Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Éric Revelle. Oui, Jean-Jacques Bourdin.
- Vous étiez au Bourget hier. Oui, mais permis d'y aller, j'y ai été.
- Bah oui ! Non, mais attendez. Mais moi, j'y serais allé. Si j'avais pu, j'y serais allé.
- Je vous le dis parce que ça doit être passionnant. Oui, c'est passionnant.
- C'est le grand rendez-vous tous les deux ans de l'aviation civile et de l'aviation militaire.
- J'ai vu que les Chinois essayaient de concurrencer Airbus et Boeing avec la Comac, c'est ça ? Exactement. Je sais pas si vous vous souvenez à l'époque où Philippe Camus était le président de l'ADS, Airbus Eurocopter, pour pouvoir pénétrer le marché chinois, l'aviation civile.
- Airbus avait mis en place une ligne de production de la 320.
- Oui. On avait dit « Mais attendez, faites attention qu'en Chine... » Il y a sans doute à cette mise en place de cette ligne d'assemblage d'Airbus en Chine.
- Je préfère monter dans un Airbus que dans un Comac. Ah bah ils seront certifiés, hein.
- Oui, ils seront certifiés. Mais enfin même certifiés, moi, je suis mieux dans un Airbus. Je vous le dis tout de suite.
- Mais enfin bon, passons à autre chose. Le conflit entre Israël et les Palestiniens a surgi au Bourget.
- Voilà que des stands israéliens, enfin pas tous, mais certains, stands d'armement de certaines sociétés israéliennes ont été fermés.
- Oui. Alors ça a complètement, j'allais dire, phagocyté l'ouverture du salon du Bourget, cette affaire.
- 5 stands israéliens de vente d'armes ont été fermés à la demande des autorités françaises par les organisateurs du salon du Bourget, 5 sur 8.
- Alors je regardais dans Le Monde. Il y avait une tribune qui avait été publiée la veille et qui s'interrogeait en ces termes.
- Alors évidemment, on peut les juger excessifs. Mais voilà la question que se posait cette tribune du Monde.
- La France peut-elle accueillir ces entreprises ? Oui. Israélienne, au cœur d'un système militaire glaçant, utilisée depuis près de 20 mois pour exterminer une partie de la population, la bande de Gaza.
- Oui. Donc est-ce que... Il me demandait, cette tribune du Monde, est-ce qu'on peut maintenir ouverts ces stands d'armement israéliens ? Bon. Ben ça, écoutez. Apparemment, les stands qui ont été fermés sont des stands qui vendaient des armes offensives, et non pas défensives.
- Oui. Oui. Mais Jean-Jacques, oui. Mais il y a une hypocrisie absolument incroyable, d'abord, parce qu'Israël a vendu...
- Pour 14 milliards de dollars d'armes en 2024. Donc à plein de pays. Et peut-être même au nôtre. Peut-être même au nôtre.
- Alors vous avez raison. On a fait fermer 5 stands israéliens d'armes offensives. Sur 8, oui. C'est ce que je disais.
- Bon. Mais franchement, une arme, un missile, une roquette, un drone, oui, ça peut être conceptualisé comme défensif.
- Mais ça peut aussi faire la guerre. Ceux qui souffrent, ce sont les peuples partout. Iraniens, Israéliens, Ukrainiens.
- Bonjour. Bon. Mais franchement, disent les spécialistes, la limite entre une arme offensive et une arme défensive...
- Je suis assez d'accord. Bon. Franchement... Alors il y a eu beaucoup de réactions.
- Mais là, apparemment, quand même, l'ambassade d'Israël avait été prévenue par le Quai d'Orsay.
- Alors prévenue. Mais je regardais ce que disent les patrons de ces entreprises israéliennes d'armement.
- Ils disent qu'ils ont reçu toutes les autorisations nécessaires pour participer au salon. C'est ce que dit l'un des patrons d'une entreprise d'armement israélienne.
- Évidemment, les Israéliens sont choqués de découvrir qu'ils ont été bloqués par des murs noirs. Vous avez vu qu'on a entouré les stands israéliens de murs noirs.
- Et évidemment, disent patrons, ça lui rappelle les pires heures pour les Juifs au moment où la société européenne séparait les Juifs du reste.
- Je le signale quand même, Jean-Jacques, que le président israélien, Isaac Herzog, a parlé de ghetto au salon du Bourget.
- Oui. Donc cette affaire est devenue une affaire diplomatique.
- On a du mal quand même à comprendre. Parce que quand le président de la République explique qu'Israël a un droit légitime à se défendre...
- Donc à se défendre, mais pas à attaquer. Donc c'est quand même... On joue un peu sur les mots. Et il y a...
Transcription générée par IA