Retranscription des premières minutes :
- Sur la fin de la politique du chèque, comme l'a annoncé M. Farandou, le gouvernement veut renier sur la prime de Noël, en particulier pour ceux qui n'ont pas d'enfants.
- Qu'en pensez-vous ? 0,826, 300, 300.
- De l'alcool à la buvette de l'Assemblée nationale, est-ce que c'est normal ? Fini, pas fini ? Je pense que vous avez beaucoup de choses à dire.
- J'ai discuté récemment avec certains députés, évidemment je ne dirai aucun nom, qui me disent que d'autres sont des habitués de la buvette de l'Assemblée nationale et qui passent beaucoup de temps à boire.
- Moi j'ai passé 14 ans, je suis un peu alcoolique mais pas trop.
- Non, on en parlera.
- On va en parler.
- C'est quand même incroyable.
- On va en parler.
- Arrêtons de tout lâcher chaque fois.
- Voilà, et puis en fait je voulais commencer avec ce phénomène en tête des ventes de livres.
- Il y a Astérix, 500 000 exemplaires vendus, mais face à Astérix, face au village gaulois, vous avez le puits du fou, c'est-à-dire que vous avez en tête des ventes Philippe Devilliers, Jordan Bardella, Éric Zemmour et Gilles Willis.
- William Golnadel.
- Tous sont édités chez Fayard, tous sont plutôt classés à droite, on va dire.
- Et je trouve que c'est intéressant, à une époque en plus où les livres ne se vendent pas, où les libraires vous disent qu'ils ont un mal fou en ce moment, que leur chiffre d'affaires est en chute libre, vous avez des livres qui sont précommandés avant même qu'ils ne paraissent, c'était le cas du livre de Philippe Devilliers.
- Et je trouve que c'est très intéressant par rapport à ce qu'on peut entendre dans les médias, ce qu'on peut entendre.
- Alors, ici ou là, il y a un phénomène très net qui représente peut-être ces 35% d'électeurs du Rassemblement National.
- Je vous vois vouloir répondre.
- Oui, parce que je pense que c'est même plus.
- Quand vous additionnez Jordan Bardella entre 35 et 37, quand vous rajoutez Zemmour, quand vous rajoutez une partie de la droite, la droite Rotaillot, vous êtes à 45-47, c'est un vrai combat.
- En fait, je vais être clair, nous avons, nous, Renaissance, une part de responsabilité.
- Je vous rappelle qu'en 2012, il y avait 6 députés RN, en 2017, il y en avait 17.
- Ils sont 123, plus l'UDR.
- La Renaissance, c'est une responsabilité, mais LFI est une grosse responsabilité.
- Vous savez, moi, j'aime bien les choses précises.
- Dans ma circonscription au deuxième tour, 60 000 votants, 10%.
- 10% de gens qui ont mis nul.
- Des gens de gauche et des gens de droite sociale qui m'ont dit on ne veut pas choisir entre le RN et LFI.
- Donc, ça veut dire quelque chose, Valérie.
- Je ne sais pas si la France se droitise.
- Je pense que la France est en colère, surtout.
- À la fois en colère.
- C'est un déprécient.
- C'est-à-dire, vous nous emmerdez, on n'a pas essayé le RN.
- Et à la fois, ils n'ont pas forcément envie de franchir le Rubicon.
- Oui, enfin, vous avez quand même...
- Enfin, ils vont dépenser 20 euros en moyenne pour acheter ces livres-là.
- Mais parce qu'on leur parle de leur quotidien et des vrais sujets.
- Si vous voulez, je ne suis soutien et proche politiquement d'aucun de ces auteurs.
- Je tiens à le préciser.
- Mais ils parlent aux Français des choses qui les concernent.
- Alors qu'on a parfois, à gauche ou au centre, des élites, excusez-moi d'utiliser le terme, mais déconnectées totalement.
- Totalement, totalement perchées.
- Moi, j'entends les débats à gauche.
- Regardez l'histoire de la buvette, on y reviendra.
- Mais franchement, vous croyez que ça intéresse un seul Français de savoir si les députés boivent du vin ? Et cette gauche moralisatrice, avec des concepts complètement hors-sujet, personne n'a envie de lire leur bouquin, je vais vous dire.
- Parce qu'ils ne savent même pas comment vit un Français aujourd'hui.
- Et ça vaut aussi pour une partie du centre.
- On le voit dans les débats dans l'Assemblée.
- Enfin, je veux dire, il y a une déconnexion totale de certains politiques avec la vraie vie, notamment dans des villes plus éloignées de Paris.
- Et donc, ces personnes achètent ces livres parce...
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