Retranscription des premières minutes :
- Midi 14h, Sud Radio, la France dans tous ses états, le face à face.
- Je pense qu'il y avait un langage nouveau à donner à la chanson, je ne dirais pas un langage poétique parce que je ne crois pas au fait que les auteurs de chansons soient des poètes.
- Je pense surtout qu'il se dégage une certaine poésie de certaines chansons où il ne s'en dégage pas, mais de là à dire que c'est de la poésie c'est tout à fait autre chose.
- Chers amis auditeurs de Sud Radio, c'est un grand jour parce que nous sommes avec Christian Morin qui est une voix historique du paf du paysage audiovisuel français, particulièrement la radio.
- On vient d'écouter Charles Aznavour qui est une autre voix et Christian Morin nous en parlera parce qu'ils se sont connus et Charles Aznavour a donné des conseils et j'allais dire même des codes de vie à Christian Morin.
- Christian Morin, je ne vais pas faire votre parcours, il faudrait 6 émissions.
- Vous avez écrit il y a quelque temps un livre, j'ai tant de choses à vous raconter.
- Alors le problème c'est que vous êtes très bavard et moi aussi.
- D'abord je garde ma place, j'ai failli vous dire est-ce que vous voulez faire l'émission puis vous me recevez.
- Non, vous restez l'invité, c'est moi qui anime l'émission.
- Bonjour Péricault, mais j'ai prévenu le mot de votre assistante, je lui ai dit que quand deux bavards se rencontrent ça peut être… Mais s'il faut faire 6 émissions, il n'y a aucun problème.
- Mais vous reviendrez mon cher, alors on a dit qu'on n'allait pas faire de tunnel, même pas le pont de l'île de Ré que vous aimez bien parce que vous l'avez franchi même à l'époque, il n'existait pas encore.
- Donc voilà, on va trouver un ordre de fonctionnement mais on a tellement de choses à dire, j'ai tant de choses à vous raconter.
- Et c'est vrai lorsque l'on termine votre ouvrage, alors c'est un ouvrage qui est formidable, c'est qu'on peut rentrer dedans à n'importe quel endroit, à n'importe quel moment.
- Il se passe toujours quelque chose chez Christian Morin, vous avez touché à tout, peut-être à la danse, excusez-moi.
- La danse non, comme je voulais déjà dire.
- On m'a dit, nous Ré a fait tant arriver, je me suis dit, c'est pas pour moi.
- Puis je supportais peut-être mal l'école, enfin je ne sais pas, je n'y ai pas réfléchi tellement, à part ceux pour faire du vélo parce que j'étais un fan de bicyclette.
- Mais non, j'ai eu beaucoup de chance, le bon Dieu m'a gâté, c'est un parcours qui est formidable.
- Homme orchestre, alors homme orchestre au sens littéral du terme, vous avez touché à tous les instruments et ensuite à toutes les activités médiatiques, intellectuelles, culturelles, c'est extraordinaire, vous êtes encyclopédique.
- Dans nos professions.
- Ce n'est pas toujours apprécié par les supérieurs parce qu'ils aiment bien, on est dans un pays aussi où on aime bien mettre une couleur.
- Perico Légas, c'est telle couleur, Morin, c'est telle couleur.
- Mais alors dès qu'on dévie un peu et qu'on a la qualité pour faire ou entreprendre autre chose, ça ne plaît pas parce qu'ils n'arrivent pas à nous cerner exactement.
- On vous a connu sur plusieurs antennes, votre voix est diverse et variée, elle est ancienne, notamment sur Radio Classique.
- Bien sûr.
- Vous faisiez partie, j'allais dire, des sons, il y avait les compositeurs.
- Mais si votre voix n'était pas à côté, on disait que ce n'était pas normal.
- Alors on m'a posé mille questions, est-ce qu'il est là, est-ce qu'il est en direct ? J'ai dit c'est du direct, c'est du direct.
- Alors on peut révéler aujourd'hui que vous étiez chez vous, ce qui n'interdit pas.
- Mais il enregistre tout ça à l'avance, non, non, non, c'est du direct.
- Christian Morin, vous êtes né, alors vous n'êtes pas de la dernière de pluie, je suis désolé.
- Non, non, non.
- Vous n'êtes pas perdant de l'année.
- Je le revendique, en plus cette année est importante.
- Vous êtes né le 2 mars 1945, je...
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