Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. Il est 5h32. Bah oui, bon appétit, si vous êtes à la table du petit déjeuner.
- Nous, à la table du studio de Sud Radio, c'est Maxime Trouleau qui nous rejoint. Bonjour, Maxime. Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- Pour votre revue de presse, les journaux sont là. Vous aussi, ça tombe bien. On commence cette revue de presse par de l'international.
- À l'heure des sanctions contre la quasi-totalité des pays du monde, désormais Donald Trump qui multiplie les reculades, c'est-à-dire dans le quotidien l'opinion.
- Du mal à suivre tout ça, effectivement, puisque selon le Wall Street Journal, c'est donc l'administration Trump qui envisagerait désormais de réduire ses droits de douane de 145% contre la Chine, y compris de plus de la moitié pour certains produits. Objectif, désamorcer les tensions entre les deux pays, nous dit l'opinion.
- La stratégie de Trump en politique, comme lors de sa carrière en affaires, est en effet semblable, nous dit un politologue dans le journal.
- Il fait des affirmations audacieuses, parfois prématurément, parfois sans preuve, et tente ensuite de les faire exister par la force.
- Sans Donald Trump, l'escalade tarifaire du Liberation Day a donc toujours eu pour but d'aboutir à une désescalade et à de nouveaux accords commerciaux.
- La pression maximale appliquée sur l'Ukraine n'est pas idéologique. Elle sert uniquement à conclure un traité de paix.
- Idem pour Gaza, le Canada, le Groenland, le canal de Panama, les universités américaines.
- Partout, Donald Trump estime avoir des leviers économiques, politiques ou militaires. Bref, guerre commerciale, Trump recule, les marchés respirent, nous dit le Figaro.
- En France, très mauvaise nouvelle. C'est un fleuron de la sidérurgie qui a annoncé hier la suppression de plus de 600 postes.
- Arcelor Mittal, dans le dur, c'est le titre de La Voix du Nord.
- Oui, le deuxième sidérurgiste mondial envisage de supprimer environ 600 postes en France, dont 300 sur ses sites de Dunkerque, nous dit La Voix du Nord.
- En raison, je cite, de la crise qui frappe l'industrie de l'acier en Europe.
- La nouvelle était aussi redoutée qu'attendue, détaille le journal.
- La rumeur d'une taille dans les effectifs du plus important site français d'Arcelor Mittal avait enflé ces dernières semaines.
- En dépit des mesures prises à la mi-mars par la Commission européenne pour protéger son acier face à la concurrence, notamment la concurrence chinoise, on y revient.
- Ces mesures de protection étaient attendues et demandées par le géant mondial de l'acier depuis octobre.
- Et sa décision de reporter son projet de décarbonation du site de Grande-Synthe soit tout de même un investissement de 1,8 milliard d'euros.
- Mais ça ne suffit pas. Donc près de 600 emplois vont être supprimés, 300 du côté de Dunkerque.
- Et malgré près de 300 millions d'euros d'aides de l'État reçus en 2023, alors est-ce un grand gâchis ? Pour l'instant, sur le compte Twitter de Sud Radio, vous nous dites très largement oui, à 92%.
- La crise dure, les entreprises en danger, confirme d'ailleurs Assaune Sud-Ouest.
- Oui, comme en 2024, le tribunal de commerce ne désemplit pas, nous dit le journal.
- C'est un record dont on se passerait bien, nous dit Sud-Ouest ce matin en 2024.
- Effectivement, le tribunal de commerce de Bordeaux.
- A enregistré près de 1751 procédures judiciaires.
- Le précédent record s'établissait à 1300.
- Rendez-vous compte, cette hausse est assez importante.
- Et il n'y a pas de raison que cela se calme, nous dit le journal.
- La conjoncture est clairement mauvaise.
- Pour le premier trimestre de 2025, les grands indicateurs sont tous orientés à la baisse.
- Moins 20% pour l'indice lié au chiffre d'affaires.
- Moins 25% pour la trésorerie.
- Moins 20% pour les carnets de commande.
- Et moins 26% pour les marges.
- Bref, ça ne va pas fort pour notre industrie.
- D'ailleurs, autre mauvaise nouvelle à retrouver dans les échos ce matin.
- Rossignol, on parle de ski, une entreprise française.
- Rossignol qui ferme son usine historique en Haute-Savoie.
- Du côté de Salanches, elle produisait des skis Dynastar depuis 1963.
- Rendez-vous compte, il y avait un millier de salariés dans les années 80.
- Il n'en restait plus que 57.
- Il n'y en aura donc plus.
- Il n'y en a plus du tout...
Transcription générée par IA