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"Premier Conseil des ministres : l’étrange photo de famille"


"Premier Conseil des ministres : l’étrange photo de famille" : écoutez l'édito politique de Françoise Degois

Retranscription des premières minutes du podcast :

- C'était lumineux. Merci. Oui, j'adore. C'est très joli. Je connais bien, mais j'ai encore appris beaucoup de choses.
- Oui, oui. Moi aussi, le raisonnement, c'est vrai. Les explications qui sont utiles pour comprendre. Toujours essayer de comprendre avant de juger.
- Essayer de comprendre. Françoise Degoy est avec nous. Ça va, Françoise ? Ça va très bien.
- Essayons de comprendre. Parlons de politique franco-française, avec le Premier conseil des ministres réuni hier autour d'Emmanuel Macron.
- Mais derrière la photo de famille, que voit-on ? Qu'avez-vous vu derrière la photo ? Ah ! Mon cher ami, j'ai vu le chef de famille, le pater familias, Michel Barnier. Là, ça rigole pas. On est modeste, on est sérieux, on ne fait pas de com', on agit.
- C'est ce qu'il a dit hier à ses ministres. L'inverse de Gabriel Attal, au moins pour la com'. Quant à la modestie, vous voyez, Jean-Jacques, on attendra un peu, hier, parce que j'ai pas vu forcément un défilé de modeste et d'humble. On ne sait pas ce que valent ses recommandations, notamment sur la com', et combien de temps ça tiendra. Et puis, il y a le fils aîné ! Le fils aîné de la famille, c'est qui ? Bruno Retailleau.
- Là, ça rigole pas. Rétablir l'ordre, rétablir l'ordre, rétablir l'ordre. Il a redit trois fois, au cas où on n'aurait pas compris.
- Mais bon, on ne s'en étonne pas non plus. Imaginez que le premier flic de France, successeur de Clémenceau, arrive en disant « laxisme, laxisme, laxisme ».
- Évidemment, c'est la posture habituelle de tous les ministres.
- Mais je vais être un peu moqueuse, parce que, souvenons-nous, je prends la gauche, je le prends à droite.
- Je mets une tarte à tout le monde. Manuel Valls et ses coups de menton, vous voyez ? Ou même Nicolas Sarkozy.
- Et là, on trouve quand même que...
- Le Karcher.
- Ben oui, Bruno Retailleau, il fait un peu bluette à côté de Nicolas Sarkozy, qui voulait tout nettoyer au Karcher, vous vous en souvenez ? C'était sur la dalle d'Argenteuil. Vous vous souvenez ? Et vous avez vu surtout le résultat qu'on sait.
- C'est ce que je veux dire, c'est que je moque un peu, bien sûr, Bruno Retailleau.
- Mais il y a loin toujours de la coupe aux lèvres, quand on arrive, place Beauvau.
- Et puis, il y a la pièce rapportée de la famille.
- Didier Migaud, un socialiste d'il y a 15 ans, un socialiste vraiment délayé, vous voyez ? Mais qui est brandi comme un trophée.
- Délavé, vous voulez dire ? Délavé, plus que délavé, vous voyez ? Et puis, on le met bien derrière le camp socialiste.
- Il dit, c'est pas nous.
- Mais j'ai noté hier une petite crispation des gens entre le ministre de la Justice et Bruno Retailleau, qui veut rétablir, vous le savez, des peines de courte d'emprisonnement comme aux Pays-Bas.
- Réponse un peu sèche de Didier Migaud sur le 20h de France de hier.
- Il doit savoir que...

Transcription générée par IA

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