Par Jean-Jacques Bourdin avec Vincent Brengarth, Hector Lajouanie
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L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
" Invasion terrestre de Gaza."
Jean-Jacques Bourdin : Invasion terrestre de Gaza. Aujourd'hui, aujourd'hui, les manifestations propalestiniennes se sont multipliées à travers le monde. Nous en parlons ce matin. Nous en parlons ce matin sur l'antenne de Sud Radio. En attendant, nous essayons d'appeler. Nous allons sans doute réussir. Voilà, c'est fait. Nous appelons le Liban. Nous appelons Imen, qui est porte-parole de la Croix-Rouge. Imen,( bonjour). 'Bonjour. Combien de camions humanitaires arrivaient à Gaza ?
Invitée : Alors pendant les derniers jours, il y a eu deux entrées de camions. On parle d'à peu près, en total, 37, y compris hier des camions qui contenaient du fioul, qui est très nécessaire aujourd'hui afin de faire fonctionner les générateurs de l'électricité, notamment dans les hôpitaux. Malheureusement, jusqu'à cette heure-ci, l'aide additionnelle déployée par le Comité international de la Croix-Rouge n'a pas été acheminé vers Gaza. Nous espérons qu'il va y avoir des pas un peu plus de progrès par rapport aux discussions liées au sujet de l'aide humanitaire. Mais nous appelons à ce que l'approche par rapport à l'aide humanitaire soit durable, mais qu'il est également important que pas seulement l'aide soit acheminé, mais également des staffs additionnels, des ressources humaines additionnelles, afin de supporter les efforts des autorités et des acteurs locaux, notamment dans le secteur de la santé. Nous avons en ce moment, du côté égyptien, de la phare à Arij, 60 tonnes d'aide, principalement des équipements d'aide, des équipements médicales, des médicaments, mais aussi des des bœufs de l'aide qui est supposé être acheminé à la population déplacée, qui manque de tout, tels que des couvertures, des matelas, mais aussi des équipements qui ne sont pas alimentaires. Il y a des centaines de milliers de personnes qui ont quitté le nord de la bande de Gaza, qui se retrouve dans le sud, et notamment à la frontière égyptienne. C'est cela.
"Mais sans rien, sans assistance alimentaire, sans assistance pour accéder à l'eau, ni à la santé."
Invitée : N'ai pas entendu.
Jean-Jacques Bourdin : Je disais qu'il y a des centaines de milliers de personnes qui ont quitté le nord de Gaza et qui se retrouvent dans le sud de la bande de Gaza, à la frontière égyptienne.
Invitée : Effectivement, depuis les notifications d'éviction qui étaient délivrées par les autorités israéliennes, des centaines de milliers de personnes et des familles ont été forcées de quitter leur domicile, de quitter, non pas seulement le domicile, mais tout ce qu'ils avaient et qui sont en ce moment présents dans la partie sud de Gaza, mais sans rien, sans assistance alimentaire, sans assistance pour accéder à l'eau, ni à la santé. Donc aujourd'hui, il est crucial que plus d'aide humanitaire soit délivrée, mais également, c'est important de souligner que l'aide humanitaire n'est pas suffisante. Il est également important qu'il y ait des pauses de violence, ou bien des pauses dans les batailles, exactement, pour que les aides humanitaires soient délivrées, vu que les acteurs humanitaires, dans les circonstances actuelles, ne peuvent pas bouger, ne peuvent pas fonctionner d'une manière normale, vu que nous manquons de garanties sécuritaires. Oui,
Jean-Jacques Bourdin :Imen, vous avez combien d'équipes, combien de personnel sur le terrain et dans le sud de la bande de Gaza et en Égypte, côté égyptien, à la frontière ? Imen ? Imen ? Vous entendez Imen ? Bien, on va rappeler Imen, qui est porte-parole pour le Proche-Orient de la Croix-Rouge internationale, qui est avec nous. Évidemment, ces informations sont toujours essentielles, parce que ça permet de bien comprendre la situation. Maxime Trouleau, dont beaucoup parlaient, évidemment, nous avons récupéré Imen.
Imen, vous êtes avec nous ?
Invitée : Oui, je suis là. Voilà,
Jean-Jacques Bourdin : je vous demandais, vous avez du personnel, bien sûr, dans le sud de la bande ? (...)
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