Comment construire sa carrière sans réseau de départ ?

Retranscription des premières minutes :

- Sud Radio, 19h-20h, les vraies voies de l'emploi.
- Et les vraies voies de l'emploi ce soir s'emploient justement à construire sa carrière sans réseau de départ.
- Comment c'est possible ? On va en parler.
- Comment s'orienter quand on ignore l'étendue des métiers possibles et qu'on n'a aucun réseau ? Chaque année, des jeunes cherchent en tout cas leur voie sans appui, sans carnet d'adresse.
- Avec mes invités, nous explorerons les moyens de réussite.
- Et quand on repart à zéro, comment se créer des opportunités, trouver des repères, bâtir un réseau et transformer les rencontres entre-en-plein ? On va en parler avec nos invités dans un instant. Soyez les bienvenus.
- Émilie Corchia est avec nous. Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Vous êtes fondatrice de la plateforme de rencontres professionnelle My Job Glasses.
- Merci d'être avec nous.
- Filippo Mozzi est avec nous, ambassadeur métier sur la plateforme et responsable marketing Italie et Grèce pour Vacheron Constantin qui est le groupe Richemont.
- Merci d'avoir accepté notre invitation. Bonsoir.
- Et Jean-Claude Delgène que vous connaissez bien, président fondateur de Technologia et auteur du livre « Faire face aux risques psychosociaux, guides pratiques pour comprendre, prévenir et agir » aux éditions Erol.
- Bonsoir, merci d'être avec nous. Jean-Claude Delgène.
- Merci, c'est ça.
- Et difficulté de s'orienter, Émilie Corchia, d'abord, d'où vient cet engagement finalement sur cette égalité des chances ? En fait, on se rend compte que trop souvent, on fait des choix par défaut.
- Ça dépend trop encore de qui sont nos parents.
- Ça dépend de nos études, où on vit sur le territoire, si on est un homme ou une femme.
- Et en 2025, moi, ça me paraît incroyable.
- Et donc, du coup, on a eu l'idée de vouloir changer ça, de donner les mêmes chances à tout le monde finalement de trouver sa voie et d'être épanoui dans son travail.
- Et on a eu cette idée de créer une plateforme qui réunit aujourd'hui 82 000 professionnels de tous les métiers, tous les secteurs d'activité, qu'on peut aller gratuitement, avec qui on peut échanger, poser des questions, comprendre la réalité d'un métier pour pouvoir se projeter.
- Et c'est vrai que quand on est jeune, quand on a 15 ans, 18 ans, on nous demande déjà de faire des choix.
- Et en même temps, sur quoi ? Sur quelle base ? Et donc, du coup, l'idée est venue comme ça.
- Alors, un utilisateur, Philippe Maudzi, qui est avec nous.
- Bonsoir, merci. Quel a été votre point de départ, vous, sur ce réseau ? Est-ce que vous avez une anecdote ? Est-ce que vous étiez perdu avant de trouver enfin cette plateforme ? Oui, tout à fait. J'étais forcément perdu, comme la majorité des étudiants, je pense, en France, mais même étant italien.
- Pendant mon parcours d'études d'échange entre l'Italie et la France, en fait, j'ai eu la chance et l'opportunité de découvrir la plateforme.
- J'ai eu la chance de découvrir MyJobGlassis suite à une session d'intervention dans mon école chez Neoma à Reims, sur le campus de Reims, qui m'a tout à fait ouvert les portes vers mon futur et ma carrière professionnelle actuelle.
- Donc, j'étais tout de suite séduit par le concept de pouvoir échanger avec des professionnels de mon secteur d'activité ou même de découvrir d'autres secteurs d'activité. Et je pense que c'est la véritable richesse de cette plateforme.
- Mais vous aviez une idée en tête ? Vous étiez complètement perdu, comme le sont la majorité aujourd'hui ? J'avais à peu près une idée en tête que j'aimais faire du marketing, mais après, je ne savais pas trop comment approcher le marketing, le secteur en général.
- Jean-Claude Elgen, est-ce que finalement, le manque de réseau est un facteur de stress, de résignation, de se dire « j'y arriverai jamais, finalement » ? Ah oui, c'est une très belle initiative qui est prise parce qu'on constate, dans notre pays comme dans d'autres pays, que l'ascenseur social est en panne.
- C'est-à-dire que si vous n'avez pas la chance d'avoir un capital social important, de connaître des bonnes personnes, même si vous travaillez beaucoup, que vous faites preuve d'une abdégation, d'une opiniâtreté, c'est très con.
- La route est longue.
- Et c'est même...

Transcription générée par IA