Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, au cœur de la mêlée.
- Avec Sud Radio, la radio du rugby, on revient sur cette saison 2024-2025 de Top 14 avec Daniel Herrero et Quentin Cabanis.
- On a vécu une saison fabuleuse, plus disputée que jamais, le stade toulousain toujours au top, passé de l'enfer au paradis, l'UBB avec un parcours exceptionnel, la surprise Bayonnaise bien sûr, des déceptions également, la Rochelle, accident de parcours au fin de cycle, l'ambition avortée de Vannes, Lyon qui tâtonne et puis évidemment nous allons revenir sur les grands moments et beaucoup d'autres équipes.
- Mais honneur aux champions, Daniel, je te propose de débuter avec le stade toulousain.
- Hugo Mola a parlé d'une saison en enfer, mais cet enfer a laissé place au paradis avec un 24e titre pour le stade toulousain.
- Rentrer dans l'aventure de cette saison 2025 au cœur du stade toulousain, c'est quand même ouvrir les portes d'une maison considérable, d'un club immense.
- Tu vois.
- Un club volumineux dans tout, haut dans toutes les morales, morale du jeu, morale de la gestion, morale des hommes, morale du contenu, morale de la culture historique de ce club.
- Donc quand tu rentres là-dedans, tu rentres non pas dans une aventure, non pas d'une très grosse machine, mais quand même d'un club considérable, peut-être un des plus grands, sinon le plus grand club du monde en termes d'économie, en termes de volume de joueurs, en termes de formation.
- En termes de cœur de territoire rubistique ovale qui imprègne quasiment tous les citoyens de ce périmètre-là.
- Bon, enfin.
- Et quand tu rentres là-dedans, fatalement, dans une saison qui va durer 11 mois, il va y avoir des soubresauts, des alternances, des temps forts, des temps faibles.
- Eux, ils sont tellement...
- Eux, les Toulousains, eux, les gens du stade, eux, les gens qui gèrent le stade, les gens qui jouent pour les couleurs du stade, sont tellement habitués au gratifiant.
- Le gratifiant de la performance.
- Le gratifiant même...
- Depuis d'un jeu original.
- Ils sont dépositaires quasiment, et depuis des lustres, de la manière la plus originale de jouer au rubis sur la terre de France.
- Ils n'ont pas de rivaux, là-dessus.
- Ils ont des copies.
- Il y a des gens qui essayent de les...
- Non pas de les copier au sens ridicule du terme, qui peuvent s'inspirer, mais 90% du rubis français est sur un autre angle de manière de jouer, un autre angle de manière d'éduquer.
- En conséquence de ça, cette année, comme toutes les années, il leur arrive des alternances.
- De temps fort et de temps faible.
- Cette année, il aura en arrivée deux ou trois, des épiphénomènes, qui vont quand même un peu les marquer.
- Malgré tout, on va y revenir sur ces épiphénomènes, sur ces paramètres, tu vois, ces accidents de route, ces percussions, ces percussions dans leur trajet, qui à un moment ébranlent un peu les sérénités, parfois génèrent des angoisses, mais qui sont presque le lot classique de tous les grands clubs, enfin, de toutes les grandes maisons.
- Et eux, alors quand même, Toulouse, va faire 11 mois sublimes, 11 mois sublimes, 11 mois de l'année, tu vois, ils vont jouer un rubis magnifique.
- Ils vont inviter un nombre considérable de joueurs, j'allais dire du Benjamin, tu vois, à l'EHPAD, à jouer dans le top 14 et à y être bon.
- Ils vont jouer un rubis constamment brillant.
- Ils vont, sur l'ensemble de la saison, générer une curiosité.
- Ils vont générer une interrogation et une empathie, une sympathie même considérable.
- Ils jouent bien, ils gagnent tout, ils font le parcours en tête, avec la tête haute, tu vois, avec...
- Mais c'est vrai qu'ils ont 3 ou 4 petits problèmes, on y revient.
- Un est majeur, la perte, la perte d'un humain de 17 ans, tu vois, Nargissi, qui, bon, pour toutes les raisons, tu vois, qui est de ce club, de cette histoire, de cette grandeur, qui est un des frères, un des enfants de l'aventure au Val de Toulouse.
- Et ça, c'est proche, puisqu'on côtoie le drame, et puisqu'on a quand même, pas radicalement, tu vois, le, j'allais dire, non pas le goût des drames, mais bon, on n'est quand même pas si fréquemment...
Transcription générée par IA