Retranscription des premières minutes :
- « Midi 14h, Sud Radio, la France dans tous ses états, le face-à-face. » « Notre système de santé est malade, il est même très malade selon le docteur Martin Blaché qui fait un diagnostic, j'allais dire, à la fois inquiétant et peut-être optimiste parce qu'il révèle dans les douze travaux d'Hippocrate, on rappelle que le serment d'Hippocrate est le serment que les médecins font de soigner leurs prochains selon des codes déontologiques très précis, les douze travaux d'Hippocrate vers un nouveau contrat social.
- Alors Martin Blaché est-il le montesquieu de notre système social français ? Propose-t-il une solution ? » Voilà, en tout cas, votre livre, votre ouvrage est gigantesque. On voit vraiment que notre système de santé, il est obsolète, périmé, fatigué.
- Et pourtant, il est composé par des gens formidables, par une passion, par une déontologie.
- Du courage, on a des moyens, on a eu un système de santé tout à fait exemplaire. Et là, le tableau que vous faites, il n'est pas apocalyptique, enfin, il n'est pas rassurant.
- Et pourtant, vous gardez l'espoir d'une solution à condition qu'il y ait, et c'est souvent un thème qui est revu dans cette émission, qu'il y ait du courage politique.
- Avant de commencer, de rentrer dans ce débat, juste une question d'actualité qui défraye l'acronyque.
- Faut-il rembourser les jours d'arrêt de travail des personnes qui ont refusé de se vacciner contre la grippe ? Je pense qu'on n'est pas du tout prêts en France pour appliquer ce genre de...
- ce genre de mesures. C'est quelque chose qui se fait beaucoup plus dans d'autres pays, notamment des pays comme l'Allemagne, où on essaie beaucoup plus de responsabiliser les gens.
- Je pense que c'est une question qui va vouloir se poser à l'avenir, mais j'aurais tendance à penser que c'est un petit peu trop tôt.
- Mais oui, la responsabilisation des gens, c'est quelque chose qui va devoir être ouvert comme débat, en tout cas.
- Bon, vous ne vous dérobez pas dans le livre, vous ne vous dérobez pas là. Vous, personnellement, vous estimez qu'à un moment donné, d'une façon générale, sans rentrer dans le détail, on prend une décision, on l'assume ? Absolument. Moi, je pense que la santé, il faut commencer à regarder ça comme on regarde plein d'autres sujets, et il faut responsabiliser comme dans plein d'autres secteurs.
- Voilà. Donc, les douze travaux d'Hippocrate, vous prenez point par point. Il y a douze points très précis, avec des chapitres, des sous-chapitres.
- Vous faites un décryptage d'une précision parfaite, avec une réflexion poussée. C'est l'expérience. Il y a une passion médicale chez vous.
- Bon, vous dites que vous êtes fils de médecin vous-même, vous êtes né là-dedans.
- Vous avez approché le monde médical avec un œil nouveau, avec du recul. Je me souviens que vous étiez, au moment du Covid, un des premiers, non pas à avoir fait du... Au contraire, mais vous avez alerté sur peut-être certains dysfonctionnements ou certaines erreurs qui étaient en train de se mettre en place et qui ont été corrigées conformément à ce que vous disiez. Rappelez-nous juste brièvement, aujourd'hui, quelle est la conclusion sur le Covid ? Est-ce qu'il y a des choses qu'on a faites trop tôt, ou des mesures de confinement qui ont été un petit peu trop abusives, dont on aurait pu se passer ? Je pense que le Covid nous a coûté extrêmement cher et qu'il aurait pu nous coûter beaucoup, beaucoup moins cher.
- Je pense que beaucoup de problèmes qu'on a aujourd'hui sont liés à des décisions pas forcément extrêmement bien calibrées au moment du Covid.
- Encore une fois, c'est toujours difficile de dire les choses après la bataille. Je pense qu'ils ont fait comme ils ont pu, mais ça aurait pu nous coûter beaucoup moins cher, en tout cas.
- Bon, le premier sujet que vous abordez dans votre livre, et c'est normal, c'est l'hôpital.
- Alors, l'hôpital, vous le présentez, c'est un sanctuaire, c'est un lieu sacré.
- Vous dites que c'est... L'hôpital ne peut plus être...
- C'est un lieu de tout pour tous. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on va à l'hôpital dès qu'on a un malheur, dès qu'on a un problème de santé, dès qu'on a une angoisse.
-...
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