Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
- « Tiens bon la vague et tiens bon le vent, Israël, un petit anneau, si Dieu veut que je croie de grand, nous irons jusqu'à San Francisco. » Oui, là, il n'était pas question d'aller jusqu'à San Francisco, Hugo Frey était question d'aller à Gaza, et ça n'a pas été possible.
- Bon, on savait de toute façon que soit on va en flottie, mais en flottie très armée, et c'est la guerre, là on y va comme ça, et on se fait arraisonner par les autorités israéliennes qui font l'embargo sur Gaza, en tout cas du point de vue de la mer.
- Alors ce qui est intéressant quand même, c'est qu'au moment même, si vous voulez, où effectivement, et heureusement, 1200 camions d'aide humanitaire sont entrés en Gaza depuis...
- Depuis Israël, au cours des deux dernières semaines, et près de 11 millions de repas ont été transférés directement aux civils de Gaza, il y a une nouvelle organisation qui s'est mise en place.
- Alors, bon, il y avait, après tout, c'est légitime de manifester, de manifester de cette façon, de montrer ses convictions, et puis voilà, il y a les conséquences qu'il y a.
- Ce qui est intéressant quand même, ce sont les, comme vous dire, la dramatisation, pour ne pas parler de communication, mais évidemment, la communication est devenue l'arme, l'arme suprême des batailles aujourd'hui, puisque tout se passe dans l'image.
- Alors voilà, Arima Hassan a envoyé des tweets très, très inquiétants.
- « Si notre bateau est intercepté, arrêté, je ne veux rien savoir.
- Tout le monde dans la rue.
- C'est la nuit, tous les dangers pour nous », écrit-elle.
- Sur ce thread, je vais décrire toutes les heures un petit mot pour signaler que nous avons encore du réseau.
- Dès lors que vous n'aurez plus de nouvelles, c'est que Internet a été...
- coupé et qu'Israël s'apprête à nous attaquer.
- « Ils sont là », dit-il dans un dernier tweet.
- Et puis, c'était plein des drones qu'il a survolé.
- Enfin, heureusement, pas d'effusion de sang, pas de blessures, pas de pertes.
- Mais on dit, voilà, il y a eu des manifestations qui disent maintenant libérer, et presque on dirait libérer les otages.
- C'est intéressant, parce que quand on parle d'otages, il faut savoir de quoi on parle.
- Quand même, un tout petit peu.
- Et surtout, et surtout, ce qui s'est passé, c'est que voilà, on a dit, il faut libérer.
- Et d'ailleurs, Manon Aubry, il y a deux jours, sur BFM TV, déjà disait, mais j'espère qu'on va faire ce qu'il faut faire.
- Écoutez Manon Aubry.
- Ce matin, moi, j'interpelle la présidente du Parlement européen avec qui j'ai eu des échanges, hier, Roberta Metzola, pour lui demander d'agir, pour demander la libération de Rima Assad.
- Et de l'ensemble de l'équipage.
- Voilà, libération de Rima Assad, demander la libération, hier, dans les manifestations, Place de la République, Jean-Luc Mélenchon et beaucoup d'autres, demandaient absolument, elle est députée, elle est députée européenne, elle a l'immunité parlementaire, il faut la libérer.
- Mais, mais, mais, mais quand même, il faut rappeler, quel que soit le parti que nous avons dans cette histoire, que le gouvernement israélien, enfin les Israéliens, ont demandé à expulser, ils veulent expulser tous les gens qui, voilà, qui étaient là.
- L'idée, c'était, comme Greta Thunberg qui est rentrée, comme le médecin français qui était là, qui est rentrée en avion, et qui est rentrée en France, et Greta en Suède.
- Simplement, Rima Assad, à l'heure où nous parlons, ne veut pas rentrer, je ne sais pas si elle veut juger, je ne sais pas si elle veut rester.
- En tout cas, elle veut, elle ne veut pas rentrer.
- Il faut bien comprendre, contrairement à Boilem Sansal ou d'autres, qui voudraient bien rentrer, par exemple, en France, pour ne parler que de Boilem Sansal, Rima Assad a, aujourd'hui, à l'heure où nous parlons, ne veut pas rentrer, peut-être qu'elle veut, justement, soit un procès, soit témoigner, soit continuer son action d'une manière ou d'une autre.
- Mais il faut quand même qu'il y ait un tout petit peu de bon sens et de lucidité dans cette histoire.
- Il...
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