Retranscription des premières minutes :
- Et oui, c'est l'heure. On se réveille ensemble sur Sud Radio. Bon réveil, il est 5 heures.
- C'est radio ! Parlons vrai.
- Et le journal nous est présenté donc par Laurie Leclerc. Bonjour. Rebonjour, Laurie.
- Rebonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- 9 mois à Matignon et puis s'en va. François Bayrou n'a pas obtenu hier la confiance des députés.
- Il va présenter ce matin sa démission à Emmanuel Macron. Les autres titres de l'actualité, Laurie.
- La socialiste, RN, macroniste qui, pour succéder à François Bayrou, le chef de l'État a annoncé nommer un nouveau Premier ministre dans les prochains jours.
- D'ici là, demain, le mouvement « Bloquons tout » se prépare avec un appel au boycott qui monte, notamment chez les restaurateurs.
- Ne pas utiliser sa carte bleue. Et puis dans l'actualité également, Frédéric Péchier clame son innocence à la barre.
- Le procès de l'anesthésiste accusé d'empoisonnement dans 12 mortels s'est ouvert hier à Besançon.
- François Bayrou.
- François Bayrou présentera ce matin sa démission à Emmanuel Macron.
- Après 9 mois à Matignon, le Premier ministre a sollicité le vote de confiance des députés, mais ne l'a pas obtenu avec 194 votes pour et 364 contre.
- Le Premier ministre qui, dans son discours devant les députés avant le vote, a tenu à lancer un avertissement aux oppositions.
- Le problème, la menace, le risque pour la France demeurera entier parce que, mesdames et messieurs les députés, le gouvernement, mais vous n'avez pas le pouvoir d'effacer le réel. Le réel demeurera inexorable.
- Les dépenses continueront d'augmenter plus encore. Et le poids de la dette déjà insupportable sera de plus en plus lourd et de plus en plus cher.
- François Bayrou présentera donc sa démission dans la matinée à Emmanuel Macron, qui devrait nommer un Premier ministre dans les tout prochains jours, le troisième depuis la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024.
- Alors qui pour succéder à François Bayrou ? Quel profil ? Quel bord politique pour tenter de sortir de la crise ? Lionel Maillet, ces questions, vous les avez posées dans les rues de Marseille.
- Parmi les plus remontées, il y a ces électeurs du Rassemblement national, partisans du dégagisme.
- Que ça n'aille tous, que tout le gouvernement change, le président, les ministres, tout.
- Le RN n'a jamais été au pouvoir, alors autant en profiter. De toute façon, ils ont tous eu le pouvoir pendant des années et des années, et à chaque fois, on s'enfonçait.
- Ils s'en mettent plein les fouilles et ils font rien pour les Français.
- Donc on a essayé tout le monde. Il faut un peu essayer le RN. Bardella en premier.
- Aide soignante d'une cinquantaine d'années, qu'a-t-il en veut surtout au président ? Ce qu'il faut, c'est que Macron parte. Il attend quoi ? Il se cache dans sa tour d'ivoire ? Faut pas se leurrer. Il est quand même en grande partie responsable de ce qu'il arrive, oui.
- Repartir à zéro, ça ne servirait pas à grand-chose, estime ce retraité.
- La dissolution, c'est pour recommencer comme on a fait déjà la dernière fois avec Bayrou. Ça serait intenable non plus.
- Donc pour l'instant, je pense que la décision de 1927, elle est dans le statu quo.
- Pas beaucoup plus optimiste, Théo, qui a voté socialiste aux législatives.
- Je dirais pas...
- C'est forcément faute de Macron ou demander sa démission, mais disons que des premiers ministres forcément de son bord, ça limite beaucoup le débat.
- Et si la solution était de ne pas mettre un politique à Matignon ? Parce que Bayrou ou Tartampion, ça change rien du tout en tournant rond. Il faut sortir de la politique.
- La société civile, je prends un gars de la Banque de France, le gouverneur, parce qu'il connaît bien les problèmes de la dette, ce qui est le problème majeur aujourd'hui.
- En 8 ans, la France a déjà vu passer 6 premiers ministres.
- Un reportage Sud Radio de Lionel Maillet.
- Comme un avant-goût du mouvement...
- Bloquons tout. Des pots de départ pour François Bayrou ont eu lieu hier dans toute la France.
- De 100 manifestations ont rassemblé 11 000 personnes, selon la police.
- Avant demain, ce mouvement, bloquons tout, 80 000 policiers et gendarmes seront mobilisés.
- Aucune violence...
Transcription générée par IA