Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h25, on en parle avec vous, Benjamin Gleize.
- Une journaliste de France Info était prise à partie hier lors d'une manifestation à Paris.
- La manifestation organisée par la France Insoumise, à l'appel de la France Insoumise, Place de la République, en soutien, en soutien aux Madeleines.
- Oui, le navire humanitaire qui se rendait à Gaza, qui a été finalement arraisonné par Israël.
- Dedans, il y avait notamment l'eurodéputée insoumise Rima Hassan, également la militante suédoise Greta Thunberg.
- Et donc, hier, un rassemblement s'est tenu à Paris.
- Effectivement, une journaliste de la chaîne France Info était présente sur place.
- Et à 18h, lors de son direct, elle a été prise à partie par un homme qui scandait France Info facho.
- La journaliste a tenté de le repousser du coude ensuite, mais celui-ci l'a grippé et l'a sorti de l'écran.
- Beaucoup de kéfiés, beaucoup de drapeaux palestiniens, beaucoup de drapeaux palestiniens.
- Et puis, pour le moment, une présence politique.
- Une policière plutôt discrète.
- On a pu voir uniquement un compartiment de police qui était...
- Merci à vous et Léonore Bailly.
- Et Léonore, faites attention à vous, on a vu cette image.
- On a vu cette image. En tout cas, elle n'était plus sur l'écran.
- La séquence fait le tour des réseaux sociaux.
- Le Figaro qui a contacté la directrice de France Info indique, elle, que sa journaliste est choquée, comme le reste de l'équipe, dans un communiqué qui a suivi de France Télé.
- France Télé qui déclare...
- Rien ne justifie la violence contre les journalistes.
- La liberté d'informer est un droit fondamental.
- Hashtag liberté de la presse.
- Bien.
- Ça me rappelle les meetings à l'époque de Jean-Marie Le Pen.
- Vous savez qu'à l'époque, les meetings de Jean-Marie Le Pen, moi, j'ai commencé comme ça.
- C'était très compliqué pour les journalistes de couvrir.
- Je parle du Jean-Marie Le Pen.
- Avant même sa cavalcade au second tour de la présidentielle, il y avait à l'extrême droite une difficulté.
- Et il y avait ce genre de bousculade sur les journalistes.
- C'est délirant.
- Et ça arrive de plus en plus souvent.
- Et je le redis, je suis totalement désolé, car Jean-Luc Mélenchon est parvenu, à mon grand désespoir, à imposer état génocidaire.
- Là, la nana, elle se fait traiter d'amie de l'état génocidaire, etc.
- C'est évident.
- Oui.
- C'est ça, l'échec.
- Non mais, écoutez, ces gens qui se prétendent antifas ont des méthodes de fascistes.
- On les a vus.
- Et en plus, ils utilisent la pression physique que je trouve détestable, vraiment.
- Et on les a vus.
- Moi, ça m'avait déjà...
- Ça m'avait déjà frappé.
- Rima Hassan avait déjà appelé à manifester, à côté d'ici, devant le siège de TF1...
- Parce que Darius Rosman a interviewé Netanyahou.
- Parce qu'il y avait une interview de Benyamin Netanyahou.
- Donc, pour eux, le journalisme, c'est d'interviewer que les gens avec qui on est d'accord, en vrai.
- Donc, c'est vraiment...
- Bon, maintenant, je vous ai écoutés.
- Espérons, la seule question est de savoir combien de gens continueront à voter pour ces gens qui ont un discours de plus en plus factueux.
- Ça va être de plus en plus compliqué jusqu'à la présidence.
- Vous allez déjà voir les municipales où il n'y aura pas d'accord.
- Il n'y aura pas d'accord.
- On va voir.
- Pas d'accord, ça, alors là.
- Attendez, attendez, attendez.
- Pas d'accord national.
- Je vais en parler.
- Nous sommes le 11 juin.
- Je vais en parler avec...
- Mais vous savez, il n'y a pas que moi qui n'ai des accords nationaux.
- Il n'y a aucun accord avec LSI.
- Mais des accords locaux, il y en aura.
- Et Manuel Bompard va nous le confirmer, je pense.
- On va voir ce que dit Manuel Bompard.
- Il dira ce qu'il a envie de dire.
- Nous n'y sommes pas.
- Il est de quoi, lui ? Si vous pensez qu'à Paris, il va y avoir des accords avec Sofia Chico...
- Je ne parle pas de Paris.
- Je parle d'ailleurs en France, dans certaines villes, villages.
- On va y aller, les villes.
- Vous verrez très bien.
- On en parlera.
- On verra s'il n'y a pas d'accord.
- Nous verrons, nous verrons.
- Il est 8h29.
- Manuel Bompard...
Transcription générée par IA