Retranscription des premières minutes :
- Bonne balle de Platini pour Baptiste Sors ! A côté ! Aïe aïe aïe, c'est pas vrai ! Aucune chance ! Mais aucune chance les gars ! On est en train de s'agrider de toutes vos chances ! Le football il a changé.
- Tu viens pas dans ma zone ? Présente ta zone.
- Ici c'est ma zone.
- Trappe le Cirebo sérieusement.
- Trappe.
- Cirebo il est gay.
- Vous avez peur de quoi ? Vous avez peur de qui ? Ouvre les yeux, ouvre les oreilles.
- C'est juste beau.
- C'est juste votre vie.
- Mais c'est sur sub-radio, grand couillon.
- Évidemment.
- Les vraies voix du foot.
- 20h-21h, Philippe David.
- Bienvenue dans les vraies voix du foot.
- Des vraies voix du foot spéciales.
- Alors le plateau est toujours le même mais avec un invité de marque et de luxe qu'on est très heureux d'avoir.
- Comme tous les mardis soirs de 20h à 21h sur sub-radio.
- Eh oui, je suis là, je suis là.
- Guy Carrier, tu m'as bien dit ? Oui, mais c'est pas vrai l'invité.
- Ah bah non, c'est pas toi l'invité.
- En tout cas pas de luxe.
- On va l'inviter, on va le présenter dans la foulée.
- Emmanuel Galasso en pleine forme.
- En pleine forme, je ne suis pas non plus l'invité de luxe.
- Je suis...
- Je confirme.
- On fait monter la pression autour du nom de l'invité du soir.
- Maxime Sena, ça va Maxime ? Oui, mon surnom c'est Jordan.
- Jordan Deluxe.
- Oh, elle est très bonne celle-là.
- Avec plaisir.
- Quentin Fredon, salut Quentin.
- Salut Philippe, salut tout le monde.
- Ça va aussi ? En pleine forme, tout va bien.
- Et notre invité de luxe, c'est Pierre Ferracci, président du Paris Football Club.
- Puisque pour la première fois depuis plus de 30 ans, il va y avoir deux clubs parisiens en Ligue 1.
- Bonsoir Pierre Ferracci.
- Bonsoir, je suis ravi d'être là.
- Bonsoir Pierre.
- On est ravi de vous recevoir.
- Alors le sommaire...
- Le sommaire de l'émission, on va commencer par parler de la Coupe du Monde des clubs.
- Ben oui, on est bien obligés.
- On aurait bien aimé faire l'heure avec vous, vu ce que nous a teasé notre ami Emmanuel et dont il parlera tout à l'heure dans son billet d'humeur et qu'on a tous perçu quand même, plus ou moins.
- On va d'abord parler de vous, si vous êtes d'accord, cher boss.
- Je termine juste l'intro.
- On va commencer par la Coupe du Monde des clubs.
- Ensuite, on va parler en long, en large, en travers du Paris Football Club.
- Et on conclura...
- Avec notre ami Alexandre Corbose pour parler des transferts.
- Ça vous va, Pierre Ferracci ? Très bien.
- Pas des transferts du Paris FC, mais des autres, bien sûr.
- Allez, c'est parti pour les vraies voix du foot.
- Sud Radio, les vraies voix du foot.
- Edi, ton édito est au sujet, bien évidemment, du club de notre invité, le Paris Football Club.
- Ainsi donc, si Maxime, notre réalisateur, pouvait arrêter de faire des jeux de mots à la con...
- Oh, pardon, je me suis trompé.
- Excusez-moi.
- C'était donc possible, dans ce Paris gentrifié jusqu'à la gorge, saturé de trottinettes électriques, de coffee shop à 9 balles et de Qatari en survêtement Dior, il était donc possible qu'un club modeste et digne puisse encore grimper les marches jusqu'à la Ligue 1, à l'ancienne, comme un élève studieux qui rend sa copie, sans tricher, sans passe-droit, sans vendre son âme à un État ou à des fonds de pension de retraités texans qui ne connaissent que deux joueurs, Messi et Penalty.
- Il était donc possible qu'un club monte en Ligue 1 sans klaxon, sans défiler sur les champs, sans que des racailles en scooter s'accachent d'un magasin de sport, sans violence.
- La seule fois où le nom du PFC fut associé au mot violence, c'est parce que des supporters du PSG se fritaient avec des Lyonnais.
- C'est donc possible qu'un club puceau, vous êtes un puceau en Ligue 1, permettez-moi de vous le dire, vienne jouer à Charletti, à 20 mètres du Parc des Princes, dans un stade qui sent, il faut bien le reconnaître, davantage les journées de sport-études que les grandes soirées de Champions...
Transcription générée par IA