Retranscription des premières minutes du podcast :
- En toute vérité, chaque dimanche, entre 11h et midi, sur Sud Radio, sécurité, économie, numérique, immigration, écologie, pendant une heure chaque semaine, nous débattons sans tabou des grands enjeux pour la France d'aujourd'hui et de demain.
- Et ce dimanche, nous avons le plaisir de recevoir l'écrivain et académicien Jean-Marie Rouard et le journaliste, rédacteur en chef du service politique de Marianne, Adrien Matou.
- Ensemble, nous allons évoquer l'actualité politique et ce que personne n'aurait pu imaginer.
- La barnier mania. Contre toute attente, le nouveau Premier ministre semble connaître une forme d'état de grâce, alors même que nous n'avons toujours pas de gouvernement.
- Est-ce la revanche de l'ancien monde contre le nouveau monde de Macron, comme l'a écrit Jean-Marie Rouard, ou un ectoplasme à Matignon, comme l'a écrit le service politique de Marianne ? Traduit-il le besoin des Français d'être rassurés ? Sera-t-il une bulle médiatique ou peut-il réussir ? Est-ce le retour de la droite ? Ou tout simplement la continuité du centrisme de Macron ? Combien de temps peut-il tenir ? Après lui, le face-à-face Mélenchon-Le Pen. Tout de suite, les réponses de Jean-Marie Rouard et Adrien Matou, en toute vérité.
- En toute vérité, sur Sud Radio, Alexandre De Vecchio.
- Jean-Marie Rouard, Adrien Matou, bonjour.
- Bonjour.
- Ravi de vous recevoir dans cette émission pour parler de notre nouveau Premier ministre.
- On l'a attendu 50 jours.
- Finalement, Emmanuel Macron a sorti un nom qu'on n'attendait pas, justement, de son chapeau.
- Michel Barnier, trois fois ministre, deux fois commissaire européen.
- Quelqu'un qu'on connaît bien, finalement.
- Et bizarrement, il y a une sorte d'engouement, je dirais, pour Michel Barnier, qui était quand même inattendu en cette période de crise politique.
- Vous, Jean-Marie Rouard, vous avez tenté de l'expliquer.
- Bon article du Figaro, que le Figaro a publié, où vous expliquez que finalement, c'est la revanche, Michel Barnier, de l'ancien monde sur le nouveau monde macroniste.
- Il a finalement un style qui rassure les Français.
- C'est peut-être finalement la bonne personne au bon moment.
- Je ne dirais pas que c'est un centriste.
- Moi, il me semble qu'il y a un parfum de gaullisme chez Barnier.
- C'était pas ma question.
- Mais allons-y.
- Vous l'aurez posé de toute façon.
- C'est la stature.
- Comment le définir, Michel Barnier ? Et à mon avis, toutes les références sont plutôt vers De Gaulle.
- Bien sûr, personne n'est comparable à De Gaulle.
- Et ce qui est très intéressant, c'est de voir l'évolution, au fond de l'opinion, et de moi-même.
- Depuis qu'il s'était présenté pour la primaire en 2021, il est un bon candidat.
- Il finit troisième.
- C'est plutôt un échec, justement.
- Oui, c'est un échec.
- Mais pourquoi ? Parce que, justement, les circonstances ont changé.
- Et ça, c'est très, très intéressant.
- Tout au long de l'histoire, au fond, un homme vient poursuivre un certain nombre de qualités, mais surtout porté par les circonstances.
- Et là, je crois que toutes les circonstances, y compris l'attente, y compris l'angoisse, l'ont fait apparaître comme un sauveur, comme une forme d'homme...
Transcription générée par IA