Retranscription des premières minutes :
- On en parle tout de suite avec notre invitée qui nous rejoint. Merci beaucoup, Emmanuelle Cordier.
- Bonjour. Merci de me recevoir. Bonjour.
- Toujours. Écoutez, vous étiez avec nous hier en direct sur Sud Radio, présidente de la Fédération nationale des taxis.
- Vous avez rencontré François Bayrou au ministère des Transports hier, donc le Premier ministre. Quels ont condamné vos échanges ? Ça faisait longtemps que nous n'avons pas été reçus aussi respectueusement. Et ça, j'avoue que c'est quelque chose qui fait chaud au cœur et qui donne envie de croire en une sortie de crise vraiment rapidement et intéressante pour la profession.
- Alors vous demandiez deux choses. Un, recul d'abord de l'assurance maladie sur la nouvelle tarification des transports conventionnés.
- Et d'autre part, l'application de la loi Grand-Guillaume. En gros...
- C'est vire contre les VTC qui font de la maraude électronique, si je résume grossièrement. Est-ce que ça veut dire qu'il vous l'a promis ? Il nous l'a promis, oui, d'une certaine façon, puisque vous savez, les mots ne sont pas forcément ceux-là quand on les demande.
- Mais effectivement, nous avons été en face de personnes très ouvertes et qui étaient prêtes à recommencer le travail que nous avions fait depuis quelques mois, concernant notamment la...
- Les assurances maladie, puisque nous allons reprendre l'intégralité de cette convention cadre qui est apparue au journal officiel ce week-end, le 16 exactement, juste avant notre manifestation. Et nous allons la reprendre point par point, ce qui est une grande avancée quand même pour nous, puisque c'était ces trois-là qui bloquaient. Et puis concernant les plateformes de mise en relation, comme type Uber, voilà, là, par contre, il y a une volonté de faire respecter la loi très très très rapidement. Donc nous demandons à voir.
- Nous sommes conviés pour des réunions de travail en urgence dès mardi matin sur ces deux... Enfin, dès mardi toute la journée, même.
- Faire respecter la loi, je m'y arrête, parce que c'est important. Et beaucoup de ceux qui vous écoutent ont recours souvent à vos collègues, les taxis, mais aussi au VTC. Aujourd'hui, techniquement, quand on ouvre une application de VTC, quelle que soit la marque, ça nous dit...
- Vous pouvez en avoir un dans deux minutes.
- Dans trois minutes, dans cinq minutes. C'est ça que vous contestez. Vous voulez qu'à chaque fois qu'ils ont terminé leur course, ils retournent à leur base, ce qui voudrait dire que sur l'application, on les aurait à 20 minutes, un quart d'heure, une demi-heure. Est-ce que ça...
- Les deux. Oui ? C'est les deux. Ce sont les deux, en fait, puisque les textes de loi sont clairs concernant les VTC. Ils doivent retourner à leur base à la fin de leur course.
- Et ils n'ont pas le droit de prendre des courses à la volée, ce qu'on appelle à la volée, ou en maraude électronique, ce qui est complètement réservé.
- Donc est-ce que ça veut dire que le gouvernement vous a dit qu'il était disposé à ce que ça se passe comme ça ? C'est-à-dire à ce que lorsqu'on ouvrira dans quelques mois, j'imagine, notre application de telle ou telle marque, il y aura marqué non pas deux minutes, trois minutes pour le prochain VTC, mais un quart d'heure, une demi-heure. Est-ce qu'ils sont prêts à ce que ça se passe ? Oui, oui, tout à fait.
- Ils vous l'ont dit clairement ? C'est l'engagement qu'on a eu. Le respect de la loi, notamment cette problématique de la réservation préalable, qui n'est pas définie et qui n'est pas, par conséquence, qui n'est pas, comment dire, mise en application, puisqu'elle n'est pas bien définie.
- Vous avez conscience du fait que ça bouleverserait complètement le modèle économique des plateformes, mais aussi des chauffeurs VTC qui travaillent pour Uber, je ne sais quelle autre marque, par exemple ? Évidemment. Mais quand ils sont venus s'implanter et qu'ils n'ont pas respecté les lois, ils ne se sont pas occupés de la dérégularisation de notre profession.
- En toute logique.
- Ça ne leur a pas posé de problème.
- Donc c'est votre tour, ce coup-ci, de remporter le bras de fer. C'est un peu ce que vous nous dites aujourd'hui. Est-ce que ça veut dire...
Transcription générée par IA