Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, la France dans tous ses états, les perles du jour. » « Ce sont de drôles de types qui vivent de leurs plumes ou qui ne vivent pas, c'est selon la saison. Ce sont de drôles de types qui traversent... » « De prestigieux prix littéraires ont été remis hier et au-delà des récipiendaires, un nom a été évoqué, Péricot, celui de Boilem Sansal. » « On se souvient, les prix sont là aussi pour suivre l'actualité. On se souvient, en 1975, le prix Nobel de la paix avait été accordé à Andriy Sakharov, qui était le savant dissident russe qui n'avait pas pu sortir d'ailleurs de l'Union soviétique pour récupérer son prix. Il a été libéré par la suite. » « Mais c'était la première fois qu'un prix aussi prestigieux, j'allais dire, mettait un peu ses pieds dans les enjeux politiques et saluait le courage de ce scientifique qui se battait pour la liberté dans ce pays totalitaire. » « Bien sûr, on va célébrer le 16 novembre, célébrer, c'est pas le terme, même pas commémorer, on va compter un an, un an d'emprisonnement de notre compatriote Boilem Sansal dans les geôles d'Alger. Et bien entendu, le prix Goncourt, bon, il ne pouvait pas lui décerner puisque Boilem Sansal n'a pas écrit un livre qui aurait pu justifier le prix Goncourt. Mais enfin, les académiciens Goncourt lui ont rendu hommage d'une façon solidaire, courageuse, en mettant leur engagement littéraire au service de la société. » « Au service de la cause, de la libération de Boilem Sansal que nous attendons tous avec impatience. Par contre, le prix Renaudot, le prix poche Renaudot lui a été décerné pour ses ouvrages. Et nous espérons que ça sera un signe de plus qui interpelle le gouvernement algérien. Là, ce sont les intellectuels, ce sont les écrivains, ce sont les auteurs. C'est une démarche culturelle, c'est pas une démarche militante, c'est pas une démarche politicienne. » « Les deux prisonniers français en Iran qui sont aujourd'hui à l'ambassade de France et on attend leur rapatriement par la France si le gouvernement iranien veut bien les laisser sortir du pays. Donc comme quoi les mobilisations ont des résultats. Il faut jamais renoncer, il faut toujours se battre. Il faut toujours, j'allais dire, persévérer, persister avec de la pugnacité. On vous dit ça sert à rien si, ça sert toujours à quelque chose. Et les régimes totalitaires n'aiment pas qu'on parle d'eux, n'aiment pas qu'on le mende le doigt. Donc voilà, le prix Renaudot, le concours qui se mobilise.
- Nous espérons que ça contribuera à une libération rapide et heureuse de ce héros qui est devenu Boilem Sansal, qui représente aujourd'hui l'honneur, l'honneur de la France, l'honneur du monde libre et qui témoigne qu'aujourd'hui en 2025, dans ce monde, on a encore des actes de barbarie qui sont indignes. Indignes, je parle aux hommes politiques et gouvernants qui disent « il ne faut pas, il ne faut pas se détenir sur le feu, il faut y aller doucement ».
- Ben écoutez, non. À un moment donné, il faut dire les choses telles qu'elles sont.
- Et avoir le courage d'acheminer ses opinions.
- Et parce que nous sommes attachés à la liberté et à la libération de Boilem Sansal, lundi 17 novembre, nous consacrerons l'émission, l'intégralité de l'émission à Boilem Sansal.
- Une spéciale, Boilem Sansal, avec des personnalités qui viendront témoigner de leur engagement et de l'impatience que nous avons à voir cette situation trouver une solution honorable.
- Après le rapport alarmiste de la Cour des comptes sur la sécurité du Louvre et sur l'urgence de rénover le musée, on apprend dans les pages de libération l'ampleur, non plus des moyens, mais du retard en matière de sécurité.
- Alors oui. Alors d'abord la symbolique, le mot de passe Louvre. Alors c'est peut-être très intelligent.
- Je disais tout à l'heure en présentant le sommaire de cette émission qu'on aurait pu passer au Mojoconde.
- On espère seulement que le mot de passe d'entrée à l'Elysée n'est pas Élysée.
- Et surtout plus grave que le mot de passe d'entrée et d'accès, je ne sais pas en quoi ça consiste, de la Banque de France, n'est...
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