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Par avec Arnaud Robinet

Avec Arnaud Robinet, maire Horizons de Reims et président de la FHF


Arnaud Robinet, maire Horizons de Reims et président de la FHF, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités

Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.

En partenariat avec Verisure.

Jean-Jacques Bourdin avec Arnaud Robinet

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :

"Gabriel Attal, le visage du succès, j'ai sa jeunesse, à vos yeux, c'est un atout ou pas ?"

Jean-Jacques Bourdin :  Bonjour, bonjour à toutes et à tous, c'est un plaisir de vous retrouver tous les matins, les Français veulent savoir, parlons vrai ce matin avec Arnaud Robinet, maire de Reims, président de la fédération hospitalière de France, membre d'Horizon, proche d'Edouard Philippe. Arnaud Robinet, bonjour.

Arnaud Robinet : Bonjour Jean-Jacques Bourdin.

Jean-Jacques Bourdin : Nous avons un nouveau premier ministre, Gabriel Attal, le visage du succès, j'ai sa jeunesse, à vos yeux, c'est un atout ou pas ?

Arnaud Robinet : Moi je salue la nomination de Gabriel Attal, c'est un homme politique qui aime la politique, qui aime les Français, qui fait ce qu'il dit, en tout cas son passage, même si certains le considèrent éphémère au ministère de l'éducation, a montré sa volonté d'agir, de transformer les choses, maintenant ça fait à peine 24h qu'il est nommé, donc laissons-lui le temps, on verra. Puis sur le sujet de la jeunesse, il y a un moment, moi je préfère qu'on parle d'une jeunesse française, et être dans notre situation, surtout qu'être dans la situation des Etats-Unis où on va avoir un combat d'octogénaire, une géronto-démocratie aux Etats-Unis. Ici soyons fiers d'avoir une jeunesse qui prend les commandes du pays.

Jean-Jacques Bourdin : Le parallèle est en effet intéressant, Arnaud Robinet, populaire, il l'est?

Arnaud Robinet : Il l'est, notamment à droite.

Jean-Jacques Bourdin : Il l'est, mais pourquoi est-il populaire ? N'a-t-il pas pris que des décisions sur des sujets populaires ? Interdiction de l'abaya, harcèlement scolaire, niveau scolaire ? Facile d'être populaire dans ces conditions ?

"On fait le procès Emmanuel Macron de tout faire, d'être omniprésent..."

Arnaud Robinet : Oui mais quand on gouverne, que ce soit au niveau national ou au niveau local, on a deux missions, la première mission c'est s'occuper du quotidien de ses concitoyens, et répondre à leurs attentes, bien évidemment. Le deuxième c'est préparer l'avenir d'un territoire, l'avenir d'un pays pour les 5, 10 ou 15 prochaines années, mais ce qu'a annoncé par Gabriel Attal était attendu par les français depuis longue date, c'est-à-dire que, que ce soit de droite, de gauche, du centre, les citoyens attendaient le retour à l'autorité. Je dirais, la respect de la laïcité, et notamment une école plus forte, plus respectée, il a eu le courage de le faire, tant mieux, de l'engager.

Jean-Jacques Bourdin : De l'engager, Arnaud Robinet, c'est peut-être Emmanuel Macron qui se réarme au passage, et qui revient au fondamentaux de 2017. Je ne sais pas si vous voyez la situation comme cela, mais je pose une autre question qui est essentielle dans ce régime très présidentiel, qui préside, qui dirige cet Emmanuel Macron, quelle marge de manœuvre peut avoir Gabriel Attal, pas plus qu'Elisabeth Borne, pas plus que ses prédécesseurs ?

Arnaud Robinet : On fait le procès Emmanuel Macron de tout faire, d'être omniprésent, mais quand on regarde...

Jean-Jacques Bourdin : Surtout de négliger le parlement, pardon Arnaud Robinet.

Arnaud Robinet : Mais quand on regarde dans le rétroviseur, cette critique est faite à la quasi totalité des présidents de la république, notamment, et ceux de la cinquième. Rappelez-vous Nicolas Sarkozy, avec le terme de collaborateur en parlant de son premier ministre, voilà, le fait c'est que notre régime il est comme ça, on a un régime qui est quasi présidentiel, monarchique, faut le dire, enfin je crois d'ailleurs, j'ai toujours que les français ont eu du mal à accepter d'avoir coupé la tête du roi et notre cinquième république est une république un peu monarchique. Je crois que le parlement aujourd'hui, le vrai sujet du parlement, c'est pas de mépris du parlement, c'est cette majorité relative, et c'est ça qui est la vraie difficulté aujourd'hui pour le prend de la république et pour le gouvernement. D'ailleurs quel qu'il soit, et d'ailleurs je tiens à saluer l'action de Isabelle Borne, qui a été une première ministre de combat et qui n'a pas eu une situation facile en portant de grands textes, migration ou même les retraites. Mais bref, aujourd'hui j'espère que Gabriel Attal va s'affirmer, et je ne doute pas qu'il va le faire, en le rôle du premier ministre et chef du gouvernement, être chef de la majorité, le président doit donner des orientations, des objectifs, et moi je vois plutôt un président, je peux dire la force tranquille, mais un président qui prend un peu plus de hauteur et un peu plus de recul.

Jean-Jacques Bourdin :  Bien, nous verrons, resserrer le gouvernement c'est l'objectif, mais chaque fois c'est l'objectif annoncé, qui n'est pas suivi des faits, bien souvent. Conseil des ministres vendredi, c'est ce que vous savez ? Vous pensez que le gouvernement sera connu avant vendredi ?

"Vous aimeriez être ministre de la Santé ? Le message est passé."

Arnaud Robinet : Alors moi je n'ai pas d'infos précis, je suis pas dans les petits papiers, mais ce que je peux entendre ou lire ou écouter, c'est qu'un gouvernement sera annoncé d'ici la fin de semaine.

Jean-Jacques Bourdin : Votre téléphone sonne quand même, régulièrement.

Arnaud Robinet : Mon téléphone sonne régulièrement, heureusement j'ai beaucoup d'amis, mais je n'ai pas eu d'appel de...

Jean-Jacques Bourdin : Pour l'instant pas d'appel de Gabriel Attal pour être ministre de la Santé.

Arnaud Robinet : Non, non, je n'ai pas eu d'appel.

Jean-Jacques Bourdin : Vous aimeriez ?

Arnaud Robinet : Moi j'ai toujours dit que, vous savez, dans le parcours qui est le mien, qui n'était pas programmé pour la politique, j'ai le bonheur et la chance d'être le maire de Reims. J'ai pu exercer tous les mandats locaux et je ne me suis jamais caché de dire que m'investir pour mon pays, oui, voilà, je ne m'en cache pas bien évidemment.

Jean-Jacques Bourdin : Vous aimeriez être ministre de la Santé ? Le message est passé.

Arnaud Robinet : Non, je n'ai pas dit que je voudrais être ministre de la Santé. (...)

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