Retranscription des premières minutes :
- « Excellent réveil avec Sud Radio, il est 5h. » « C'est radio, parlons vrai. » « Et nous sommes aujourd'hui le jeudi 11 septembre. Le journal de 5h nous est présenté par Laurie Leclerc. Bonjour Laurie. » « Bonjour Benjamin, bonjour à tous. » « Près de 200 000 manifestants mobilisés hier pour la journée d'action. Bloquons tout, certains sont déjà prêts à remettre ça le 18 septembre prochain. Les autres titres de l'actualité, Laurie. » « Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu promet une rupture. Mais comment faire sans frosser ni les oppositions, ni le bloc central ? » « Une enseignante et un élève blessés au couteau dans un lycée d'Antibes. Le suspect était déjà connu de la justice pour apologie de crime. » « Et puis du nouveau, pour vos congés payés, vous pouvez désormais les reporter en cas d'arrêt maladie. » « C'est deux fois plus que les estimations. 197 000 manifestants se sont rassemblés hier en France pour ce mouvement. Bloquons tout. » « 596 rassemblements et 253 blocages. Mobilisation sous tension dans plusieurs villes de France. 540 personnes ont été interpellées, dont 211 à Paris, avec à la clé 415 gardés à vue. » « Dans la capitale, il y a même une façade d'immeubles qui a pris feu. » « À Marseille, où la journée s'est relativement bien passée, on s'interroge. Et maintenant, une date est d'ores et déjà entourée de rouges dans le calendrier syndical, celle du 18 septembre, avec une nouvelle journée d'action. » « On attendra d'autres blocages, Lionel Maillet. On veut croire que ce n'est que le début d'une longue contestation. » « 8 000 manifestants selon la police, 10 fois plus d'après la CGT. Malgré ce grand écart, cette représentante syndicale parle d'une mobilisation marseillaise réussie et se projette déjà plus loin. » « Pour nous, c'est un début de la mobilisation. On appelle tous les travailleurs à se réunir en Assemblée générale, à construire les suites de la grève et surtout à être en grève le 18 septembre, d'ancrer la grève partout où c'est possible. » Sous les pancartes Macron démission, ces petites mains de la santé...
- des aides-soignantes prêtent elles aussi à poursuivre le mouvement.
- « Il y a énormément de jeunes, je ne sais pas si vous avez remarqué. Et ça, moi je trouve que c'est un bon signe. Par rapport aux autres mobilisations, je pense que ça va continuer grâce aux jeunes. » « Parce qu'on ne va pas vous cacher, on a des petits salaires, donc c'est quand même assez difficile, mais on fera des débrayages dans les entreprises et on sera aussi dans la rue. » Malgré la déception de ne pas avoir réussi à paralyser la deuxième ville de France, ces blocons de tout ne veulent pas en rester là.
- « Moi je ne dirais pas que ça n'a pas donné grand-chose et même si ça l'aurait pu. » « Ça n'a pas donné grand-chose, c'est pas grave, ils étaient là. On était là. Malgré qu'eux, on était là. » « Moi personnellement, j'ai peu d'espoir, mais je n'ai pas envie non plus d'être résigné, donc il faut se battre jusqu'au bout. » La préfecture de police met l'accent sur un dispositif très mobile qui a pu empêcher toutes les tentatives de blocage.
- Jean-Luc Mélenchon et la CGT considèrent la mobilisation comme un succès.
- Bruno Retailleau, ministre démissionnaire de l'Intérieur, lui s'est félicité de la mise en échec de celles et ceux qui voulaient bloquer le pays.
- Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu...
- « Il y a eu des ruptures sur la forme et sur le fond. » Hier, lors de la passation de pouvoir entre François Bayrou et Sébastien Lecornu, le nouveau locataire de Matignon a déclaré vouloir un projet de rupture.
- Benjamin Morel, un politologue, maître de conférences en droit public à l'Université Paris II, analyse ses propos.
- « On peut l'analyser à deux degrés. Le premier degré, c'est qu'il y a un pic forcément, qu'il va y avoir un certain nombre de renoncements par rapport à ce que disait François Bayrou.
- Notamment, par exemple, les sujets qui sont des sujets un peu totems.
- On pense...
Transcription générée par IA