Retranscription des premières minutes :
- Allez, à 9h moins 20, on revient sur les incendies à Martigues, dans les Bouches-du-Rhône, avec vous, Didier. Bonjour.
- Bonjour. C'est le radio.
- Merci d'être avec nous. Vous êtes un habitant de Martigues. Alors le feu est désormais contenu et fixé.
- Mais 300 pompiers sont toujours mobilisés sur place. Vous confirmez ? Vous les voyez, les pompiers, ou pas ? Vous vous situez où exactement ? Alors moi, j'ai la chance d'être un petit peu vers l'extérieur de Martigues, côté extérieur. Donc effectivement, je ne le vois pas.
- Mais par rapport à mon travail, moi, je suis conducteur poids-lourd. Et donc je fais du local et je fais des voyages toute la journée.
- Et j'ai vécu quand même une période assez anxiogène. C'est vrai qu'on a vécu quand même quelques jours dans le panache de fumée.
- On espérait que le feu s'arrête. Mais malheureusement, il avait repris hier vers midi. Et du coup, effectivement, c'est pas loin de mon travail.
- Et c'était assez impressionnant de voir tous ces panaches de fumée à portée de vue et pas loin des maisons, des habitations.
- Oui, forcément. Alors il faut rappeler quand même que...
- Du coup, le feu aura ravagé depuis jeudi près de 250 hectares sur les collines de Martigues.
- Quelle est l'ambiance ce matin ? Il y a eu pas mal d'habitants et des voisins qui ont dû être évacués, mais qui ont retrouvé leur maison.
- Quelle est l'ambiance ce matin, aujourd'hui ? Oui, je dirais qu'il y a toujours le contre-coup, là. Mais on espère que le vent se calme.
- Parce que le problème, c'est ça, c'est chaleur. Et c'est le combo chaleur-vent.
- Donc on espère vraiment que le vent s'arrête. Et là, apparemment, ça s'est calmé.
- C'est un excellent travail. Ils ont fait jour et nuit, par alternance. J'ai vu des canadaires tourner en permanence, 5, 6, 7 canadaires, pour aller se ravitailler à l'étang de Berre, justement, pour se rapprovisionner en eau et combattre le feu, quoi.
- Et donc aujourd'hui, bon, voilà, il y a encore le contre-coup. Certaines personnes sont plus ou moins choquées, toujours, dans l'espoir que ça s'arrête.
- Mais apparemment, il y a bon espoir, parce que là, ce matin, c'est nuageux et le vent s'est calmé. Et la température a baissé.
- Oui, c'est ça. Forcément, bien sûr que l'effet du changement climatique s'ajoute. Alors là, les flammes auront touché une dépendance.
- C'est ça. J'ai vu de maisons individuelles et une installation agricole. Dites-moi, Didier, vous êtes habitant de Martigues depuis longtemps ? Depuis 2017. Ouais, quelque chose d'être au 10 ans, le 8 ans.
- C'est pas nouveau, dans la ville, des incendies de cette envergure. Je crois savoir qu'il y en avait... En 2020, c'est ça, qu'il y a eu un gros, gros incendie aussi.
- Oui, oui. Et puis en plus...
- Comment ça s'appelle ? Il n'y a même pas une semaine de ça. Ça a également brûlé vers Marseille, vers le 15e arrondissement. Donc cette année, c'est quand même particulier, parce que les incendies s'en enchaînent. De toute façon, chaque année, on sait qu'on y a droit. Chaque année, on sait qu'il va y avoir des hectares de brûlés, qu'il va y avoir de la pollution, des animaux, sans compter les habitations potentielles. Donc bon, on est habitués. Mais ça change pas le fait qu'il y a toujours cette inquiétude de peut-être une maison ou deux.
- On n'est pas loin aussi des usines. Il y a Total Énergie. Il y a des usines pétrochimiques aussi par là, à la Véra. Donc c'est assez problématique si jamais il y a des incendies qui se propagent dans ces endroits-là.
- Oui, forcément. Vous dites qu'on est habitués, Didier, avec j'imagine peut-être aussi des messages de prévention. Vous avez intériorisé les uns les autres. Vous savez comment réagir ? Oui. Déjà, on sait très bien que quand la ville de Martigues envoie des messages groupés, si jamais il y a des incendies... Donc on reçoit tous ces textos.
- Sur nos téléphones, déjà. Mais pas que Martigues. Il y a aussi Port-de-Bougue, Fosse-sur-Mer, des villes à côté. Donc c'est assez bien organisé. Mais après, bon, nous, on travaille.
- Puis on essaie de faire au jour le...
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