Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Actili.
- Les sujets du jour, le maire de Chessie, on l'évoquait à l'instant, et ses adjoints, ont-ils eu raison de démissionner parce qu'ils refusent de marier un OQTF ? Ça, ça vous fait réagir. Autre sujet, l'amende forfaitaire, vous savez, pour les consommateurs de drogue annoncée par Emmanuel Macron qui passe de 200 à 500 euros.
- Est-ce que c'est une piqûre de moustique ? Est-ce que ça va suffire ? Vous réagissez au 0826-300-300 également sur la poursuite des blocages de nos éleveurs parce que les décisions du gouvernement, elles ne collent pas à la réalité de ce qui se passe dans nos fermes. L'inquiétude, l'abattage massif des troupeaux, c'est un vrai sujet.
- Vous réagissez toujours ce matin à 9h30 le débat. Les Français ne font plus assez de bébés.
- Vous savez que la croissance démographique aujourd'hui, récente, elle est presque entièrement portée par l'immigration, figurez-vous.
- Comment relancer une politique nataliste ? Ce sera notre débat à 9h30.
- Ah ben non, mais ça, on aimerait bien vous entendre. Effectivement, 0826-300-300. Bonne émission, Jean-François.
- Une colère et une impuissance, celle d'Emmanuel Macron contre Facebook après la diffusion de cette vidéo virale qui relate un coup d'État en France raconté à l'image par une fausse reporter de chaîne d'info plus vraie que nature déambulant dans Paris évoquant un coup de force, celui d'un mystérieux colonel, du grand n'importe quoi, 12 millions de vues tout de même et un coup de gueule du président lors de sa visite à Marseille. Un dirigeant africain inquiet lui a transmis la vidéo et le président a dû le rassurer. Symbole de l'impuissance étatique mais qui concerne toutes les démocraties.
- Les démarches de l'Élysée via la plateforme Pharos.
- Auprès de Facebook pour faire retirer ce faux ridicule mais à l'effet ravageur.
- Et bien sans rester, les démarches lettres mortes.
- Le contenu en question, soi-disant, ne sort pas des clous des règles d'utilisation du réseau social américain.
- Circuler un État membre du Conseil de sécurité de l'ONU ne peut donc pas contraindre une société privée, certes de dimension mondiale, d'arrêter de raconter n'importe quoi au risque de duper des millions, si ça tourne toujours, des milliards d'habitants de la planète.
- D'où la scène colère présidentielle dans la cité phocéenne.
- Ces gens-là se moquent de nous, dit Emmanuel Macron. Ils se foutent de la sérénité des débats politiques.
- Ils se moquent de la souveraineté des démocraties et donc ils nous mettent en danger.
- Tout est dit mais rien ne sera fait.
- Il est presque mission impossible de combattre les fake news.
- Soit vous êtes en Amérique et tout est permis, liberté totale.
- Soit vous êtes en Chine qui verrouille son printemps.
- L'Europe prend réseau social sur son territoire et le laisse accomplir ses ravages dans le reste du monde.
- L'Europe, au milieu de cette guerre des plateformes qui nous passe par-dessus la tête, apparaît comme le maillon faible, doté du DSA, le Digital Services Act, censé lutter contre la désinformation.
- Les amendes infligées, même record, restent des piqûres de moustiques sur des géants dont les deepfakes, les vidéothèques, ces fausses vidéos, s'échangent en tout temps.
- Cette impunité non déplaise au président de la France.
- S'il vous plaît, bienvenue dans La Vérité en Face.
- Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en Face, Jean-François Aquili.
- Et nous sommes avec vous Serge, vous nous appelez de Livry-Gargant.
- Bonjour Serge.
- Oui, bonjour Jean-François.
- Alors, 500 balles, c'est la future, on va dire, contredanse si vous consommez, si vous êtes pris en flagrant délit d'achat de consommation de stupéfiants.
- Vous en pensez quoi ? Alors j'en pense, déjà je voulais féliciter le maire de Chessy.
- Ah ! Pour ça, non, non, mais on va parler des 500 euros.
- J'en prie, j'en prie, j'en prie, exprimez-vous, vous êtes libre.
- Je voulais féliciter.
- Oui.
- Et non, non, mais on va parler aussi des 500 euros.
- Vous voulez féliciter, attendez, attendez, le maire de Chessy, attendez, le maire de Chessy, vous m'intéressez Serge.
- Bonne décision pour vous, j'imagine.
- Alors oui, alors si on parle de ça.
- Oui.
- Oui, parce que c'est quand même incongru de devoir marier quelqu'un qui est sous OQTF.
- Voilà.
- Mais...
Transcription générée par IA