Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili. » « Et votre invité politique ce matin, Jean-François Aquili, c'est Rachida Dati, la ministre de la Culture, maire du 7e arrondissement de Paris et candidate à l'élection municipale à Paris, évidemment, l'année prochaine. » « Bonjour Rachida Dati. » « Bonjour. » « Et bienvenue. Alors nous allons évoquer ce sondage, le nôtre, qui vous place en tête pour les municipales à Paris.
- Mais tout d'abord, Chine, la plateforme chinoise qui ouvre ses portes cet après-midi au BHV dans la capitale, malgré le scandale de vente en ligne de ces poupées épouvantables.
- Si vous aviez été la maire de Paris, est-ce que vous vous y seriez opposée ? » « D'abord, le sujet de Chine, qu'est-ce qu'il met en lumière ? Il met deux choses en lumière.
- D'abord, il met en lumière le problème de ces plateformes et de ces sites qui ne sont ni contrôlés ni régulés.
- Et on découvre ces ventes de ce... » « De ces poupées sexuelles à l'effigie d'enfants et de mineurs. Et donc, c'est de la pure pédopornographie.
- Et c'est le problème de ces sites qui ne sont pas contrôlés et évidemment pas régulés.
- Et tous ces commerces en ligne se développent de plus en plus, au dépend de quoi ? Au dépend du commerce physique.
- Et les seuls commerces qui sont contrôlés et qui connaissent des contraintes, ce sont les commerces physiques.
- Et à Paris en particulier, où on leur a compliqué la vie. On leur a compliqué la vie, ils sont de plus en plus contrôlés.
- Ils sont de plus en plus taxés, verbalisés. Problème de livraison, problème d'accès, y compris pour les piétons.
- C'est pas une question que de voiture, parce que certains, ils voient un aspect binaire en disant « Oui, on veut remettre de la voiture ».
- C'est pas le sujet. C'est que c'est très compliqué de pouvoir accéder à ces commerces physiques et pour eux, de pouvoir se livrer.
- Et donc, aujourd'hui, quand je vois les élus parisiens, l'équipe municipale, aller manifester devant le BHV, il faut aussi traiter les causes. Quelles sont les causes ? C'est d'abord d'aider le commerce physique à Paris, notamment le commerce de proximité. Quand vous êtes maire de Paris, c'est effectivement de pouvoir aider ces commerces physiques.
- Et justement, aider ces commerces physiques, notamment pour que leur activité soit rentable.
- Mais à force de leur mettre des contraintes, y compris en termes de mobilité, évidemment, ces commerces meurent.
- Et ça profite à qui ? Ces sites en ligne et ces plateformes. Et donc, aujourd'hui, il s'agit de résoudre, d'alléger ces contraintes, d'être aux côtés de ces commerçants et ces commerces de proximité, pour pouvoir se développer, justement, aux dépens de ces plateformes qui ne sont ni contrôlées ni régulées.
- Vous avez vu, il y a un communiqué d'Anne Hidalgo, hier, qui dit que la capitale de la création de Paris ne sera jamais la vitrine de l'ultra fast fashion.
- Elle condamne la vente de poupées, évidemment. Et elle dit que la direction du BHV fait le choix désastreux de transformer le lieu en blématique, en tant que de la surconsommation. Vous partagez son point de vue, celui d'Anne Hidalgo ? Rappelez-moi un truc. Elle est maire de Paris. Donc, peut-être qu'elle devrait s'interroger pourquoi, aujourd'hui, il y a de la vente en ligne aux dépens des commerces physiques.
- À force de mettre des contraintes, de ne pas gérer cet espace public qui est devenu un chaos, à force de ne pas être aux côtés de ces commerçants de proximité, et notamment ces commerçants qui sont rue de Rivoli, qui ferment les uns après les autres. C'est une réalité.
- Est-ce que vous l'avez déjà vue auprès d'un partenaire ? Ou auprès d'un parisien ? Ou auprès d'un commerçant ? Moi, je les rencontre tous les jours.
- C'est la faute d'Hidalgo ? Je dis qu'aujourd'hui, quand les commerces physiques ferment, c'est toujours au profit de ce type de plateforme et de ce type de sites qui sont à l'étranger, qui ne sont pas régulés et contrôlés. Ça, c'est une réalité. Et donc, moi, je dis que quand on est maire, on agit. Et on...
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