectivement. Les sachets de nicotine aussi qui marchent beaucoup chez les jeunes, qui sont un produit d'appel de plus en plus vers la cigarette, il dit comme pour les peufs, il doit prendre, il va prendre ses responsabilités à titre personnel, il le dit, il faut aller vers l'interdiction, on poursuit l'AME, l'aide médicale de l'État, elle ne sera pas supprimée, c'est ce qu'il indique après un premier vote du Sénat qui décidait de la supprimer, lui il le dit, ce ne sera pas supprimé dans le texte final voté après ensuite avec l'Assemblée nationale, et puis ce sujet aussi, toujours du côté du Sénat, qui veut taxer les patients qui n'honorent pas leur rendez-vous, il dit qu'il n'y est pas opposé, favorable en tout cas à ce qu'on regarde, ce qu'on peut faire sur ce point-là, et puis dernier mot peut-être sur l'augmentation autour de 8% des mutuelles, vous en avez parlé avec lui, avec Aurélien Rousseau, il le dit, c'est un chiffre qui l'étonne beaucoup, 8%, c'est énorme, c'est beaucoup trop selon lui.

Jean-Jacques Bourdin : C'est beaucoup trop et aussi il y aura sans aucun doute augmentation du tarif des consultations chez les médecins, il y a des discussions qui s'ouvrent demain entre les médecins libéraux et la sécurité sociale. Bien, alors sur l'aide active à mourir, nous allons prendre Benjamin tout de suite. Un premier témoignage, celui d'Emmanuelle, qui est à Bordeaux, qui est infirmière libérale. Bonjour Emmanuelle.

Invitée : Oui, bonjour Jean-Jacques.

"Je suis absolument favorable à permettre aux gens de partir dignement sans douleur, mais qu'ils soient aidés par un tiers."

Jean-Jacques Bourdin : Bonjour. Moi ça me fait plaisir de vous avoir en ligne, Emmanuelle. Vous savez, c'est un moment, après avoir interviewé un politique ou une politique entre 8h30 et 9h, je suis heureux de vous retrouver, vous tous, parce que ça change, le discours change, mais ce qui est formidable, c'est que vous nous racontez ce que vous pensez, ce que vous vivez. Vous, Emmanuel, vous êtes infirmière libérale, donc l'aide active à mourir, la fin de vie, vous connaissez. Vous connaissez, vous connaissez le sujet. Alors aujourd'hui, je résume, aujourd'hui il y a une réunion autour d'Emmanuel Macron, parce qu'un projet de loi, et le ministre de la Santé l'a confirmé, un projet de loi, sera présenté à l'Assemblée nationale bientôt, d'abord présenté en décembre, et ensuite viendra en débat à l'Assemblée sans doute en janvier-février. Dans ce projet de loi, il y aura évidemment l'accès aux soins palliatifs pour tous, surtout le territoire, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, et il y aura peut-être, peut-être, un droit à l'accès aux suicides assistés, une aide active à mourir. Vous y êtes favorable ou pas ?

Invitée : Je suis effectivement sur le terrain, je ne pratique pas la langue de bois. Effectivement, j'ai été confrontée plusieurs fois à la fin de vie de mes patients. Je suis absolument favorable à permettre aux gens de partir dignement sans douleur, mais qu'ils soient aidés par un tiers. Quand monsieur Macron dit que la mort, c'est un moment de vie, pas un acte technique, je regrette, mais euthanasie en grec, c'est une bonne mort. Et une bonne mort n'est pas un bon suicide. Quand madame Firmin Le Bodo dit que dans l'Oregon, on fait boire une boisson chez soi, une personne, pour moi c'est un suicide. Et les personnes qui sont en fin de vie, qui sont en souffrance ainsi que leurs proches, n'ont pas la possibilité qu'on leur permette encore une souffrance supplémentaire en les laissant seuls, suicidés.

Jean-Jacques Bourdin : Vous voulez dire Emmanuelle, qu'un malade qui ne peut faire le dernier geste, doit recevoir le produit létal par un tiers ?

Invitée : Oui, doit être aidé, parce que c'est notre rôle. Un soignant, normalement un soignant se doit de soigner sans juger, en respectant l'autre, sa religion, son sexe, son appartenance politique, quelle qu'elle soit. (..)

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