Retranscription des premières minutes :
- 16h17, Sud Radio, c'est votre avenir, Alexandre Delovalle.
- Bonjour à tous et bienvenue dans c'est votre avenir en ce 25 décembre, jour que beaucoup célèbrent et que d'autres traversent.
- Alors Noël, ce n'est pas que de la lumière, c'est aussi une ombre parfois lourde, faite de silence, d'absence, d'un repas trop calme, d'une chaise vide, d'un parent qu'on ne voit plus, d'un enfant éloigné, d'un couple perdu, d'un logement qu'on n'a plus ou qu'on n'a pas.
- Et aujourd'hui, je veux commencer cette émission pour ceux qui fêtent seul Noël, pour ceux qui n'ont pas d'abri, pour ceux qui n'ont pas de famille et ceux qui auraient dû être appelés ou être invités ou même tout simplement regardés.
- Alors vous, chers auditeurs de Sud Radio, n'oubliez jamais que vous existez, que vous avez une place et Noël n'est pas uniquement un décor, c'est un souffle et ce souffle, vous l'avez aussi.
- Aujourd'hui, dans c'est votre avenir, on ne force pas la joie.
- On accueille ce qui est doucement et simplement et Noël n'oblige pas à être heureux.
- Il rappelle juste que l'humanité, je parle de la vraie, ne se voit pas dans les vitrines mais dans l'attention qu'on porte à celui et à ceux qui traversent ce jour en silence.
- Alors ensemble, on va éclairer ce chemin-là, sans jugement, sans excès, sans perfection, avec ce que nous avons, et bien c'est le cœur tout simplement.
- Et vous, si vous avez des questions, si vous avez envie de témoigner sur le jour de Noël, comment ça se passe pour vous, et bien n'hésitez pas à appeler l'antenne 0826 300 300, ou vous pouvez envoyer tout simplement un SMS au 72018, suivi du mot avenir, de votre prénom, de votre date de naissance et bien sûr de votre message.
- Et pour commencer l'émission, ce jour de Noël, j'accueille Jeannette. Bonjour Jeannette.
- Bonjour Alexandre, je suis ravie d'être à l'antenne, je vous écoute tous les jours.
- Merci.
- Donc voilà, je vous dis merci de m'avoir pris aujourd'hui.
- Vous avez ce privilège de pouvoir parler à l'antenne de Sud Radio en ce 25 décembre.
- Comment se passent pour vous les fêtes ? Quelle est la symbolique pour vous de Noël et est-ce que vous n'avez pas fait trop d'excès ? Non, pas trop d'excès avec la famille, les petits-enfants, voilà, bon toujours un manque parce que mon mari est décédé il y a dix ans.
- Oui.
- Donc toujours un peu un manque et pas trop bien passé, pas par rapport justement à mon fils, donc parce que pas de discussion avec lui pendant le repas.
- Donc je suis à part, donc c'est une propre équipe.
- D'accord.
- Est-ce que, par hasard, et je vous pose cette question, est-ce que vous avez déjà vécu des repas de famille où justement c'était source de conflits, de difficultés lors de Noël ? Non, du tout, du tout.
- Du tout, d'accord.
- Bon, ça c'est très bien.
- C'est très bien parce que malheureusement il y a des familles qui, en ce jour-là, vivent des périodes de fragilité, de difficultés et aussi où justement il n'y a plus de...
- de relations, de discussions entre eux.
- Mais vous me parlez quand même de votre fils avec qui la discussion est difficile.
- Pour quelles raisons ? En fait, il a 40 ans et en janvier, le 3 janvier 2025, il s'est séparé de sa compagne qui l'a frappé, donc voilà.
- Et donc on m'a demandé de le recueillir chez moi.
- Donc il vit chez moi en fait depuis le 3 janvier.
- Oui.
- Les premiers mois, on discutait bien, mais on m'avait dit surtout de ne pas trop l'assister parce qu'il a 40 ans.
- Et moi, c'est vrai qu'au départ, je lui ai envoyé des SMS parce qu'il avait fait des bêtises quand même.
- Là, vous pouvez faire des bêtises.
- Donc j'avais peur qu'il commette des choses graves.
- Donc je l'appelais souvent.
- Enfin, j'envoyais des messages.
- Je m'occupais de lui de la maison.
- J'avais mon linge, j'avais le sien.
- Donc je ne sais pas, apparemment, ça le gênait.
- Donc à un moment, il m'en a parlé.
- Et puis quelques mois, on commençait à discuter encore.
- Et d'un seul coup, il ne m'a plus...
Transcription générée par IA