Avec Benjamin Haddad, député Renaissance de Paris et porte parole des Députés Renaissance à l'Assemblée Nationale

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Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :

"Que dites-vous aux aiguilleurs du rail qui menacent à leur tour de faire grève le week-end prochain à la SNCF ?"

Patrick Roger : Bonjour à tous, bonjour Benjamin Haddad, vous êtes l'un des porte-paroles des députés renaissances à l'Assemblée nationale, l'actualité alors ce matin entre la grève à la SNCF, la pression des agriculteurs, les attaques de Macron et du gouvernement contre le RN, le temps des économies, il faut se serrer la ceinture, a dit Bruno Le Maire hier soir, et puis il y a aussi les questions internationales puisque vous êtes l'un des spécialistes de la majorité sur ces dossiers internationaux, vous étiez d'ailleurs à Munich où il y avait la conférence sur la sécurité européenne, on va en parler bien sûr parce que 2024 apparaît comme l'année de tous les dangers à l'international. Juste avant ça, que dites-vous aux aiguilleurs du rail qui menacent à leur tour de faire grève le week-end prochain à la SNCF, Benjamin Haddad ?

Benjamin Haddad : Écoutez, j'espère qu'on aura un moment de responsabilité et je crois que ces grèves empoisonnent la vie des Français, évidemment c'est un droit constitutionnel mais le bonheur des Français, les vacances des Français ne doivent pas devenir la variable d'ajustement. Vous savez, on a cette négociation, le gouvernement a demandé à la négociation d'aboutir à la SNCF, mais encore une fois, moi je comprends l'exaspération et le ras-le-bol des Français qui partent en vacances, qui ont le droit de partir en vacances et qui de plus en plus souvent voient ces grèves ou ces menaces de grève qui empoisonnent les départs.

"Un outil permanent de négociation et de rapport de force où le bonheur des Français."

Patrick Roger : Alors un appel à la responsabilité, donc les syndicalistes, les grévistes sont irresponsables ? C'est ce que vous venez de dire, non ?

Benjamin Haddad : Historiquement, le droit de grève, il est là pour conquérir des nouveaux droits mais il ne doit pas devenir un outil permanent de négociation et de rapport de force où le bonheur des Français, leur droit à partir en vacances devient la variable d'ajustement et donc on entend le le ras-le-bol, on entend l'exaspération et cette exaspération elle est légitime.

Patrick Roger : Il y a une proposition de loi des Républicains pour rencarder le droit de grève. Est-ce que la majorité serait prête à le voter ?

Benjamin Haddad : Il y aura un débat à l'Assemblée nationale sur le sujet. (...)

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