Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h25, allez, on en parle avec vous, Benjamin Gleize.
- On en parle, les jeunes critiquent de plus en plus l'avion, oui, mais ils sont de plus en plus nombreux à le prendre.
- Ben oui, effectivement, c'est tout le paradoxe de l'étude dévoilée par l'IFOP et le cabinet SIA.
- Les jeunes français sont le plus sensibles, effectivement, à la cause environnementale.
- Ils sont à ce titre très critiques à l'égard de l'aérien.
- Et pourtant, désormais, en France, les moins de 35 ans, c'est près de la moitié des passagers, alors qu'ils ne représentent qu'un quart de la population française.
- Et la part des 35 ans qui prennent l'avion a augmenté depuis 2016 de 7 points.
- C'est aussi flagrant, chez les 15-24 ans, dans cette range d'âge, on est passé de 13 à 19%.
- Vous l'aurez compris, le public des Français qui prennent l'avion, c'est particulièrement rajeuni.
- Voilà, ben oui, évidemment, la mobilité, le désir d'aller voir ailleurs, c'est bien.
- Voyager.
- Oui, bien sûr, le problème, si vous voulez, c'est que toute une partie, en tout cas une grande partie de la jeunesse, est persuadée aujourd'hui que la grande écologie se joue davantage sur un banc de fac, sur ce que vous pouvez faire au quotidien, et pas du tout à cette grande échelle, ce qui ne leur empêche pas, en effet, d'être dans une totale contradiction entre leur éco-oxydité et le fruit de prendre l'avion.
- Alors qu'évidemment que s'il y a un moment, avant d'être installé, d'avoir des enfants, un job fixe, où vous devez profiter des possibles, voyager, découvrir d'autres cultures, c'est évidemment dès ce jeune âge.
- De toute façon, on se voit là.
- Sur l'empreinte numérique, sur l'empreinte, pardon, climatique, carbone, quand vous utilisez votre téléphone, on en a parlé à l'instant, votre téléphone portable à longueur de journée, vous aggravez votre empreinte climatique.
- Donc réfléchir, se dire, je ne prends pas l'avion parce que, bon, c'est un Tatenberg, je ne veux pas aggraver mon cas.
- De toute façon, il faut lâcher le téléphone portable, c'est ce qui consomme le plus d'énergie aujourd'hui.
- Ou l'ordinateur, bien sûr.
- C'est surtout qu'Anastasia, depuis...
- Dixième arrondissement ou ailleurs, avec plein de convictions écolo qui se privent de, si vous voulez, de prendre un avion, ne changera en rien les conséquences climatiques, les grands défis, et si vous voulez, toutes les attentes à ce niveau-là.
- C'est comme Greta Thunberg, elle est quand même l'exemple absolu de l'engagement au début qui devient...
- Curieux.
- Oui, c'est vrai, ça faisait longtemps.
- Elle a pris l'avion.
- Elle a pris l'avion, ben oui, elle a été obligée.
- Pour rentrer en Suède.
- C'est embêtant.
- Oui, c'est plus compliqué par la mer.
- C'est bon.
- D'accord.
- Bon, elle a pris l'avion pour rentrer en Suède, et j'ai vu quand même que le consulat de Suède n'avait pas du tout, n'était pas intervenu du tout.
- Je sais, parce qu'eux avaient prévenu, donc à partir du moment où ils avaient prévenu de la dangerosité du moment...
- Mais le Quai d'Orsay aussi avait prévenu.
- Ah ben oui, mais sauf que, contrairement à, si vous voulez, les ambassadeurs suédois, nous, le Quai d'Orsay a décidé qu'il fallait envoyer quand même une protection consulaire, parce qu'il n'y avait pas la même chose.
- Le Quai d'Orsay est prévenu.
- Absolument.
- Ils ont décidé de passer au croisiériste.
- Non, ils n'ont pas été expulsés, ils ont été rapatriés.
- Oui, ils ont été rapatriés, oui.
- Alors, quatre vont passer devant la justice israélienne, quatre Français.
- Bien, dont Rima Hassan, qui n'a pas fini de faire parler d'elle à l'occasion.
- Il est 8h28, David Lysnard est avec nous dans quelques instants, maire de Cannes et président de l'AMF, l'Association des maires de France.
- Avec vous, Clément Barguin, le rappel des titres de l'actualité.
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Transcription générée par IA