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FRANCE, Paris, 2024-03-04. Photography by Xose Bouzas / Hans Lucas. Congress of Versailles to vote on the constitutional bill on the freedom to have recourse to abortion, the voluntary interruption of pregnancy. Members of parliament, deputies and senators, vote to enshrine the freedom guaranteed to women to have recourse to voluntary interruption of pregnancy in the French constitution, in the hemicycle of the Midi wing of the Versailles palace. Illustration, panoramic view of the hemicycle during the session. Yael Braun Pivet, President of the French National Assembly, deputy of the Renaissance group, part of the government majority party. FRANCE, Paris, 2024-03-04. Photographie par Xose Bouzas / Hans Lucas. Congres de Versailles pour voter sur le projet de loi constitutionnelle relatif a la liberte de recourir a l IVG, l interruption volontaire de grossesse. Les parlementaires, deputes et senateurs, votent pour inscrire “la liberte garantie a la femme d avoir recours a l interruption volontaire de grossesse” dans la constitution francaise dans l’hemicycle de l’aile du Midi du chateau de Versailles. Illustration, vue panoramique de l hemicycle lors de la seance. Yael Braun Pivet (C), presidente de l Assemblee Nationale, deputee du groupe Renaissance, parti de la majorite gouvernementale. (Photo by Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP)

Par avec Marc Touati

IVG dans la Constitution : un coup de comm ?


Au programme : IVG dans la Constitution : un coup de comm ? / Nouveau triste record pour l'économie française !
Les invités

Accompagné d'un invité expert, André Bercoff détaille pour vous, du lundi au jeudi, un fait marquant de l'actualité du jour. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.

Par André Bercoff

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :

"Elle a pas envie de faire de bébé et elle a le droit !"

André Bercoff : Oui Jean-Jacques Goldman, là c'est pas ça, non non c'est pas, elle a fait un bébé toute seule effectivement, fait de société, chanson cultissime, là non c'est, elle a pas fait de bébé tout seul, elle a pas envie de faire de bébé et elle a le droit, effectivement le plus légitime de refuser effectivement les accidents de la nature, de l'amour ou du marivaudage. Donc effectivement, inscription de l'interruption volontaire de grossesse dans la constitution, vote à une majorité massive, tout le monde pratiquement, je crois que 780 parlementaires ont approuvé l'introduction à l'article 34 du texte fondamental de la phrase, je rappelle, "la loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté garantie à la femme d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse". 72 parlementaires ont voté contre, mais le problème n'est pas d'être pour ou contre, je crois qu'effectivement la majorité d'entre nous, je parle surtout des femmes, mais même les hommes, sont pour effectivement le choix, mon corps, mon choix, la liberté de choix. Simplement, est-ce que c'était pas tout été déjà là ? Pourquoi effectivement cette chose ? Et surtout, surtout ce qui est intéressant, c'est la position de Yaël Braun-Pivet, qui était la reine de la journée, puisqu'elle est présidente de l'Assemblée nationale et qu'à ce titre, elle présidait le congrès, on l'a vu s'avancer absolument devant la haie des militaires, magnifique et tout ça, et on l'a entendu donc Yaël Braun-Pivet, hier expliquer pourquoi c'était tellement important d'inscrire l'IVG dans la Constitution. Écoutez.

"J'ai pensé à toutes ces femmes, toutes ces femmes qui se sont battues à travers les ans pour conquérir cette liberté, et on s'inscrit en fait lorsque l'on préside un tel congrès dans cette filiation en France, lorsque l'on veut garantir des droits et libertés." (...)

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