Retranscription des premières minutes :
- Oui, bonjour. Bonjour, Jérémy Robin. Merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio.
- Racontez-nous cette histoire incroyable, là encore. Vous souhaitiez donc reprendre la ferme familiale.
- Mais finalement, la région vous a dit non. Racontez-nous.
- En fait, la région n'est pas vraiment contre la reprise de l'exploitation. C'est qu'en fin de compte, moi, j'ai fait une démarche pour pouvoir obtenir des aides pour récupérer la ferme familiale. Et en fin de compte, il manque deux jours de formation.
- Et ces deux jours de formation m'avaient été dit de ne pas être réalisés par la chambre, parce que mon père était en arrêt de travail à ce moment-là.
- Et cette formation devait se faire à deux. Donc on m'a dit « Non, tu n'as pas besoin de la faire », sauf qu'à ce jour, en fait, ces deux jours de formation, ces 14 heures bloquent pour débloquer l'argent, en fait, pour l'installation. Donc ça concerne 20 000 euros pour la DGA, qui est délivrée pour...
- Pour le démarrage, donc la dotation aux jeunes agriculteurs. Et après, il y avait donc 80 000 euros que je demandais en plus pour développer l'élevage.
- Donc là, vous nous expliquez, Jérémy Robin, ce matin, que pour deux jours seulement de formation, vous ne pouvez pas reprendre la ferme familiale, alors que finalement, vous auriez pu avoir l'argent et que tout était prêt, finalement. Même vous, vous étiez prêt.
- C'est ça, tout à fait. Et en fin de compte, du coup, mon père avait un problème à l'épaule. Et donc du coup, au moment où cette formation devait se faire, il faut la faire à deux. Voilà, il n'y a pas le choix.
- Et moi, je dis, je ne vais pas venir tout seul. Il n'y a aucun intérêt à ce que je la fasse tout seul.
- Il m'a dit, non, mais exceptionnellement, la région s'est vue. Il n'y a pas de souci. Tu ne la fais pas. Et puis voilà.
- Sauf qu'en fait, une fois le dossier déposé, il m'a dit, non, il vous manque deux jours de formation. Donc c'est foutu.
- C'est foutu. Donc là, finalement, Jérémy Robin, quelle est la situation pour vous actuellement ? La situation, c'est que tous les projets sont mis en cause parce que du coup, il y avait un projet de bâtiment pour maintenir l'élevage.
- Parce qu'aujourd'hui, on sait que l'élevage est en disparition et qu'on fait tout pour maintenir de notre côté et qu'on dit, voilà, on va aider à maintenir l'élevage sur la région, sur le secteur et qu'en fin de compte, on fait des démarches pour.
- Et puis une fois qu'on est prêt et que voilà, que tout est lancé, la région vous dit, ben non, en fait, on ne va pas vous aider parce qu'il vous manque deux jours de formation. Et quand on regarde bien, ben voilà, on se dit, c'est aberrant de venir faire une formation tout seul alors qu'elle doit se faire à deux. Alors moi, je peux... Voilà, il y a un autre gars qui était dans la même situation que moi.
- Son oncle, il était en chimio.
- Il était en psychothérapie. Ils lui ont dit, tu te débrouilles, tu viens avec qui tu veux, mais tu viens avec quelqu'un.
- Donc voilà, il est venu avec son père alors que son père partait en retraite.
- En retraite, donc voilà. Donc c'est ni queue ni tête. C'est vrai qu'on se dit, ben en fin de compte, ces gens, ils sont là plutôt pour apporter l'humain et faire un peu du cas par cas et de se dire, ben oui, effectivement, ils ont peur que l'Europe leur tombe dessus sous prétexte que, mais non, en fin de compte, c'est qu'ils n'ont plus d'argent. Et plutôt que de le dire honnêtement, ben voilà, ils préfèrent se cacher derrière des excuses qui ne sont pas forcément valables.
- Mais du coup, qui s'occupe de la ferme ? J'imagine que vous pouvez quand même tout de même continuer à travailler, mais la situation est un petit peu délicate, tendue presque même, j'allais dire.
- En fait, aujourd'hui, les banques, automatiquement, quand il y a 100 000 euros, parce qu'il y a juste 100 000...
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