Retranscription des premières minutes du podcast :
- Maintenant, vers Arlette Chabot. Bonjour, Arlette. Alors Michel Barnier, très présent. Très présent, Michel Barnier, qui...
- Effectivement, je me mets à sa place. On lui avait dit que le déficit serait de 4, un peu plus de 4% fin...
- 5. Allez, 5. Ouais. Allez, 5. Et il découvre qu'on va être à 6,2 ou 6,3 la fin de l'année. Mais je me mets à sa place.
- Alors déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale, émission de télévision hier. Michel Barnier, découvrant ce cataclysme, annonce ses premières décisions pour essayer de limiter ce déficit budgétaire. Alors quand on écoute Michel Barnier, on parle d'abord de son style.
- C'est indispensable, parce qu'au fond, on découvre une personnalité, un personnage que les plus jeunes... Je regarde à ma gauche.
- Je regarde pas Jean-Jacques, mais à ma gauche, ne pouvaient pas connaître ou avaient perdu de vue depuis longtemps.
- C'est pas la dure.
- Voilà. Alors il ressemble à un petit côté baladur. Il y a du sang-froid, il y a du flègme, il y a de l'humour quand il faut.
- Si vous l'écoutez très attentivement, c'est pas la peine d'espérer une punchline. Il n'y en a pas. Ses communicants sont tranquilles sur le sujet.
- Pour lui, punchline égale esbrouf. Il condamne. Il est plutôt, vous l'avez dit, un adepte d'une méthode qu'il martèle.
- C'est le dialogue, le respect, l'écoute. Il est aussi un adepte de la vérité, vous l'avez dit. Il veut dire la vérité aux Français, parce qu'il a rappelé hier soir qu'il préfère être impopulaire qu'irresponsable. Et moi, j'ai l'impression que cette vérité, eh bien il la découvre pas tout à fait comme nous.
- Mais en tout cas, il nous la délivre morceau par morceau. Et elle est effectivement de plus en plus difficile à entendre.
- Bien sûr, vous parlez encore une fois de ce déficit qui pourrait atteindre 7% en 2025 si rien n'était fait. Il annonce un budget dur.
- C'est lui qui le qualifie de dur. Ça, on avait compris avec l'annonce des soins.
- 60 milliards à trouver pour effectivement freiner la chute. Pour la première fois, il a aussi évoqué hier un risque de crise financière.
- La France ressemblant à l'Italie, si elle ne bouge pas, si elle ne fait rien. Alors dans ces conditions, les plus riches, espèrent-ils, n'ont pas d'autre chose à faire que d'accepter effectivement la surtaxe, comme pour les entreprises aussi qui gagnent le plus.
- Oui, 300 entreprises, a-t-il dit hier. Voilà, 300 entreprises sur le taxe qui existe depuis Fillon-Sarkezy.
- Oui, ça, c'est Nicolas Sarkozy et François Fillon qui avaient mis en place cette surtaxe.
- Exactement. Elle n'a jamais été supprimée, comme toutes les staques, ce temps horaire.
- Même famille politique que Michel Barnier, d'ailleurs. C'est étonnant.
- Oui, absolument. Donc ça veut dire que la droite a déjà augmenté, quand il le fallait, les impôts. Voilà. La seule difficulté pour lui, le problème à venir, c'est bien sûr le report de l'alignement des retraites sur l'inflation.
- Alors tout le monde se pose...
Transcription générée par IA