Retranscription des premières minutes :
- Bonjour politologue et séilliste, on est ravis de vous retrouver également avec nous et on va faire un bilan de cette année avec également Alex Zarmont.
- Bonjour journaliste politique, on vous retrouve sur Youtube, votre chaîne de débat politique s'intitule Les Indécis.
- Et Gilbert Azoulay, directeur général de Newstank Éducation, bonjour.
- Bonjour.
- Journaliste pour l'hémicycle, merci d'être là.
- Donc ce bilan de l'année 2025, j'avais envie de commencer avec une question très simple, un mot pour qualifier cette année.
- Peut-être vous Frédéric qui avez eu le nez collé sur l'actualité.
- Je vais vous donner deux mots.
- D'abord le mot éclipse, parce qu'on a vécu toute cette année une éclipse du politique avec les Français qui avaient le sentiment qu'il ne se passait rien à l'échelle nationale, que rien n'avançait, que les dossiers n'étaient pas traités, que la promesse du politique d'améliorer la situation des Français, de changer la vie n'existait pas.
- Et le deuxième mot, et je dis ça en présence de mon ami Brice Socol, c'est le mot maire.
- Les maires, puisqu'on arrive dans une période électorale et plus que jamais les maires sont les derniers piliers de la République.
- Ça aurait pu être votre mot pour 2026.
- J'ai mis les deux parce que déjà ça a commencé dès 2025, cette forte pression sur les maires.
- Cette forte pression sur les maires. Brice Socol, vous, votre mot pour définir ? Moi j'ai deux mots, j'ai d'abord le mot défiance, défiance d'une majorité de Français à l'égard du pouvoir et du pouvoir national.
- Suite à la dissolution notamment de 2024, raté.
- Et puis le mot, j'allais dire transition, on est dans un monde en pleine transition, le monde des transitions.
- On le voit sur le plan géopolitique, on le voit sur le plan économique, on le voit sur le plan commercial, on le voit sur le plan du pouvoir d'achat.
- Enfin, on le voit sur le plan industriel.
- La France, l'Europe et le monde sont en train de changer. On rentre dans une nouvelle époque.
- Oui, donc défiance, transition.
- Moi je suis beaucoup plus avec le pocahéritic.
- Moi j'aurais dit...
- Chaos.
- Chaos, chaos, chaos, vous n'êtes plus politiquement correct.
- Chaos, chaos politique quand même.
- Alors peut-être Alex, Darmon ? Moi j'allais dire confrontation.
- Pour moi ça a été l'année de la confrontation permanente, que ça soit en termes politiques, vous l'avez dit, sur les scandales, les procès même.
- Il y a quand même eu des procès politiques considérables et confrontation dans l'hémicycle.
- Je crois qu'on n'a jamais eu autant d'affrontements et de violences, je trouve, dans les propos.
- Confrontation aussi en termes internationaux, sur essayer d'avoir des négociations, d'être l'un face à l'autre.
- Ukraine, Russie, Israël et bien évidemment le Hamas.
- Et puis aussi confrontation émotionnelle, puisque vous avez eu en permanence des affrontements sur ce qui était bien ou mal de penser ou pas de penser.
- Donc pour moi cette année, ça a été 2025, l'année de la confrontation permanente et ça a été très fatigant.
- Oui, très fatigant. Une année fatigante, vous Gilbert Azoulay.
- C'est un anus horribilis pour avoir une vision pas royale.
- Mais le mot qui m'est venu tout de suite quand je l'ai proposé à ma femme, je le propose quand même, c'était asphyxie.
- Asphyxie dans la décision, asphyxie dans les investissements, asphyxie dans les anticipations, asphyxie dans les discussions.
- On manque d'air, c'est-à-dire qu'on est tous en situation d'être un peu pressés, oppressés, parce qu'il n'y a rien qui se passe en fait.
- Et c'est ça qui est un peu stressant aujourd'hui.
- Moi, j'aimerais qu'il se passe quelque chose et on attend quelque chose.
- Et cette attente nous stresse et nous oppresse.
- D'où le mot asphyxie.
- Oui, alors asphyxie, défiance, confrontation, ce n'est pas des mots très positifs.
- Comme on dit dans mon métier, le champ évocatoire est particulièrement anxiogène.
- On espère que pour 2026, ça sera un petit peu mieux.
- Mais effectivement, c'est ce que vivent les Français quand on les rencontre.
- Pas seulement dans des sondages qui ne sont qu'une perception du réel, mais dans les enquêtes qualitatives.
- Moi, j'ai fait beaucoup de terrain dans le cadre de Salon des maires.
- C'est vrai qu'on sent moins une colère des...
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