Retranscription des premières minutes :
- L'invité du jour, journaliste à Femme Actuelle, Béatrice Laurent.
- Merci d'être avec nous pour parler de cette interview à découvrir dans Femme Actuelle qui paraît demain.
- Interview et grand dossier sur la fertilité des Françaises avec un sondage que vous publiez qui est absolument sidérant.
- Sondage CSA, la grande majorité des Français estiment que les chances de tomber enceinte diminuent à 40 ans.
- Alors que c'est beaucoup plus tôt.
- Alors que c'est à 35 ans en effet. La fertilité commence à baisser à 30 ans et à 35 ans elle chute véritablement.
- Là il y a 68% en effet des Français, tous âges confondus, hommes et femmes, qui pensent que l'âge est de 40 ans, cet âge pivot.
- Parce qu'on a tous l'image de la ménopause.
- Voilà.
- Moi c'est ce que je pense.
- Ça peut plus tard la ménopause.
- Moi je pense qu'une femme, tant qu'elle n'a pas la ménopause, elle peut avoir des enjeux.
- C'est ça en fait le réflexe.
- Et puis on est dans un monde en fait où on est jeune de plus en plus longtemps.
- Et à 40 ans finalement, on n'a pas commencé à travailler ou à avoir un emploi stable pour certaines depuis si longtemps que ça.
- Et on fait du sport et on n'a pas de ride, etc.
- Donc il y a cette espèce de mythe de la jeunesse éternelle qui sur le plan ovocitaire en revanche ne fonctionne pas.
- Ça ne fonctionne pas et ça chute drastiquement.
- À partir de 35 ans, la femme ne produit plus d'ovules.
- Elle en produit mais beaucoup moins.
- Et les chances de tomber enceinte sont beaucoup plus limitées.
- Oui, alors je n'ai plus les chiffres en tête.
- Mais en gros, je crois que c'est...
- Ça doit être...
- Quand on a par exemple...
- En tout cas, ce que disent les spécialistes, c'est que...
- Quand on n'arrive pas à avoir d'enfants à partir de 35 ans, au bout de... Normalement, on dit...
- Les gens commencent à s'inquiéter quand au bout d'un an, ils n'arrivent pas à avoir d'enfants.
- Là, les spécialistes disent à 35 ans, c'est vraiment au bout de 6 mois qu'il faut tout de suite aller consulter.
- Alors il y a une anomalie française qui est que la loi autorise la conservation des ovocytes, le prélèvement des ovocytes.
- Sauf qu'aujourd'hui, les centres, c'est ce que vous me disiez en début d'émission, sont surchargés.
- Et qu'il faut attendre plusieurs mois, voire années, avant de pouvoir le faire.
- Et que la Sécurité sociale paye pour que les femmes aillent faire prélever leurs ovocytes en Espagne.
- Pour bénéficier, non, celle-ci, c'est pour qu'elles bénéficient d'un don d'ovocytes.
- D'accord, oui, il y a plusieurs sujets, effectivement. Il ne faut pas tout mélanger.
- Donc là, on parle du prélèvement d'ovocytes.
- Et la ministre vous dit qu'elle veut qu'on puisse avoir un centre à moins d'une heure de chez soi.
- Voilà. Alors, on s'en réjouit.
- Oui, on y croit.
- Alors, ça va être vraisemblablement un peu compliqué.
- Il y a une centaine de centres qui pratiquent aujourd'hui, entre les FIV et l'assistance médicale à la procréation.
- Il y a une centaine de centres.
- Et il y a seulement 40 centres, à peu près, qui font de l'autoconservation ovocitaire.
- L'idée, c'est effectivement de faire en sorte de...
- Que le maximum de ces centres qui font déjà de l'assistance médicale à la procréation, et donc des FIV, puissent pratiquer cette autoconservation ovocitaire.
- Une centaine sur le territoire, ça commence à être pas mal, finalement.
- Oui, oui, c'est...
- Donc, bon, ça ira déjà mieux.
- Et puis, les femmes qui font conserver leurs ovocytes sont généralement des urbaines.
- Oui.
- Donc, en tout cas, peut-être qu'à une heure, en effet, des villes moyennes et des villes plus importantes, on pourra espérer qu'un centre pourra ouvrir.
- Ça, on pourra ouvrir.
- Il y a un auditeur qui me dit, au lieu de s'attaquer aux moyens de conserver, est-ce que ce n'est pas mieux de trouver les causes de cette baisse ? La baisse, elle est physiologique.
- Ah non, elle est multifactorielle.
- Elle est multifactorielle, mais elle est physiologique aussi.
- Non, mais alors, je vais rebondir sur la question.
- Est-ce qu'il y a 15 ans, la fertilité...
- Est-ce...
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