Retranscription des premières minutes :
- C'est un match particulier quand même Daniel, quelle que soit l'équipe, que ce soit Toulouse le favori ou Bayonne, mais on va dire pour un joueur ou pour un entraîneur, c'est un match où il faut gérer l'équation entre la pression et l'enjeu.
- Oui, alors c'est à la fois un match magnifique et un match torturant, parce que tu es une encablure à la veille, j'allais dire, de te trouver avec le bouclier de Brenus au fond de ton regard sur le stade de la finale.
- Il y a un match, il y a 80 minutes, ça se prépare de façon, je dirais, à la fois classique et un peu originale, parce que c'est un état moral particulier.
- Comment faut-il faire pour jouer une demi-finale quand tu n'es pas là par hasard, quand tu n'as pas trouvé dans la rue pour arriver là quand même, ton talent, ton activité, ton rayonnement ont autorisé ce niveau de performance.
- Mais comment faut-il s'y présenter avec la certitude que le jeu que tu possèdes sera suffisant pour essayer de dominer l'adversaire ou alors avec l'idée que tu ne veux pas perdre.
- Tu vas t'appliquer, ce qui sera peut-être le cas aujourd'hui, quand il y a un peu un déséquilibre entre une équipe assez largement favorite, celle du Stade Toulousain, et une équipe de Bayonne qui arrive morte de faim, joyeuse, généreuse, enthousiaste, pétillante même, mais en même temps, pas certaine de son talent, qui pourrait jouer sur l'euphorie, la lampe, tout autant que sur des stratégies fines et appliquées.
- Voilà, on est toujours au Novotel Lyon-Bron, bien sûr, pour cette émission spéciale.
- Je le disais, Daniel Herrero avec nous, bien sûr.
- Philippe Spanguero, on en parlait de ce week-end de demi-finale.
- C'est un week-end particulier.
- Voilà.
- C'est rare, on va dire, que ces deux matchs se retrouvent au même endroit.
- Ça fait quelques saisons que ça dure.
- C'est toujours un événement.
- Et ce n'est pas forcément les supporters des deux équipes, ce soir, que nous verrons dans le stade, mais c'est la communauté des supporters du rugby en général, parce que le stade, il est plein depuis maintenant de longues semaines.
- Oui, c'est toute la communauté rugby de France qui se réunit autour de cet événement des demi-finales.
- C'était une bonne initiative de la Ligue nationale de rugby au départ.
- C'est un grand week-end de fête.
- Alors, on peut s'en réjouir.
- Et puis, quand on est baïonnés.
- Et puis, particulièrement, on peut aussi le regretter, parce que ce match du vendredi soir, il est compliqué à organiser pour ceux qui passent par les barrages et qui doivent organiser en quelques jours seulement un déplacement comme celui-ci.
- D'ailleurs, on a vu, et c'est assez surprenant, que Bayonne a même rendu des places de son quota à la Ligue nationale de rugby.
- Ils ont eu un peu de mal à fédérer, mais nul doute que tout le stade, ce soir, chantera quand même la Peña Bayona.
- Que doit-on espérer de ce match entre Toulouse et Bayonne ? Un Toulouse, on va dire, archi-favori, mais quand même.
- Qui, ces dernières semaines, ne s'est pas complètement rassuré.
- Il y a eu cette élimination en Champions Cup, qui a un peu blessé le favori toulousain.
- Voilà, on a croisé les acteurs.
- On est ici, je le disais, au Novotel Lyon-Bron.
- On n'est pas très loin des Toulonnais.
- On a croisé aussi les Toulousains.
- Voilà, c'est vrai quand même qu'on attend beaucoup des champions en titre qui ont déjà réussi le doublé et qui convoitent un triplé.
- Mais pour ça, il faut se retrouver aujourd'hui côté toulousain, Daniel.
- Oui, le sport de haut niveau et le rugby, en l'occurrence, quand même, dont le dérendez-vous presque ponctuel est toujours originaux.
- De fait, là, nous arrivons en fin de saison 2025 et le stade toulousain, depuis maintenant plusieurs années, pas uniquement dans les quelques temps récents, atteste une supériorité sur le rugby français, sur le rugby européen, par la qualité de son jeu, par le volume de joueurs de très, très haut niveau, capables de jouer à un niveau très, très élevé, par sa sérénité, par sa formation.
- Le stade toulousain éclabousse, éblouit même depuis...
- Mais, va t'en boire,...
Transcription générée par IA