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Par avec Ludovine de La Rochère, Anne Souyris

La grande confrontation du 31 octobre 2023


La langue française est-elle en déclin ?
Les invités

L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.

Stéphanie De Muru & Maxime Trouleau

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission : 

"Peut-être un nettoyage social dans les rues de Paris."

Stéphanie De Muru : Merci de nous rejoindre, c'est le moment de vous entendre, chers auditeurs, de vous écouter votre moment. Vous savez que vous êtes ici chez vous sur Sud Radio, on aime entendre vos avis, quels qu'ils soient, donc n'hésitez pas, la ligne est ouverte, vous serez bien accueillis par menu au standard 0 800 26 300 300. Et on est avec vous, Maxime Trouleau, on va parler de tous ces thèmes d'actualité. Avec les auditeurs, il y en a un qui fait parler aujourd'hui, l'état qui ouvre des centres d'accueil provisoires en région pour mieux répartir les sans-abri et demandeurs d'asile sur le territoire en provenance de Paris. Et certains y voient un lien avec les JO.

Maxime Trouleau : Oui, tout à fait. Objectif, faire place nette aux Jeux Olympiques, Stéphanie, avec peut-être un nettoyage social dans les rues de Paris. C'est cette alerte lancée par plus de 70 organisations, dont Médecins du Monde par exemple, Emmaüs, ces associations qui créent notamment des expulsions de logements, des sans-abris évacués de la capitale ou même des interdictions de distribution alimentaire. D'ailleurs, en six mois, il y a eu l'expulsion de cinq lieux squatés dans le 93 et le 94, des logements vides, inoccupés, qui hébergeaient des centaines de personnes demandant l'asile. Sur l'île Saint-Denis par exemple, un squat a été démantelé avec l'avancée des travaux du village olympique. En tout cas, les régions concernant les sans-abris n'ont pas les moyens pour accueillir sur le long terme ces sans-abris, c'est ce qu'allèrent donc ces 70 organisations.

"Les pauvres, c'est sale, ça sent pas bon, c'est pas joli, donc il faut qu'on les sorte de la ville..."

Stéphanie De Muru : Vous êtes donc nombreux à vouloir réagir sur ce sujet. On va prendre un premier auditeur, Olivier, qui nous appelle de Bordeaux. Bonjour Olivier.

Invité : Bonjour Stéphanie, merci de m'accueillir parmi vous.

Stéphanie De Muru :  Avec grand plaisir. Vous, vous êtes assez en colère.

Invité : Moi je suis très très choqué par ce que j'appellerai une mesure bourgeoise. Les pauvres, c'est sale, ça sent pas bon, c'est pas joli, donc il faut qu'on les sorte de la ville, faudrait pas que ça dérange. Il y a un côté comme ça, il y a un côté où on les parque aussi, il y a un côté, je sais pas, c'est le Gaza des SDF ou la déportation peut-être. Bientôt on va nous dire qu'il faut les piquer. Je suis très choqué. Voilà, je pense qu'on traite les gens, au lieu de traiter le problème, on le dépasse. Là, c'est manifeste. Il y a un cynisme dans... On est un des pays les plus riches du monde, on doit bien trouver. (...)

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