Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bonjour Jean-François. Bonjour Jean-Jacques.
- Bon, Jean-François, vous venez d'entendre ce qu'a dit Olivier Falorni. C'est important, hein ? Oui, durée de vie limitée, c'est ce que vous dites.
- Oui, durée de vie limitée pour ce gouvernement. Durée de vie limitée. Je parlais de dissonance.
- Il y a eu la dissonance, effectivement, entre Bruno Retailleau et Didier Migaud, qui est garde des Sceaux.
- Mais il y a aussi Michel Barnier, qui a dû recadrer son nouveau ministre de l'Économie, Antoine Armand.
- Je sais ce que vous allez me dire ce matin, Jean-Jacques Bourdin. Il aurait dû réagir plus durement, c'est ça ? C'est-à-dire que quand Michel Barnier avait fixé des règles dès lundi, et tout à coup, l'un de ses ministres, finalement...
- Prend des libertés. ... viole les règles. Viole les règles. Qu'est-ce qu'on fait si on est un vrai patron ? On vire celui qui a violé les règles.
- Vous dites qu'il fallait le virer. Alors ça part de France Inter, hier matin. Il faut le rappeler.
- Antoine Armand, qui dit au fond qu'on va la faire courte, le Rassemblement national ne fait pas partie de l'arc républicain.
- Ce ministre qui est un... C'est plus qu'un novice.
- C'est un amateur, puisqu'au fond, il n'a pas entendu les réquisitions, le mot d'ordre du Premier ministre Michel Barnier, qu'il y a une majorité qui va de M. Retailleau à M. Migaud. C'est quand même très large sur le spectre.
- C'est ce que disait Olivier Falorni ce matin sur Sud Radio. Ça va être dur à gérer, tout ça.
- Ça veut dire qu'Antoine Armand s'assoit sur les 11 millions lorsqu'il dit le RN... Oui.
- Est-ce que le RN fait partie de l'arc républicain, Olivier Falorni ? Alors moi, je considère que les députés du Rassemblement national, en leur légitimité... D'ailleurs, j'étais pour qu'ils aient des responsabilités à l'Assemblée nationale, ça aurait simplifié le fonctionnement de l'Assemblée nationale. Après, ils n'étaient pas dans le Front républicain.
- Moi, j'ai milité pour que le Rassemblement national n'ait pas le pouvoir. Donc dans l'arc républicain, voilà, ils se présentent aux élus.
- Non mais c'est-à-dire qu'il y a des questions. Comment est-il de les recevoir ? Ah mais oui. Moi, je pense que ce sont des élus. Ce sont des élus qui doivent être respectés.
- 142 députés RN et alliés, s'ils ne sont pas dans l'arc républicain, c'est la révolution dans ce pays. Il y a quelque chose qui cloche. Qu'est-ce que dit Michel Barigny ? Il parle de cohésion, de fraternité, de culture, du compromis. Et son ministre poids lourd de l'économie, M. Armand, au fond, fait mine de s'asseoir sur ce mot d'ordre qui est au fond le fondement du fonctionnement de ce gouvernement.
- Armand ne voulait pas les recevoir. C'est cela, le début du problème. C'est une erreur.
- Oui, c'est une erreur. Donc Marine Le Pen fait savoir son désaccord.
- Elle souhaite que la philosophie du Premier ministre, eh bien, soit respectée.
- Michel Barigny, il souffle dans les bronches de son ministre de...
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