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"La dure cohabitation d'Emmanuel Macron"


"La dure cohabitation d'Emmanuel Macron" : écoutez l'édito politique de Françoise Degois

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Bonjour François, il a du pain sur la planche, il c'est Michel Barnier évidemment, cet après-midi exercice de funambule, de funambule pour le Premier Ministre ? Jean-Jacques c'est même de la conduite sur verglas, d'ailleurs Michel Barnier ne sollicitera pas le vote de confiance, il n'est pas le premier à ne pas le solliciter, Elisabeth Borne pareil, Gabriel Attal également.
- Alors imaginez là, vous avez l'hémicycle, vous êtes Michel Barnier, vous êtes à la tribune, à sa gauche qu'est-ce qu'il voit ? Il voit la gauche, grosse masse, 193 députés et qu'il ne lui fera aucun cadeau la gauche.
- Et pourquoi lui en ferait-elle d'ailleurs ? Rien dans ce qui se décide ne peut correspondre à une quelconque politique sociale, les hausses d'impôts qu'on nous annonce, auxquelles Michel Barnier prépare les Français, en parlant de situations gravissimes des comptes publics, les déclarations de Bruno Retailleau sur l'immigration ou l'état de droit, la suppression de la...
- Allez revenir sur l'état de droit.
- Oui, avec moi aussi, avec grand plaisir, l'AME dans les tuyaux et la gauche bien sûr défendra une motion de censure qui ne sera pas votée évidemment.
- A l'extrême droite, tac, il se tourne, ah, qu'est-ce qu'il y a ? Marine Le Pen, d'elle et d'elle seule dépend la durée de vie de ce gouvernement, il faudra donc lui donner des gages cet après-midi.
- Et d'ailleurs, vous savez très bien, vous connaissez la musique Jean-Jacques, toutes les caméras vont faire ce qu'on appelle des plans de coupe et des zooms sur les visages pour capter les réactions du groupe du Rassemblement National, notamment celle de Marine Le Pen.
- Elle est contente, pas contente, elle sourit, elle sourit pas, si on nous avait dit un jour qu'on vivrait ça, ben franchement on l'aurait pas cru.
- Et puis face à lui, il y a ce qu'on appelle le bloc central.
- Ce bloc...
- Ça veut tout dire et rien dire.
- Merci Jean-Jacques Bourdin, celui qu'il faut convaincre, alors là, c'est là qu'arrive le verglas, il faut le convaincre sans perdre les Républicains et le RN.
- Il faut lui donner des gages, ce bloc, vous le savez, est traversé par le doute et pas seulement l'aile gauche.
- Hier, la présidente de l'Assemblée, Yael Prompivé, a fait part de son malaise, justement, parlons-en, face aux déclarations de Bruxelles.
- Bruno Retailleau sur l'étroit de droit, qui ne serait pas intangible.
- Cette phrase, Jean-Jacques, elle est terrible.
- Remise en cause de l'état de droit.
- Et attention, attention, et d'ailleurs c'est un vrai débat, ce qu'a dit Bruno Retailleau n'a pas été...
- Cette remise en cause de l'état de droit, ça n'a pas été remarqué vraiment.
- Or, il y en a un qui l'a remarqué, c'est Emmanuel Macron.
- Oui, alors, Emmanuel Macron l'a remarqué, pourquoi est-ce qu'on dit attention ? Parce que Trump aurait pu la prononcer cette phrase, Bolsonaro aurait pu la prononcer cette phrase.
- Ravier Milleis.
- Milleis.
- En Argentine, le libertaire libéral...
- Victor Orban.
- Orban, bien sûr, ça veut dire qu'on peut toucher...

Transcription générée par IA

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