Retranscription des premières minutes :
- Avec vous Jules Boscherini, c'est fait donc Paris, couronné roi d'Europe, un premier sacre européen amplement mérité après le triomphe total face à l'intermédiaire 5-0.
- Et oui Laurent, c'est comme un symbole, c'est 14 ans jour pour jour après l'arrivée des investisseurs Qatari que le PSG décroche le Graal dans une finale à sens unique.
- C'est ce qu'on peut regretter, Paris a su oublier ses démons passés afin d'écrire la plus belle page de son histoire.
- Et on accueille Ilyes Peters, correspondant du PSG, pour 90 minutes afin de débriefer le triomphe des Parisiens.
- Bonjour Ilyes.
- Bonjour, bonjour à tous.
- Alors vous avez eu le privilège de vivre cette finale depuis Munich.
- Tout d'abord, racontez-nous un petit peu l'ambiance au stade hier, comment est-ce que c'était ? Oui absolument, hier j'ai eu la chance d'être à Munich pour la finale de la Ligue des Champions.
- Alors très honnêtement, pour l'ambiance, je pense que les supporters parisiens ont été au-dessus des intermédiaires.
- C'est ce dès le début du match, même avant le coup d'envoi.
- Beaucoup de chant et de bruit dans la tribune parisienne par rapport à celle des Italiens.
- Donc voilà, la bataille en tribune a clairement été remportée par le peuple rouge et bleu qui a poussé son équipe du début à la fin et même avant le début de rencontre.
- Donc une ambiance exceptionnelle.
- Pendant le match, évidemment, les supporters parisiens se sont encore plus enflammés but après but de leur équipe.
- En fin de match, les Milanais ont commencé à quitter le stade à partir de la 85ème et le cinquième but signé Mayulu.
- Donc voilà, une ambiance incroyable pour une soirée historique.
- Oui, c'est ce qu'on a vu hier soir.
- Dès l'ésime, le PSG avait pris un ascendant sur son adversaire.
- L'ambiance, elle a forcément pesé dans la balance parce qu'on se serait presque cru au Parc des Princes.
- Oui, c'est vrai absolument.
- Honnêtement, ils étaient 18 000, 18 000 les supporters parisiens.
- Autant que les supporters Nerazzurri.
- Mais pourtant, on n'entendait qu'eux dans le stade de l'Allianz Arena.
- Et ceux du début à la fin, je le répète, c'était criant lors de l'annonce des joueurs, par exemple, avant le coup d'envoi ou lors des entrées des deux équipes pour les échauffements.
- C'était uniquement le clan parisien.
- Et moi, j'étais en tribune presse, donc au centre du stade.
- Donc je n'étais pas plus proche de la tribune parisienne que de celle des Milanais.
- Donc c'était vraiment une bataille remportée par les Parisiens.
- Ils peuvent être fiers d'eux parce qu'ils ont grandement contribué à la victoire de leur équipe hier.
- Paris était favori d'ailleurs, mais pourtant, personne ne s'attendait à un scénario tel qu'on a assisté.
- Qu'est-ce qui a fait la différence hier soir ? Je pense que c'était la concentration des Parisiens, leur motivation.
- Ils étaient vraiment dans leur match et ça se ressentait déjà depuis la veille lors des événements d'avant-match, lors des conférences de presse.
- On sentait par rapport à l'Inter un groupe calme, serein, en confiance.
- Il y avait confiance en ces qualités alors que le PSG n'avait jamais remporté de Ligue des Champions et que c'était la deuxième finale seulement de l'histoire du club.
- Par rapport à des Milanais comme Nicolo Barrella ou Lotharo Martinez qui se sont présentés, qui avaient le visage très fermé, très concentré.
- Ils étaient en sourire, à se vanner à l'entraînement, vraiment dans une ambiance assez détendue, si je peux dire.
- Et c'est ça qui a pesé.
- Louis-Henri Quint, c'est souvent.
- Sur le fait que ce genre de match très important comme la finale doit être une motivation, mais surtout pas une obsession.
- Et il a parfaitement géré les émotions, le contrôle de son équipe qui a abordé ce match comme si c'était n'importe quel autre match de la saison.
- Et je pense que c'est ce qui a fait la différence dans la victoire du PSG hier.
- Oui, et puis on a vu aussi l'Inter avant la mi-temps et après le retour des vestiaires tenter le tout pour le tout pour revenir.
- Il y avait 2-0 à ce moment-là.
- Est-ce que le tournant du match, c'est le troisième but de Desiré Doué à la 63e...
Transcription générée par IA