Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdain.
- Il est 8h12, Xavier est avec nous à Florac. Bonjour Xavier.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Vous avez vu, comme moi j'imagine, la série Britannique Adolescence ? Eh bien on devait la commencer à la regarder hier soir avec ma femme, c'est ma femme qui m'en a parlé.
- Et on était assez fatigué, du coup on s'est mis un petit documentaire d'arté.
- Mais c'est au programme cette semaine.
- Eh bien je vous la conseille, moi je l'ai vue sur Netflix, je vous la conseille, c'est formidable.
- C'est formidable parce que ça décrit, ça décrit... Est-ce que vous l'avez vue ? Tiens, on va demander à Éric Revelle, vous l'avez vue ? Vous ne m'en avez pas vue ? Je l'ai programmée sur mon Netflix, je vais la voir.
- Messieurs, messieurs, moi je l'ai vue. Est-ce que vous l'avez vue Maxime ? Non, pas du tout.
- Eh bien écoutez, moi je l'ai vue et c'est absolument formidable.
- Formidable parce que, parce que, parce qu'on comprend, on comprend comment réagissent les adolescents.
- Leur monde, ils vivent dans leur monde, il faut bien le savoir.
- On a tous des ados, on a tous eu des ados, on voit comment ça fonctionne.
- C'est formidable et l'idée d'Elisabeth Borne, c'est de permettre la diffusion de cette série dans les collèges et lycées.
- Ce qui a été fait en Grande-Bretagne d'ailleurs.
- Xavier ? Oui, c'est une bonne idée, moi je suis d'accord avec elle.
- Parce que c'est vrai que nos enfants, on peut les sensibiliser avec justement des oeuvres audiovisuelles, avec des oeuvres littéraires.
- Moi je leur ferais lire du Marc Aurel et puis je leur ferais regarder des bons films pour les structurer mentalement et leur faire comprendre que les réseaux sociaux c'est du fake.
- Ben exactement. Justement, justement dans cette série, on comprend très vite, on comprend très très vite combien les réseaux sociaux font mal à nos adolescents.
- C'est incroyable, incroyable.
- C'est incroyable, c'est l'histoire d'une jalousie entre ados, une jalousie qui conduit à un meurtre.
- Il y a un ado qui est poignardé, enfin non mais il faut voir ça, la réaction des parents de l'ado, la réaction de la police, comment la police essaie de chercher à comprendre comment fonctionne un adolescent.
- Non, c'est absolument formidable, je vous le dis.
- Et même sur le plan de la réalisation, il paraît que c'est fait en plan séquence unique, assez original.
- Vous en avez pensé quoi vous de ce plan séquence ? Ah moi j'ai adoré. Non, non mais j'ai adoré cette série, je crois qu'il y a 5 ou 6 épisodes, j'ai adoré cette série.
- Je vous le dis, j'ai vraiment adoré. D'ailleurs ça a fait un immense tabac en Grande-Bretagne, mais en France aussi.
- Sur le fond, c'est pour quand même montrer aux jeunes que 1, les réseaux sociaux c'est du faux, c'est du blanc, et qu'en fait les gens s'inventent une vie.
- Et puis on comprend, nous adultes, on comprend mieux la manière dont les adultes...
- Les ados fonctionnent entre eux. C'est ça aussi la force de cette série.
- Et c'est ça qu'il faut... Parce qu'on ne sait pas. Parce que nous, les adultes, on ne sait pas.
- On est... On est... On est... Ils nous cachent. C'est normal.
- Nous sommes démunis face à nos ados.
- Mais démunis, bien sûr.
- Mais évidemment.
- Vous pensez que Jean-Jacques, ça peut, pardonnez-moi, vous pensez que ça peut impacter, si je puis dire, pardon, pour ces néologismes, les jeunes publics, les lésers ? Mais évidemment.
- Mieux qu'un cours magistral, mieux qu'un écrit.
- Mais oui, parce que beaucoup vont dire, ah ben c'est encore sur le temps scolaire.
- Mais c'est intelligent.
- C'est intelligent.
- Ça permet même aux adultes, aux enseignants.
- Et puis les ados vont raconter à leurs parents.
- Et puis les ados vont inciter les parents à voir la série.
- Vont discuter entre eux.
- Ce qui est important.
- Pour ouvrir le dialogue avec son adolescent.
- Ça donne envie de regarder cette série.
- Mais évidemment, c'est programmé.
- C'est programmé.
- Mais regardez-la aussi.
- Oui, oui, oui.
- Vous allez voir.
- Vous me direz ce que vous en pensez.
- Merci Jean-Jacques.
- Xavier, merci beaucoup.
- Merci.
- Merci à vous.
- Ça va bien,...
Transcription générée par IA