Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, la santé en mouvement, Vanessa Pérez.
- Bonjour et bienvenue dans la santé en mouvement, l'émission pour prendre soin de vous au quotidien.
- Et aujourd'hui, en ce mois d'octobre, et plus précisément d'octobre rose, nous allons aborder un sujet qui touche encore une femme sur huit et qui, dans 80% des cas, peut connaître une issue très positive, il s'agit du cancer du sein.
- Alors ensemble, nous allons explorer les technologies et avancées médicales qui offrent aujourd'hui de très belles perspectives.
- Comment diagnostiquer le cancer du sein ? Pourquoi, au-delà des traitements, le dépistage reste la meilleure des médecines ? Et comment accompagner les femmes dans leur parcours de soins et de guérison ? C'est ce que nous tenterons de comprendre avec nos invités.
- La santé en mouvement, c'est tout de suite et c'est sur Sud Radio.
- Sud Radio, la santé en mouvement, Vanessa Pérez.
- Et pour commencer cette émission, nous avons le plaisir de recevoir un homme dont la lourde tâche est d'annoncer aux femmes un diagnostic parfois positif mais aussi parfois négatif.
- Julien, bonjour, vous êtes radiologue au centre d'imagerie Manin-Crimé.
- Julien, en 2023, on comptait environ 60 000 nouveaux cas de cancer du sein.
- Ce chiffre aurait-il pu être moindre avec davantage d'informations et des femmes aimées aussi bien des hommes ? Oui, tout à fait.
- Alors effectivement, il faut déjà rappeler que le cancer du sein, c'est le premier cancer féminin, que ça concerne une femme sur huit.
- L'âge médian, c'est à peu près 64 ans pour le dépistage.
- Et par contre, il y a moins de 1% des cancers qui concernent les hommes.
- Donc ce qui est important, c'est vraiment la prévention, d'accord ? Et c'est pour ça qu'il y a un dépistage national qui est réalisé pour faire des mammographies tous les deux ans chez toutes les femmes entre 50 ans et 74 ans.
- Par contre, au niveau national, pour l'instant, c'est vrai que le taux de participation n'est pas encore assez élevé.
- C'est environ 50%.
- On va en parler.
- Exactement, avec des grandes disparités entre les régions.
- Alors Julien, les premiers signes ou symptômes qu'il devrait alerter avant même d'aller chez son praticien, quels sont-ils ? Ce qui est très important déjà, c'est de faire l'autopalpation, d'accord ? Ça, on n'en parle jamais assez, mais c'est quelque chose qui est primordial.
- Donc, on va dire des choses assez simples.
- Tout d'abord, quand on arrive à palper une grosseur.
- Ensuite, quand il y a une modification de la peau.
- C'est-à-dire, est-ce qu'on a une rougeur ? Est-ce qu'il y a aussi ce qu'on appelle un aspect de peau d'orange ? Le mamelon qui peut se modifier.
- Et également, des écoulements.
- Au niveau des mamelons qui peuvent être inhabituels.
- Moi, j'ai tendance à dire aux patientes qui me disent « Non mais en fait, je ne fais pas l'autopalpation, je ne comprends rien. » En fait, le but, ce n'est pas forcément de comprendre, c'est de se connaître, d'accord ? Donc, la...
Transcription générée par IA