Par Maxime Trouleau avec Sarah Latrille
Témoignage : Elle est contrainte de fermer sa boutique à cause des Jeux Olympiques
Elle est contrainte de fermer sa boutique indéfiniment à cause des Jeux Olympiques
Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Maxime Trouleau.
- 6h40 sur Sud Radio et on va parler donc ce matin, et bien notamment des conséquences négatives de ces Jeux Olympiques.
- Rebonjour Sarah Latry.
- Bonjour Maxime.
- Vous êtes responsable de la boutique Bonne Shaker Donuts du côté de Paris.
- Vous vendez donc ces pâtisseries américaines et malheureusement vous avez dû fermer les portes de votre pâtisserie.
- On l'espère de manière courte puisque vous avez lancé une cagnotte.
- Vous avez un souci aujourd'hui, c'est que vous n'avez pas assez vendu pendant les Jeux Olympiques, c'est ça Sarah ? Oui, c'est bien ça.
- C'était un peu surprise pour nous, surtout pour l'été.
- On a pensé avec les Jeux Olympiques, comme tout le monde avait dit, il y aura du monde, ça va être génial.
- Et en fait, ce n'était pas du tout le cas.
- C'est-à-dire ? Comment ça s'est passé ? Vous aviez anticipé peut-être de la production ? Vous avez fait des achats et finalement vous vous êtes retrouvée ? Oui, on a fait des anticipations avec un peu plus de monde.
- Pas aussi autant que ça parce qu'on avait des amis qui allaient à Londres.
- Ils n'étaient pas aussi top que ça.
- Donc là, on a été un peu prudents.
- On a été un peu prudents avec ça, mais quand même, on a dit que ce serait une opportunité d'accueillir plus de monde qui peut-être ne connaît pas du tout Bonsheika ou ils avaient entendu parler de ça.
- Et bien en fait, c'était un peu moins de monde qu'on avait prévu.
- Alors, quelle est la situation actuelle pour vous, pour vos salariés, pour cette boutique ? Du coup, là maintenant, grâce à, comme vous avez dit, on a lancé une cagnotte samedi dernier.
- Et grâce à ça, on a réussi à acheter les premières martières pour réouvrir.
- Donc, on a pris la décision de fermer la boutique le 11 août.
- Et depuis là, on a essayé de trouver des solutions.
- On a tout pensé pour voir qu'est-ce qu'on peut faire parce qu'on était tellement surpris que c'était à ce point-là.
- C'est votre survie qui est...
- Est-ce que c'est en jeu actuellement ou pas ? Oui.
- Financiellement.
- Donc, du coup, c'est...
- Oui, oui, c'est ça.
- C'est financièrement.
- Grâce à...
- Maintenant, j'ai regardé ce matin, on est à 50% de notre objectif sur la cagnotte.
- J'espère que c'est 50 000 euros.
- C'est ça, Sarah ? Oui, c'est ça.
- Oui.
- Donc, même un peu plus si possible.
- Parce que de gérer une boutique...
- Surtout après...
- Après la Covid, tout a un peu changé.
- Et donc, ce sera super si on peut continuer.
- Donc là, on sait qu'on a assez juste pour un petit moment.
- Donc, il faut continuer sur cette voie d'espoir pour ça.
- Vous avez essayé d'avoir des aides, notamment auprès des banques, peut-être pour des emprunts.
- Est-ce que vous avez eu des réponses par rapport à ça ? Oui, on a tout essayé.
- On a tout essayé.
- On a parlé.
- Même,...
Transcription générée par IA