Pourquoi les enfants sont plus touchés par les cancers ?

Du lundi au jeudi, André Bercoff donne la parole à des écrivains pour parler de leur nouveau livre et vous donne la parole pour réagir en direct avec notre invité. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :

"Alors je vous laisse peut-être les présenter qui sont ces héroïnes et pourquoi vous avez décidé de traiter du cancer de manière un peu romanesque ?"

Guillaume Bigot : Bonjour et soyez le bienvenu. C'est un grand honneur et un grand plaisir de vous recevoir d'abord parce que vous êtes un médecin à l'ancienne si j'ose dire, vous m'en voudrez pas, un humaniste, vous avez été le général en chef du président Chirac dans sa guerre contre le cancer, vous avez été le président de l'institut national du cancer et vous avez plus de 40 ans de lutte contre cette maladie en tant que praticien et universitaire et vous continuez à lutter à votre manière, cette fois-ci comme auteur, vous avez commis de nombreux bouquins et le dernier a de la particularité d'être un roman et il s'appelle « Je m'appelle Anna » aux éditions Albin Michel. On va bien sûr en parler, mais l'actualité de, si j'ose dire, du cancer ne s'arrête jamais puisqu'il y a beaucoup beaucoup de cas malheureusement et c'est très triste, mais là notamment des personnalités sont atteintes et des personnalités jeunes d'abord on pense tous à Kate Middleton et ce n'est pas la seule et donc on va aussi parler dans ce face à face de ce phénomène de la flambée des cancers chez les jeunes et je disais, vous avez fait un bouquin qui me semble très original mais surtout très pédagogique parce qu'il y a deux héroïnes dans votre roman. Alors je vous laisse peut-être les présenter qui sont ces héroïnes et pourquoi vous avez décidé de traiter du cancer de manière un peu romanesque ?

Pr. David Khayat : Alors les deux héroïnes sont Anna d'un côté et Esther de l'autre côté et si j'ai décidé de faire, j'avais fait déjà quelques romans mais j'ai décidé de parler du cancer et de parler de façon comme vous l'avez dit assez originale puisqu'en fait l'héroïne principale du roman est une cellule cancéreuse parce que au total d'une vie entière 48 ans en fait que je lutte contre le cancer, que je suis cancérologue, vraiment c'est énorme, c'est des milliers de morts, c'est des milliers de malades que j'ai accompagnés etc. et finalement j'arrive à un moment de ma vie où je continue de voir des malades mais où je me dois d'accepter l'idée que j'ai une double admiration née de ma pratique, d'une part pour tous ces malades qui se battent avec tellement de courage toutes ces femmes qui ont des cancers du sein tout ça et qui acceptent les chimios de perdre les cheveux, de se faire opérer, de prendre des rayons. (...)

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