Retranscription des premières minutes :
- « Excellent réveil, très bon début de journée avec Sud Radio, c'est le petit matin, bienvenue, il est 5h. » « C'est radio, parlons vrai. » « Et le journal de 5h, c'est avec vous, Laurie Leclerc, bonjour Laurie. » « Bonjour Benjamin, bonjour à tous. » « L'affaire Bétarame, plus de 5h d'audition pour François Bayrou à l'Assemblée Nationale.
- Le Premier ministre maintient sous serment qu'il n'a pas menti.
- Les autres titres de l'actualité, Laurie ? » « Et la Russie se fera sans Vladimir Poutine ni Donald Trump.
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera, lui, bien présent à Istanbul.
- Un phénomène très rare, un impact de foudre dans un zoo.
- Des bouches du Rhône a fait 13 blessés hier, 4 enfants ont été touchés.
- Une touriste de 29 ans est en urgence absolue.
- Et puis étape clé pour l'autoroute A69 entre Toulouse et Castres.
- Le Sénat débat aujourd'hui sur une proposition de loi qui permettrait une éventuelle reprise du chantier 3 mois après son arrêt. » « 5h d'échange tendu.
- François Bayrou a été auditionné hier soir à l'Assemblée Nationale à propos de l'affaire Bétarame. » « La commission d'enquête de l'Assemblée Nationale est chargée de faire la lumière sur les violences physiques et sexuelles dans l'établissement privé catholique du Béarn.
- Le Premier ministre est accusé par des témoins d'avoir eu connaissance de maltraitance dès la fin des années 90.
- François Bayrou, un dément, dénonce une campagne de destruction à son encontre, Clément Barguin. » « Sous serment, François Bayrou se défend et maintient n'avoir bénéficié d'aucune information privilégiée lorsqu'il était ministre de l'Éducation. » « Jamais je n'ai entendu parler de violences graves.
- Et jamais je n'avais entendu parler de violences sexuelles.
- Jamais.
- Et c'est uniquement par la presse, en 1995 et 1997, que j'en ai entendu parler. » Une audition qui s'est déroulée dans une ambiance électrique.
- Le Premier ministre s'en est pris plusieurs fois au co-rapporteur Paul Vannier, issu de la France Insoumise.
- « J'ai été diffamé à perte de semaine, à multiplication de tweets, par vous, M. Vannier, et un certain nombre de membres de la Commission, qui prétendaient le contraire de la vérité, que je serais intervenu dans cette affaire au bénéfice de la protection de pédocs criminels.
- C'est indigne. » François Bayrou, offensif, défend son honneur et remet en cause l'objectivité de la Commission.
- La présidente socialiste, Fatia Kéloua Hachy, le recadre alors.
- « Je n'ai pas eu le sentiment que la Commission était totalement objective. » « Je vais quand même rappeler, je vais quand même rappeler, que la Commission était totalement objective. » « Je vais rappeler les bases. C'est une commission parlementaire, c'est une commission d'enquête. Le but, c'est de contrôler l'État et l'action de l'État. » Les auditions de témoins, victimes et anciens ministres vont se poursuivre.
- Le rapport de cette enquête parlementaire est attendu pour la fin du mois de juin.
- « Et après cette audition, François Bayrou s'est félicité d'avoir montré que tout était sans fondement et a salué un moment libérateur pour le collectif des victimes de Betarham.
- Cette audition n'est pas un aboutissement, mais une étape. » Emmanuel Macron veut donner plus de pouvoir à la police municipale.
- Bruno Retailleau promet un nouveau texte de loi.
- Le ministre de l'Intérieur veut un texte d'ici quelques semaines avec de nouveaux outils pour plus d'efficacité.
- Mesures saluées par la profession, mais pas sans condition.
- Bertrand Callas est vice-président du syndicat national des policiers municipaux.
- Il souhaite aussi un changement de statut qui donnerait aux policiers les mêmes avantages sociaux et fiscaux qu'aux sapeurs-pompiers.
- « Ce monsieur veut nous donner des nouvelles prérogatives.
- Il commence déjà à regarder le volet social, et qu'on puisse avoir, nous, un statut dérogatoire comme les sapeurs-pompiers.
- Alors les sapeurs-pompiers, ils sont territoriaux comme nous, mais ils sont départementalisés et ils ont un statut dérogatoire qui leur permet de retrouver à la fin de leur carrière la prime de feu comme nous l'avons dans notre police intégrée à la retraite.
- Et en plus, ils ont la bonification d'un an tous les cinq ans.
- Le syndicat national a toujours été favorable aux ajustements des compétences judiciaires, mais avec, comme un préalable,...
Transcription générée par IA