Retranscription des premières minutes :
- Françoise de Bois, bonjour Françoise.
- Comment ça va ? Ça va mon cher, ma chère Françoise.
- Dites-moi Françoise, voilà un sondage qui fait des remous.
- Un sondage IFOP, 10 000 Français interrogés.
- Interrogés sur quoi ? Sur un second tour présidentiel.
- On est à deux ans maintenant, presque jour pour jour.
- Deux ans de la présidentielle, deux ans, et deux noms jaillissent de ce sondage.
- Oui, Edouard Philippe et Jordan Bardella.
- Oui, et d'abord Jean-Jacques, c'est très important le sondage en lui-même.
- Parce que c'est un panel de 10 000 Français.
- Habituellement, vous savez, on sonde au quotidien sur un panel de 1000 personnes.
- Donc on peut supposer que les résultats sont plus solides, plus fondés.
- Ensuite, ce sondage a un financeur particulier, Pierre-Edouard Sterrin.
- Le milliardaire controversé, classé à l'extrême droite-droite, qui veut peser dans la séquence politique qui s'ouvre et qui nous conduit à la présidentielle.
- On a bien compris que Pierre-Edouard Sterrin va se mêler d'un peu.
- Après tout, des médias, là en l'occurrence de sondage, de l'opinion et de réseaux sociaux.
- Alors que dit ce sondage ? S'il devait résumer, eh bien oublier tous les candidats possibles et putatifs.
- C'est Edouard Philippe qui emporterait le morceau en 2027.
- L'ancien Premier ministre est qualifié à tous les coups.
- Et battrait Marine Le Pen 52-48 en finale par exemple.
- Mais, mais, mais, mais, seul Jordan Bardella ferait jeu égal avec lui 50-50 dans une hypothèse de second tour.
- Je continue avant de faire les commentaires.
- Sur les données brutes, parce que c'est plus important.
- Quoi que fasse la gauche, de toute façon, elle devrait vivre son 4ème 21 avril.
- Que ce soit Raphaël Glucksmann, François Ruffin ou Jean-Luc Mélenchon, malgré l'union des Verts, du PS, de Place Publique, du Parti Communiste derrière Glucksmann, eh bien la gauche s'auto-détruirait avec un Jean-Luc Mélenchon qui capterait 10 à 13% des suffrages.
- Que nous dit enfin ce sondage ? Dans les grandes lignes, bien sûr.
- Laurent Wauquiez ferait un petit 3%.
- Face à Bruno Retailleau qui ferait un petit 8%.
- Et qui, dans un cas de figure assez exceptionnel, c'est-à-dire un alignement complet des planètes, pourrait, pourrait accéder au second tour.
- Sinon, c'est rideau pour les Républicains.
- Quant à Gabriel Attal, eh bien, il peut oublier ses chères études.
- Il serait battu à tout coup.
- À tout coup, par Édouard Philippe.
- Alors, je voudrais vous annoncer un événement sur l'antenne de Sud Radio.
- Et c'est important parce qu'il s'exprime extrêmement peu.
- Le 20...
- Le 20 mai, je recevrai Édouard Philippe qui nous a réservé une grosse exclusivité.
- Le 20 mai, ne ratez rien, vous serez sur Sud Radio.
- Et Édouard Philippe sera mon invité pour une émission spéciale.
- Bien.
- Alors, il y a un mais dans votre sondage.
- Oui, il y en a plusieurs d'ailleurs.
- D'abord, je trouve complètement fou qu'on puisse sonder toutes les équations possibles que vous voulez et imaginables avec des hérésies.
- Je prends par exemple la gauche.
- Pensez-vous vraiment que Raphaël Glucksmann puisse être désigné candidat du PS ou même candidat unique de la gauche hors Mélenchon dans une primaire fermée ? Non, évidemment.
- Les trois quarts du Parti Socialiste n'en veulent pas.
- Pas plus que les Verts ou les communistes.
- Pourquoi le tester, lui, et pas François Hollande qui est au-dessus de lui, d'ailleurs, dans les sondages d'opinion ? Ou Olivier Faure ou Marine Tondelier ? Non, on teste Glucksmann alors que c'est une hypothèse à 95% improbable.
- Pourquoi tester la gauche morcelée et François Ruffin avec Glucksmann ? Comme si l'un et l'autre étaient assez fous, tout comme les Verts ou le PC.
- Pour présenter, se présenter, faire un score de témoignage.
- En clair, la gauche morcelée hors Mélenchon, ça n'existe pas.
- Alors, pourquoi la sonder ? À droite, qu'est-ce que je vois ? Dominique de Villepin qui apparaît.
- Mais enfin, est-ce qu'il a fait état de présidentielle ? Il prend 2%.
- Ça dit beaucoup de choses, quand même.
- Et que Jordan Bardella ferait mieux que Marine Le Pen.
- Ça, c'est le grand...
- Dites-moi, dans ce sondage, Marine Le Pen est invisibilisée.
- Alors, elle est invisibilisée.
- Alors là, je suis assez surpris, quand même.
- Je suis assez surpris.
- C'est-à-dire que, si j'ai bien...
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