Retranscription des premières minutes :
- « Je vous souhaite un excellent réveil sur Sud Radio, c'est le petit matin, il est 5h. » « Parlons vrai. » « Et à 5h, le journal nous est présenté par Laurie Leclerc. Bonjour Laurie. » « Bonjour Benjamin, bonjour à tous. » « L'émission sur TF1 a finalement duré plus de 3h. Emmanuel Macron qui a pris la parole.
- Le chef de l'État envisage plusieurs référendums en même temps dans les prochains mois, sans évoquer les sujets qui pourraient être l'occasion de ses recours au référendum.
- Les autres titres de l'actualité, Laurie. » « Le chef de l'État ne nationalisera pas ArcelorMittal, demande des salariés qui ont manifesté hier après la suppression de plus de 600 postes.
- Jour de vérifier de vérité pour François Bayrou.
- Le Premier ministre sera entendu cet après-midi à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête sur l'affaire Betarham.
- Et puis cette scène d'horreur en pleine rue à Paris.
- Hier matin, une tentative d'enlèvement a eu lieu visant la fille et le petit-fils d'un PDG d'une société spécialisée dans les crypto-monnaies. » « Emmanuel Macron se dit prêt à une, je cite, « consultation multiple » des Français dans les mois qui viennent. » « Le chef de l'État a pris la parole pendant plus de trois heures hier sur TF1.
- Il a été interrogé par Gilles Boulot et Sophie Binet, la patronne de la CGT, sur une possible réforme des retraites.
- Question à laquelle il a répondu non. » « La réponse est non sur les retraites. Je vais expliquer pourquoi et je vais répondre à vos points.
- Moi, cette réforme, on ne l'a pas faite de gaieté de cœur.
- On l'a faite pour sauver le système par répartition, auquel je crois.
- On ne paye pas pour nous-mêmes, on ne cotise pas pour nous-mêmes.
- On cotise pour ceux qui sont à la retraite.
- Quand on vivait beaucoup moins longtemps dans les années 70, il y avait trois cotisants pour un retraité.
- Au moment où on se parle, on en a 1,7 cotisants pour un retraité.
- Notre système était rentré en déficit.
- Et donc, si on ne le réformait pas, on accumulait des déficits.
- Cette réforme, elle a permis de dégager, elle permettra de dégager, parce qu'elle continue de se mettre en œuvre jusqu'en 2028, elle permettra de dégager environ 17 milliards d'euros.
- Elle investit un tiers dans les mesures sociales.
- Pas de référendum sur la réforme des retraites pour Emmanuel Macron, pas non plus sur le sujet de l'immigration.
- En revanche, un parmi les sujets possibles évoqués par le chef de l'État, la fin de vie si l'étude des textes s'enlise au Parlement, les écrans et l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans, ou encore les finances publiques, mais pas sur la question du budget lui-même, sur le volet social.
- Emmanuel Macron va ouvrir dans les prochaines semaines un grand chantier sur le financement du modèle social, une conférence sociale réunissant forces syndicales et patronales.
- Emmanuel Macron qui a également indiqué qu'il n'était pas question de nationaliser ArcelorMittal.
- C'était pourtant la demande des salariés après la suppression de plus de 600 postes.
- Et des salariés d'ArcelorMittal se sont réunis hier près de Paris, devant le siège du géant de l'acier.
- Pour stopper ce plan social, il dénonce un tsunami industriel.
- C'est l'avenir de l'acier en France, selon eux, qui est aujourd'hui menacé.
- Clément Barguin.
- Massé devant les grilles du siège, des centaines de salariés d'ArcelorMittal venus de toute la France.
- Rénal Cachebeur.
- Rénal Cachebeur, délégué syndical central CGT.
- Ça fait 10 ans, plus de 10 ans qu'on les alerte sur le manque d'investissement sur nos outils, nos installations qui tombent en décrépitude.
- Aujourd'hui, on a des outils qui ne sont plus capables d'assurer une production correcte, je dirais, pour qu'on soit rentable et compétitif.
- Et on tape sur les salariés.
- Donc, il y a un moment, il faut arrêter les conneries.
- On n'a plus d'industriel, en fait.
- Ce sont des financiers.
- Un minimum d'avancissement et puis rentrer le maximum de pognon le plus vite possible.
- Plus de 600 postes aujourd'hui menacés.
- Les syndicats réclament la nationalisation de l'entreprise.
- Sébastien Baeux, sidérurgiste à Florange.
- Faire de la sidérurgie une industrie stratégique,...
Transcription générée par IA