Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov dans tous ses états.
- Tu as volé mon enfant, versé le sang de mon sang, aucun dieu ne m'apaisera, j'aurai ta peau, tu périras.
- Il s'appelait Benoît, il s'appelait Benoît, il se serait fait voler sa casquette quelques jours avant le drame.
- Quel drame ? Eh bien, le jeune homme avait réussi à trouver son voleur qui lui aurait fixé un rendez-vous dans une rue de Dax, oui, s'il s'agit de Dax, la ville de Dax dans les Landes, et le voleur lui a fixé un rendez-vous et quand il est arrivé, Benoît, sur le rendez-vous, le suspect, déjà connu des services de police, a sorti un couteau et a scellé cinq coups à Benoît en pleine poitrine.
- Voilà, il est mort, il est mort Benoît, il est mort donc, il avait 18 ans, et son père a parlé, a parlé au moment de, justement, d'un moment de rendre un hommage, un dernier hommage à Benoît devant 600 personnes.
- Et voici, c'est un discours que l'on entend assez...
- C'est peu, voyez, c'est pas un discours de « Vous n'aurez pas ma haine », c'est pas un discours de « Imagine » de John Lennon, c'est pas de petites bougies, c'est pas des petites fleurs, c'est pas des marches blanches et puis s'en vont, écoutez le père de Benoît.
- « Je dis ce que je pense, de toute façon. Je l'ai toujours fait comme ça dans ma vie. Et j'assume. Le tuer et l'enterrer dans un champ comme un animal sauvage, ce n'est pas un discours de « Vous n'aurez pas ma haine », c'est pas de petites bougies, c'est pas des marches blanches et puis s'en vont, écoutez le père de Benoît.
- Car il ne vaut pas, il ne vaut rien ce type-là. C'est un lâche. Comme je disais à Benoît, quand on échange, indifférent, on le fait avec les mains nues, comme un homme.
- C'est ça les hommes courageux. Et Benoît était courageux. Les types qui se battent avec un couteau, une arme à feu, une arme blanche, pour moi, sont des lâches.
- Ils ne valent rien. Ils sont de moins que rien. Ils ne devraient même pas naître. On aurait stérilisé leur mère, ces gens-là.
- Et s'ils venaient en vie, on devrait les tuer sur le champ. Pourtant, je ne m'appelle pas la haine du tout.
- Ce n'est pas du tout mon état d'esprit, au contraire. J'espère juste de croiser ces complices ou de les meurtrier. Parce que j'ai leur tête, j'ai leur photo.
- Si j'ai le malheur de les croiser, croyez-moi, je vais leur faire la misère. La misère, je vais leur faire. Donc en France, on a que les refugiés. Ils sont hébergés, nourris et appris que les enfants. Voilà. Donc c'est la France d'aujourd'hui. J'espère qu'elle changera un jour. Parce que ça ne peut plus durer, ça. Il faut que ça s'arrête. Voilà.
- Aujourd'hui, elle va avoir 18 ans et se réjouissait de fêter ses 18 ans aujourd'hui avec ses copains. Elle a fallu qu'une racaille de merde vienne lui enlever la vie.
- Voilà. Voilà. Écoutez, un père, un père qui parle. On se rappelle de Patrick Jardin. Après le Bataclan, sa fille était morte dans la fusillade, dans le massacre du Bataclan.
- Voilà. Oui. Alors on dit, oui, oui, ah là là, ils sont violents. Mais non, mais non, ils devraient comprendre, accepter. Ça ne le fera pas revenir.
- Ça ne la fera pas revenir. Eh ben non. Eh ben non. Il y a des personnes, vous savez. Il faut le dire. Et juste, je voudrais ajouter ceci.
- Vous savez que ce matin, hier, un collégien a blessé gravement une surveillante au couteau. Les élèves ont été confinés. Cette surveillante, eh bien, elle est morte.
- Elle est morte, là, il y a une heure. Voilà. Massacrée, encore une fois, à coups de couteau. Parce que les gendarmes étaient venus aux avoirs du collège pour fouiller.
- Eh bien, voilà. Elle est morte. Elle avait 31 ans, cette surveillante. Et je rappellerai simplement ce qu'a dit, dans une interview, le président de la République, Emmanuel Macron.
- Il l'a dit à Aujourd'hui en France. Certains préfèrent, pendant ce temps-là, brainwasher, donc brainwasher,...
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