Retranscription des premières minutes :
- « Au Pays, au Toulouse, au Toulouse ! » Il fallait bien du Nougaro pour célébrer cette victoire du Stade Toulousain au bout du bout de la prolongation 39 à 33.
- Et évidemment, il fallait bien Daniel Herrero, la voix du rugby sur Sud Radio, pour nous raconter comment ça s'est passé.
- Daniel, bonjour ! Jean-Marie, bonjour ! Avec le Sud Radio, bonjour ! On est toujours ravis de vous retrouver. On est avec Jules Boscarini en studio de Sud Radio.
- On est aussi avec Françoise, tiens, au 0826-300-300 depuis Montaigues. Bonjour Françoise ! Bonjour, bonjour à tout le monde ! On est très content de vous entendre. Françoise, c'est vous qui aviez gagné cette place à la finale au Stade de France grâce à Sud Radio.
- Et vous aviez pu y venir. Vous l'avez vécu comment, Françoise, ce match ? Écoutez, c'était une opportunité fabuleuse. Je l'ai vécu de façon merveilleuse.
- Une ancêtre formidable, ce Stade de France. Une soirée magnifique. Deux très belles équipes.
- Et vous le savez, puisque je suis supportrice du Stade Toulousain, la joie ultime à la fin, il y a eu le suspense.
- Il y a eu... C'était majestueux. Cette équipe de Toulouse nous donne...
- Il y a eu des frissons chaque fois. C'était une soirée merveilleuse.
- Oui, j'imagine.
- On va mettre le chapeau à cette équipe de Borreau.
- Parce que pour faire de grandes choses, et même parfois de mauvaises, il faut être deux.
- Donc, c'était magnifique.
- Écoutez, en tout cas, on était ravis de vous l'offrir cette place pour cette finale exceptionnelle.
- Probablement la plus belle depuis...
- Plusieurs décennies, Daniel Herreiro. Vous avez vécu le même match, je crois.
- Oui, en fin de tout au moins, j'ai vécu le match avec cette...
- Cette intensité, cette presque jovialité, cette appétence à venir à la grande fête du demi-français.
- Logique, celle qui était le fruit d'une belle ou d'une grande saison, de ces deux grandes équipes qui se trouvent au bout, après des turbulences diverses, mais quand même avec une grande constance au très haut niveau.
- Et puis, l'événement, il était à la fois fête du Grand Rémi de France, fête des amateurs à l'évidence, fête de...
- D'une joie d'être dans l'univers sportif avec...
- Avec, je dirais...
- Avec plaisir.
- Il y avait un environnement qui était quand même extrêmement gratifiant.
- Et puis après, on a eu le match.
- Les deux équipes étaient...
- On n'était pas absolument certain qu'elles soient, pardon, à leur meilleur niveau.
- Les Toulousains semblaient un petit peu moités, mais quand même avaient tous les attributs de la très grande personne, de la très grande équipe.
- Les Bordelais...
- Arrivaient en fin de saison avec de la maîtrise, de l'élégance, de la pugnacité, de la constance.
- Et puis, évidemment, une très, très grosse ambition.
- Et ça donnait lieu à un match de très haute qualité.
- Il a eu tous les attributs.
- Il lui a manqué un petit ou deux petits trucs pour la légende absolue, tu vois.
- Oui, pour la légende absolue, j'imagine que c'était aussi ce qui a manqué.
- C'était tous les meilleurs joueurs des deux équipes, en bonne santé et sur le terrain.
- Jules Boscarini ? Oui, et puis, justement...
- Daniel, quatrième confrontation entre Toulouse et Bordeaux cette année.
- Les trois premières avaient tourné à l'avantage de l'UBB.
- Qu'est-ce qui a fait la différence pour Toulouse hier ? Sans aucun doute que Toulouse est arrivé avec, je ne sais pas dire, un orgueil, un tantinet entamé ou un peu blessé par la dernière performance qui les avait opposés à l'UBB.
- En demi-finale de la Coupe d'Europe.
- Ils avaient perdu.
- Les Toulousains sont arrivés assez, non pas meurtris, mais non pas non plus vengeurs, mais avec la dose d'orgueil maximale, tu vois.
- Et ils étaient en place.
- Je pense qu'en termes de stratégie, ils ont un peu limité l'ambition historique, la qualité fondamentale qui est la leur de la créativité, de l'enthousiasme à la construction, du tout-terrain au fait...
- à la construction du jeu, à la variété, tu vois.
- Ils ont un peu limité ça et ils se sont concentrés de façon assez maîtrisée sur le grand combat.
- C'est pas son essence base, mais ils s'y sont concentrés, ils s'y...
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