Retranscription des premières minutes :
- Un lundi de Pentecôte, Jean-François Aquili, Emmanuel Macron a lancé un appel à la remobilisation sur l'écologie, on l'a entendu.
- Se moquer du climat, oublier le climat est une énorme erreur, a-t-il dit hier.
- Le président participe à l'ouverture aujourd'hui à Nice de la conférence des Nations Unies sur l'océan, les mers et les océans.
- Il a fait part hier de sa colère contre le tricotage des ZFE dans une interview accordée à la PQR.
- Et les DPE. Mais moi, je dois dire que je ne comprends pas pourquoi tout à coup les DPE, on a mis ça à la poubelle, c'était formidable.
- Même s'il y a eu des abus, même s'il y a eu des fraudes.
- C'est surtout le coût du dispositif quand on recherche 40 milliards d'euros tout de suite.
- Oui, évidemment. Les ZFE, je ne suis plus mitigé.
- Bon, enfin, le bilan climat est menacé.
- Alors Jean-Jacques, c'est comme si la fin du mois avait gagné.
- Il a gagné contre la fin du monde.
- Vous savez, l'expression qui met en opposition les deux concepts.
- Je ne suis pas content, a dit Emmanuel Macron.
- Je vous lis ce qu'il a expliqué à la presse quotidienne régionale.
- Donc, il a tensé en fait ses amis, sa propre majorité.
- Qu'est-ce qu'il dit ? Je ne veux pas que ni le gouvernement ni le Parlement ne cèdent aux facilités du mouvement.
- Et il peste contre ceux qui voudraient faire oublier le combat pour le climat et préfèrent, attention, brénoicher, c'est-à-dire laver les cerveaux.
- En quelque sorte, sur l'invasion du pays et les derniers faits divers.
- Il reproche en fait au gouvernement, à ses amis politiques, de passer leur temps à commenter les faits divers et ne pas s'occuper du climat.
- Ça, c'est vrai qu'on commente beaucoup les faits divers en France.
- Voilà ce que dit Emmanuel Macron.
- Alors, qu'est-ce qu'il reproche ? Que le gouvernement vienne suspendre provisoirement ma prise Rénov'.
- Que la droite partenaire du Socle commun a fait supprimer les zones à faible émission dans les grandes villes.
- Marche arrière sur le zéro artificialisation net des sols.
- Retour à titre dérogatoire sur certaines cultures.
- On parle d'agriculture, des pesticides néonicotinoïdes.
- La prime Rénov', il faut dire que c'est une connerie de l'avoir supprimée cette prime.
- Oui, c'est suspendu.
- Éric Lombard l'a dit hier.
- Emmanuel Macron l'a engueulé à distance.
- Mais il dit non, on continue de suspendre.
- Personne n'écoute d'ailleurs.
- C'est la marche arrière alors ? Son irreculade, vous savez, il avait dit entre les deux tours de 2022, son deuxième mandat sera écologique.
- Ou ne sera pas.
- Pour l'instant, c'est raté.
- Ah oui, c'est raté.
- Le pari est perdu pour le moment, même s'il reste encore deux ans.
- Ses amis de droite sont les seuls responsables ? En fait, ils ne font que répondre aux angoisses des Français étranglés par la crise.
- On est toujours sur la même histoire.
- Ça date des Gilets jaunes, cette histoire.
- Certaines mesures coûtent trop cher.
- C'est une question d'argent.
- Emmanuel Macron accuse les uns et les autres de détricoter ces réformes d'accord.
- Mais ce sont ces 40 milliards qu'il faut trouver.
- François Bayrou, lui, il mène sa barque tranquillement.
- Il n'entend pas ce que dit le président.
- Le chef de l'État, finalement, regardez, Jean-Jacques, il a aussi sa part.
- Il n'avait pas fermé le robinet du quoi qu'il en coûte avant sa réélection.
- Du coup, résultat des courses, nous avons découvert que nous étions très en retard en matière de finances publiques.
- Il avait fait volte-face aussi sur le nucléaire.
- Je ferme Fessenheim, mais finalement, j'opte pour le taux nucléaire.
- Et maintenant, il a changé totalement de direction.
- Le climat, ça demande.
- Le climat, ça demande de la clarté, de la constance, de la pédagogie.
- Oui, le gouvernement est donc sur le fil entre menaces climatiques et menaces populaires.
- Je le rappelle.
- Les gilets jaunes, Jean-Jacques, ça part d'une contestation sur les prix des carburants.
- La révolution climat.
- Fin du mois, fin du monde.
- On en est toujours là.
- On est toujours là.
- L'écologie, vous savez, elle concerne tout le monde.
- Il faudrait que la planète entière s'aligne sur les mêmes standards.
- Ce qui n'est pas le cas.
- Il faudrait...
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