Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien. On en parle avec vous, Benjamin Gleize. Oui.
- De quoi parle-t-on ? Vous nous emmenez où ? Je vous emmène en Allemagne pour parler de ce refuge unique au monde, une ferme qui s'est donnée pour mission de sauver de l'abattoir des moutons gays.
- J'ai vu passer ça sur le site de la Dépêche du Midi.
- Le projet est baptisé Rainbow Wall pour l'aile arc-en-ciel.
- Le refuge a ouvert ses portes en septembre dernier.
- Il compte déjà de nombreux adeptes, comme le chanteur du groupe de rock allemand Tokyo Hotel, qui a tourné un petit clip promotionnel diffusé depuis sur Instagram.
- Animals, I think it's very funny that we never thought about it, and now we know.
- Animals are gay.
- And honey, sheep are the real deal.
- Dans ce clip, le chanteur affirme que selon une étude scientifique, un mouton sur douze serait homosexuel.
- Mais concrètement, qu'est-ce que ce projet Rainbow Wall ? Eh bien, c'est un refuge qui s'est donné pour mission de sauver les béliers non reproducteurs.
- En général, lorsqu'un mouton mâle ne se reproduit pas avec une femelle, il est envoyé à l'abattoir car il est considéré comme inutile.
- Le refuge propose donc de les identifier et de les accueillir.
- Projet très sérieux.
- L'éleveur utilise la laine de ses moutons pour en faire des bonnets, des lacets ou encore des casquettes.
- Et alors, c'est pas une opération commerciale, puisque les bénéfices générés par les ventes de ces produits en laine sont intégralement reversés, c'est ce que dit le site, à des associations LGBTQIA+, en Allemagne, des associations allemandes, mais également à travers le monde.
- Messieurs, vous avez une réflexion autour de ça ? Oui, oui, j'ai une question à poser à notre ami.
- À quoi est-ce qu'on reconnaît un mouton non genré ? Ah bah non.
- Est-ce qu'il existe des escargots hétéros, par exemple ? Je ne sais pas, je pose des questions utiles.
- Comment est-ce qu'on fait ? Comment ça marche ? C'est ça, l'aspect non reproducteur, c'est ça ? C'est ça, c'est l'aspect, en l'occurrence, ici, non reproducteur.
- Il ne se reproduit pas, donc il ne se reproduit pas avec des femelles.
- Donc, effectivement...
- Non, mais il y a une chose que je ne comprends pas, que je ne comprends pas bien, c'est pourquoi est-ce que, lorsqu'un mouton mâle ne se reproduit pas, pourquoi est-il envoyé à l'abattoir ? Non, mais franchement, ça, c'est pas bien, ça.
- Bah, c'est pas bien, laissons-le vivre ! Il est puni ! Laissons-le vivre ! Non, mais laissons-le vivre ! Parce qu'il ne se reproduit pas, il va à l'abattoir.
- Exactement.
- La plupart, oui, vont à l'abattoir.
- Le vrai sujet, c'est que l'initiative peut être, en réalité, totalement formidable, mais c'est quand même vraiment une préoccupation de gens qui n'ont que ça à faire.
- C'est vraiment, quand tout va bien dans votre vie, que tout d'un coup, vous vous préoccupez de moutons qui ne peuvent plus se reproduire et qui sont envoyés à l'abattoir.
- Donc, il faudrait créer des refuges.
- Je veux dire, moi, je trouve ça génial.
- Fantastique.
- À partir du moment où, bien sûr, il n'y a pas un centime d'argent public du citoyen allemand dans ce projet, je trouve ça formidable.
- Donc, j'imagine qu'il y aura une recette...
- La protection animale ! Il y aura une recette de...
- Moi, je ne mange pas de moutons.
- Vous n'aimez pas le mouton ? Non.
- Ah bon ? Non.
- Je trouve que c'est un goût.
- Ah bon ? Oui, oui.
- C'est bizarre.
- Non, mais c'est très relais.
- Donc, il peut y avoir du ragoût de moutons gays.
- C'est ça ? Ragoût ? C'est une future recette.
- C'est une recette ? Des côtes d'agneaux gays.
- C'est quand même marrant, parce que c'est quand même symptomatique d'un monde qui va très mal.
- Pourquoi ? Si vous voulez, vous parlez de la protection animale, moi, je trouve ça formidable.
- Mais quand on en a des personnalités comme Émeric Caron, dont le but est d'être spéciste dans la vie, qui vous explique que la vie d'une formie est aussi importante, si vous voulez, que la vie d'un humain, moi, ça me pose...
Transcription générée par IA