Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Trois priorités, la première, rétablir l'ordre. La deuxième, rétablir l'ordre. La troisième, rétablir l'ordre.
- Là c'est avec les gares, dans ces 48 heures, on va mobiliser des gendarmes, des policiers, des douaniers, des forces sentinelles pour interpeller des clandestins.
- Il faut être absolument intransigeant. C'est la tolérance zéro, très clairement.
- Ce que je veux dire, c'est que les clandestins ne sont pas les bienvenus en France.
- Et 4000 membres des forces de l'ordre sont donc déployés dans les gares et dans les bus pour rechercher des clandestins.
- Ils ne sont pas les bienvenus en France, vous l'avez entendu, a dit Bruno Retailleau.
- Attention, risque de rafle, rétorquent les associations.
- Et avec nous pour en parler, Yann Manzy est avec nous, confondateur et délégué général de l'association Utopia 56.
- Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation avec notre question du jour.
- Oui, Jean-Marie ? Est-ce que vous êtes d'accord avec le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, quand il dit que les clandestins ne sont pas les bienvenus ? Vous répondez oui à plus de 90% d'entre vous. Soyez le bienvenu, Yann Manzy.
- Une opération, on disait, Philippe Bilger, de plusieurs milliers de membres des forces de l'ordre dans les gares et dans les frontières, et à nos frontières.
- Une opération qui se veut spectaculaire. Est-ce que c'est utile ? J'espère que cette opération ne se réduira pas à la gare du Nord.
- Et que, en réalité, ça ne représentera pas un coup d'éclat, ce que je souhaiterais de la part du ministre de l'Intérieur, en dehors d'affirmations sur lesquelles il me semble qu'on ne peut qu'être d'accord.
- En tout cas, en effet, les clandestins ne sont pas bienvenus en France.
- De la même manière, je pourrais dire que les délinquants étrangers, que tous ceux qui ne respectent pas nos lois, ensuite interpellés amicalement par...
- Mais les chroniqueurs face à moi, c'est vrai qu'ils m'ont obligé à me pencher sur le futur de ces gens-là.
- Objectivement, je ne sais pas dans le détail ce qu'on va faire de tous ces clandestins qui ne sont pas les bienvenus en France.
- Quel est le processus qui va être mis en œuvre ? En tout cas, je suis persuadé que le ministre va faire tout ce qu'il peut avec la loi dont il dispose.
- Alors, plus tard, on verra.
- Pierre-Yves Martin.
- Oui, ce que je dis à chaque fois, Philippe, déjà, merci d'avoir exprimé publiquement le fait que Bruno et moi, on t'ait un petit peu permis de mûrir ce sujet d'actualité.
- Et donc, du coup, de la part de Bruno et de moi, il y a une certaine fierté qui se dégage.
- Trêve de plaisanterie, quand le ministre dit que les clandestins ne sont pas les bienvenus en France, c'est évident.
- Il y a un moment où il faut arrêter avec ces accroches de communication.
- Les voleurs ne sont pas les bienvenus, les méchants ne sont pas les bienvenus.
- La gauche ne l'admet pas.
- Je trouve ça très futile.
- Et ça me fait penser, là, quand on reprenait ce message d'investiture du ministère de l'Intérieur, trois actions, remettre de l'ordre, remettre de l'ordre.
- Ça, c'était Gabriel Attal.
- Non, c'était Bruno Rotailleau.
- Mais ça m'a fait penser à, vous savez, cet homme que vous adorez aussi, là, Gérard Darmanin.
- Vous vous souvenez ? Gérard Darmanin.
- Eh bien, Gérard Darmanin, qu'est-ce qu'il a dit ? Il a dit, quand il est arrivé à Beauvau, il a dit, « Moi, les dealers, ils ne vont plus dormir avec moi. » En fait, je pense qu'ils dorment très très bien, quoi.
- Il a fait ce qu'il a pu.
- Il y a quand même cette accroche un peu...
- Bruno Pommard.
- Il y a un phénomène général à prendre en compte.
- Je regardais les chiffres, situation irrégulière, 147 000 interpellations en 2024, un bond de 20% par rapport à 2022-2023.
- C'est considérable.
- Si on fait le total des OQTF, mineurs isolés, moi, je connais ça, parce que je suis élu et je vois ce qui se passe dans mon département, tous ces gens, des sans-papiers, qui, pour certains, travaillent, d'ailleurs.
- Là aussi, il ne faut pas l'oublier.
-...
Transcription générée par IA